THE BAND (Bio)

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THE BAND (Bio)

Messagepar alcat01 » 06 Fév 2013, 20:37

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The Band est un groupe de Rock Canadien, composé du guitariste Jaime Robbie Robertson (né Jaime Royal Klegerman de parents mohawk et juif le 5 Juillet, 1943), du batteur chanteur Mark Lavon "Levon" Helm (né le 26 Mai 1940), du claviériste saxophoniste Eric Garth Hudson (né le 2 août 1937), du pianiste batteur chanteur Richard Manuel (né le 3 Avril 1943, mort le 4 Mars 1986) et Richard Clare "Rick" Danko (né le 29 Décembre 1943, mort le 10 Décembre 1999).
Levon Helm est Américain, alors que les quatre autres sont Canadiens.

Leur musique est un mélange de Country Rock et de Rock'N'Roll, le tout emmené par une section rythmique plutôt dans un style Soul.
Bien que le groupe a toujours été plus populaire auprès des journalistes musicaux et des musiciens qu'avec le public en général, ils sont admirés et demeurent un groupe influent.
Le groupe a été intronisé au Canadian Music Hall of Fame en 1989 et au Rock and Roll Hall of Fame en 1994.
En 2004, Rolling Stone les a même classé à la cinquantième place sur leur liste des 100 plus grands artistes de tous les temps et en 2008, et ils ont reçu le Grammys 'Lifetime Achievement Award.

The Band est célèbre à la fois pour ses propres albums, notamment "Music From Big Pink" et "The Band", mais aussi pour avoir fréquemment accompagné Bob Dylan, entre 1965 et 1974.

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Le groupe s'est progressivement formé à la fin des années 1950, sous le nom de The Hawks, accompagnant alors Ronnie Hawkins dans d'incessantes tournées au Canada.
Remarqués par John Hammond lors de sessions d'enregistrement d'un de ses albums, ce dernier conseillera Robbie Robertson, le guitariste, à Bob Dylan, lorsqu'en 1965 il décidera de passer au Rock.
Entre 1958 et 1963, The Hawks se sont révèlés peu à peu comme groupe d'accompagnement pour le chanteur de Rockabilly originaire de Toronto appelé Ronnie Hawkins: Helm fut le premier (il se rendit au Canada en provenance de l'Arkansas avec Hawkins), puis suivit Robertson, Danko, Manuel et enfin, Hudson.
À l'époque, Hawkins était très populaire à Toronto, et avait une façon efficace d'éliminer l'opposition musicale. Quand un groupe semblait de bon augure, Hawkins engageait ses meilleurs musiciens dans son propre groupe, et Robertson, Danko et Manuel sont venu sous la tutelle de Hawkins de cette façon.
Alors que la plupart des Hawks étaient désireux de rejoindre le groupe de Hawkins, pour Hudson, ce fut pourtant une histoire complètement différente.
Il avait obtenu un diplôme d'études collégiales, et prévu une carrière de professeur de musique, et il n'était intéressé à jouer de la musique Rock uniquement comme hobby.
Les Hawks étaient en admiration devant le son qu'il tirait de son orgue, et souvent, ils le priaient de les rejoindre.
Hudson finit quand même par fléchir, et depuis ce moment-là, chacun des Hawks lui a versé 10 $ par semaine pour son instruction à propos de toutes les questions de théorie musicale que ceux-ci pouvaient se poser.
Empochant alors un peu d'argent, Hudson a donc également été en mesure d'apaiser les craintes de sa famille quand à son éducation qui aurait pu se dégrader.

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Au moment de "The Last Waltz", pour Hudson, "Il y a une opinion que le jazz est 'mal' parce qu'il vient de gens mauvais, mais en fait les plus grands prêtres sur 52nd Street et sur les rues de New York sont les musiciens. Ils faisaient donc le plus grand travail de guérison. Et ils savaient donner du punch à travers la musique qui permettrait de guérir et rendre les gens heureux". Le piano-orgue a été la combinaison rare dans la musique rock, et pour tout son jeu agressif, Hudson a également introduit un niveau de sophistication musicale.

Avec Hawkins ils ont enregistré quelques singles et ils sont devenus bien connus comme étant le meilleur groupe de Rock de la scène musicale florissante de Toronto.
Hawkins les réuniddait régulièrement pour les répétitions pendant toute la nuit suivant leur show au club, avec le résultat que les jeunes musiciens ont développé rapidement une grande prouesse technique sur leurs instruments.

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Toujours en 1963, Levon Helm rencontre Cathy Smith, avec qui lui et les autres membres du groupe aurait une longue association. Smith a ensuite rencontré et influencé des musiciens comme Gordon Lightfoot et Hoyt Axton, et elle a même été impliqué dans la mort de John Belushi.

En 1964, le groupe se sépare de Hawkins en raison de différents personnels.
Ils sont fatigués de jouer les mêmes chansons si souvent et ils veulent interpréter des chansons originales, et ils sont las de la direction un peu dictatorial Hawkins.
Par exemple, il amende les Hawks s'ils amenaient leur petite amie dans les clubs (de crainte que cela puisse réduire le nombre de places disponibles pour les autres filles qui viennent assister aux shows) ou si elles fumaient de la marijuana. (L'alcool et les pilules étaient acceptées, mais le Canada avait alors des sanctions sévères contre la possession de marijuana.)

D'après Robertson, les musiciens se sont tellement bien mis en place qu'ils sont finalement devenus trop grands pour cette musique et ils ont dû partir.
Ils ont enregistré deux singles et tourné presque continuellement (habituellement sous le nom de Levon And the Hawks), mais ils n'ont obtenu que peu de succès, en partie parce que sans Hawkins, ils n'avaient plus de frontman magnétique sur scène.

En quitant Hawkins, en 1964, ils étaient connus comme The Levon Helm Sextet (le sixième étant le saxophoniste Jerry Penfound), puis deviennent Levon And The Hawks (sans Penfound).
En 1965, ils sortent un single sur le label Ware sous le nom de Canadian Squires, Mais il est ressort comme Levon And The Hawks pour une session d'enregistrement pour Atco plus tard, en 1965.

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À peu près au même moment, Bob Dylan recrute Helm et Robertson pour deux concerts, le groupe entier pour sa tournée Américaine en 1965 et en tournée mondiale en 1966.
Ils se sont également joints à lui sur certains enregistrements informels qui deviendront plus tard "The Basement Tapes".

En 1965, Levon et le groupe rencontre le chanteur de Blues et joueur d'harmonica Sonny Boy Williamson. Ils voulaient enregistrer avec lui, offrant de devenir son backing band, mais Williamson meurt peu de temps après leur rencontre.

Parce qu'ils ont toujours été le "band" de différents hommes de paille, Helm déclare que le nom de "The Band" a bien fonctionné quand le groupe a tenté sa chance sous son nom à Saugerties, New York pour commencer l'enregistrement de leur propre matériel.
Ils ont enregistré deux des albums les plus acclamés de la fin des années 1960: "Music from Big Pink" de 1968 (mettant en vedette le simple "The Weight") et "The Band" de 1969.
Ils se sont séparés en 1976, avant de se reformer en 1983 sans le guitariste fondateur Robbie Robertson.

La musique du groupe fusionne plusieurs éléments: principalement une vieille Country Music et un pur Rock and Roll, alors que la section rythmique souvent, nous rappelle Stax ou Motown. Et Robertson cite Curtis Mayfield et the Staple Singers comme influences majeures, résultant en une synthèse de nombreux genres musicaux.
Quant aux compositions du groupe, très peu de leurs premières compositions sont fondées sur les changements d'accords du Blues conventionnel et du Doo-Wop.

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Chaque membre était un excellent multi-instrumentiste. Il y avait des petits instruments de commutation quand le groupe jouait en direct, mais pendant les enregistrements, les musiciens pouvaient constituer des configurations complètement différentes en fonction de chacune des chansons.
Hudson, en particulier, était capable d'amadouer un large éventail de timbres sonores de son orgue électronique Lowrey, et sur les chœurs de "Tears of Rage", par exemple, cela ressemble à un mellotron.
Le jeu de batterie de Helm était souvent digne d'éloge: le célèbre critique Jon Carroll avait déclaré que Levon était "le seul batteur qui peut vous faire pleurer", tandis que Jim Keltner, le batteur de session prolifique avoua à plusieurs reprises qu'il essayait de s'approprier les techniques de Helm.

Chacun des chanteurs Manuel, Danko, et Helm apportaient une voix distincte au groupe:
La voix du sud de Helm était faite pour le Country, Danko avait une voix de ténor, et Manuel alternait entre fausset et baryton.
Les chanteurs mélangeaint régulièrement les harmonies. Bien que le chant était plus ou moins équitablement partagés entre les trois hommes, Danko et Helm voyaient Manuel comme le chanteur 'chef de file' du groupe.
Robertson était le compositeur principal du groupe, mais il n'a finalement chanté que sur trois de ses chansons enregistrées en studio et sorties par le groupe ("To Kingdom Come", "Knockin 'Lost John" et "Out Of The Blue").

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Ce rôle d'auteur, et les 'réclamations' résultant de la plupart des 'compositions de Robertson', deviendront, plus tard, un énorme point d'antagonisme, surtout entre Robertson et Helm, qui, dans son autobiographie "This Wheel's on Fire: Levon Helm and the Story of the Band", conteste la validité du fait que Robertson ait été le compositeur principal, alors que les chansons du groupe étaient souvent adoucies et enregistrées grâce à la collaboration entre tous les membres.
Cetten discorde apparut dans les années 1980, quand la majeure partie des redevances de compositeur allait à Robertson uniquement, tandis que les autres comptaient sur les revenus des tournées.
Pourtant, cela ne s'était pas posé comme un problème dans les années 60 et au début des années 70, quand un certain nombre de chansons du Band, le plus souvent créditées à Robertson seul, furent reprises avec succès par d'autres artistes, comme la version des Smith de "The Weight", pour le LP "Easy Rider Soundtrack" et la reprise de Joan Baez de "The Night They Drove Old Dixie Down" en 1971.

Le producteur John Simon est souvent cité comme le "sixième membre" du groupe pour produire et jouer sur "Music from Big Pink", Co-produisant et jouant sur "The Band", et jouant aussi sur l'album de réunion de 1993 intitulé "Jericho".

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A la fin de l'Eté 1965, Bob Dylan étant à la recherche d'un groupe d'acompagnement pour sa première tournée "électrique" aux Etats Unis, Levon And The Hawks sont alors recommandés par le chanteur de Blues John Hammond qui, plus tôt cette année-là, avait utilisé Helm, Hudson et Robertson sur son Album "So Many Roads", sur le label Vanguard.
Vers la même époque, un de leurs amis de Toronto, travaillait comme secrétaire du manager de Dylan Albert Grossman. Son conseil à Dylan: "Tu dois voir ces gars-là".
Après avoir entendu le jeu du groupe et rencontré Robertson, Helm et Robertson, Dylan les invite à faire partie de son groupe.
Après deux concerts en soutien de Dylan, par loyauté envers leurs frères d'armes, Helm et Robertson arrivent à convaincre Dylan d'engager tous les Hawks.
Dylan invite donc Levon And The Hawks à faire la tournée avec lui.

Le groupe est réceptif à l'offre, sachant que cela peut leur permettre de s'exposer plus largement, mais ils craignent en même temps que leur musique ne soit trop différente de celle de Dylan.
Ils sont, avant tout, un ensemble solide de Rhythm and Blues et savent que Dylan est surtout ancré dans un folk acoustique.
En outre, ils n'ont aucune idée de la manière dont Dylan est internationalement populaire.

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Avec Dylan, ils jouent toute une série de tumultueux concerts de Septembre 1965 à Mai 1966, marquant la transition finale de Dylan, du Folk vers le Rock.
Les tournées, parmi les plus établies de l'histoire du rock, ont également été marquées par l'utilisation abondante de méthamphétamines par Dylan.
Quelques-uns des Hawks, mais pas tous, l'ont même rejoint dans cet excès.
La plupart des concerts ont également rencontré le chahut des puristes de la Musique folklorique.
Helm est alors tellement touché par la réception négative qu'il quitte la tournée.
Il quitte le groupe temporairement et retourne dans l'Arkansas.
Pendant et entre les tournées, Dylan et les Hawks tentent, à plusieurs reprises, de faire des séances d'enregistrement, mais sans véritables résultats satisfaisants.
Les sessions d'Octobre et Novembre permettent quand même de sortir un simple utilisable "Can You please Crawl Out Your Window", mais deux jours d'enregistrement en Janvier 1966 pour ce qui est destiné à être le prochain album de Dylan, "Blonde on Blonde", se révèlent infructueux.
Toutefois, au moment des sessions de l'album, Dylan passe des studios de Columbia de New York à Nashville, et Robertson remplace Mike Bloomfield en tant que guitariste principal de Dylan.
Les autres membres des Hawks ne sont pas invités à Nashville, quoique "Blonde on Blonde" mentionne aussi Danko à la basse et Hudson aux claviers et au sax.
Dylan et le Band (sans Helm) s'installent à Woodstock, New York.
Ils louent une grande maison rose où ils écrivent et répétent de nouveaux morceaux.
Danko appélera Helm à se joindre à eux lorsque Capitol Records leur fera signé un contrat d'enregistrement.

Pendant que Dylan et The Band font une tournée mondiale en 1966, Helm passe une grande partie de cette période à travailler sur une plate-forme pétrolière dans le golfe du Mexique.

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Avec Mickey Jones à la batterie (qui remplace Sandy Konikoff, qui avait succèdé à Levon Helm), Dylan et les Hawks apparaissent au Free Trade Hall de Manchester, en Angleterre.
En Mai 1966, le concert devient légendaire quand, vers la fin du set électrique de Dylan, une personne du public crie "Judas!". Après une pause, Dylan répond "Je ne crois pas".
"Tu es un menteur!" puis il se tourne vers les Hawks et dit:"Play it fucking loud!" et ils se lancent tous dans une version acide de "Like a Rolling Stone".
La performance de Manchester a été largement piratée (et placé à tort au Royal Albert Hall). L'enregistrement de ce concert est devenu l'un des plus célèbres de la carrière de Dylan, souvent une source d'inspiration d'une réponse enthousiaste chez ceux qui l'entendirent.

Le 29 Juillet 1966, lors d'une pause dans les tournées, Dylan est blessé dans un accident de moto, et se retire dans une semi-retraite à New York.
Pendant un certain temps, les Hawks retournent jouer dans les bars et autre circuit de tournées, accompagnant des groupes et parfois même d'autres chanteurs (dont un bref passage avec Tiny Tim).
Dylan invite les Hawks à se joindre à lui à Woodstock, où ils enregistrent une influente série de demos très piratée, par la suite sortis sur le LP intitulé "The Basement Tapes".

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Réunis avec Helm, les Hawks commencent à écrire leurs propres chansons dans la grande maison louée qu'ils nomment affectueusement "Big Pink", à West Saugerties (près de Woodstock).
Quand ils entrent dans le studio d'enregistrement, ils n'ont toujours pas de nom pour eux-mêmes.
Les histoires varient quant à la manière dont ils adoptent finalement le nom de "The Band".
Dans "The Last Waltz", Manuel affirme qu'ils voulaient s'appeler soit "The Honkies", soit "The Crackers", mais ces noms avaient été rejetées par leur maison de disque.
Robertson suggèra alors que, pendant tout le temps passé avec Dylan, tout le monde faisait allusion à eux comme 'le band' et cela est resté.
Au début, ils n'aimaient pas trop ce surnom, mais ils finissent par l'aimer, pensant qu'il est à la fois humble et présomptueux.
Rolling Stone les qualifie même de "band de Big Pink".

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Leur premier album, "Music from Big Pink", sorti en 1968, est largement acclamé.
Il comprend trois chansons écrites ou co-écrites par Dylan ( "This Wheel's on Fire", "Tears of Rage", et "I Shall Be Released"), ainsi que "The Weight", dont l'utilisation dans le film "Easy Rider" a permis de rendre probablement cette chanson, plus connue.
Même si une continuité court certainement à travers leur musique, il y a des tendances stylistiques dans un certain nombre de directions.
Le premier disque d'un groupe si particulier se devait de contenir au moins une chanson 'psychedelique', et "Chest Fever" démontre certaines similitudes avec ce genre.
Contrairement à son jeu de guitare avec Dylan, Robertson opte pour un riff dans une approche plus modérée.

Après le succès de "Big Pink", le groupe part en tournée, apparaissant même au Festival de Woodstock (non inclus dans le film célèbre "Woodstock" en raison de complications juridiques) et une apparition avec Dylan au Royaume-Uni au Isle of Wight Festival (avec plusieurs chansons qui ont ensuite été inclus sur l'album "Self Portrait" de Dylan).

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Cette même année, ils partent pour Los Angeles pour enregistrer leur album suivant, "The Band", qui sortira en 1969.
Depuis son apparition et délibérément, par la rusticité de la couverture, des chansons et des arrangements à l'intérieur, l'album se démarque de la musique populaire des autres productions de ce moment-là.
Même s'il convient de noter que, par ce point, plusieurs disques, notamment celui de Dylan, "John Wesley Harding" et le "Sweetheart of the Rodeo" de The Byrds, avaient des mouvements stylistiques similaires.
Les chansons de "The Band" évoquent spécialement l'Amérique rurale de l'ancien temps, de la guerre civile ( "The Night They Drove Old Dixie Down") ou la syndicalisation des ouvriers agricoles ( "King Harvest (Has Surely Come)").

Ces deux premiers disques ont été produits par John Simon, qui était pratiquement un membre du groupe: il a aidé aux arrangements, et même joué des instruments occasionnels (du piano ou du tuba).
Simon a indiqué qu'il était souvent interrogé sur le caractère distinctif de la section de cuivres qui sonne de manière si efficace sur les deux premiers albums, les gens voulant savoir comment ils avaient atteint de tels sons mémorables.
Simon était un peu gêné d'admettre que, à côté de Hudson, un saxophoniste accompli, les autres n'avaient que des compétences de cuivres très rudimentaires, et avaient obtenu leur son tout simplement en utilisant de manière créative leur technique limitée.
Le magazine "Rolling Stone" prodigue des louanges au groupe à cette époque, en leur donnant plus d'attention que n'importe quel autre groupe peut-être dans l'histoire du magazine, les articles de Marcus Greil en particulier ont grandement contribué à la mystique du Band.
Le groupe a également été en vedette sur la couverture de Time Magazine du 12 janvier 1970.

Avec les œuvres de The Byrds et de The Flying Burrito Brothers, "The Band", parfois intitulé l''album brun", triomphe critique et commercial, a établi un modèle musical (parfois appelé 'Country Rock') qui plus tard sera amené à des niveaux encore plus élévés grâce au succès commercial d'artistes tels que the Eagles.
Les deux albums "Big Pink" et "The Band" ont également influencé leurs contemporains musicaux, Eric Clapton et George Harrison citant le Band comme une influence majeure sur leur direction musicale de la fin des années 1960 et début 70.
En effet, Clapton a, par ailleurs, révélé plus tard qu'il avait voulu se joindre au groupe.

Suite à leur deuxième album, le groupe entreprend sa première tournée comme tête d'affiche.
L'anxiété causée par la popularité a été particulièrement mise en évidence par le groupe dans ses chansons qui se tournent résolument vers des thèmes plus sombres de la peur et l'aliénation: l'influence sur leur oeuvre suivante est auto-explicative.

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"Stage Fright" (1970) qui est conçu par le musicien ingénieur producteur Todd Rundgren, est enregistré sur une scène à Woodstock, New York, mais, cette fois, l'unité légendaire du groupe s'effiloche et cela commence à se voir.
Sur ce disque semblable au précédent, "The Band", Robertson prend la majorité de l'écriture de chansons.
Toutefois, le style de la marque vocale des trois chanteurs principaux du groupe est beaucoup moins bien en vue sur ce travail.

Après l'enregistrement de "Stage Fright", The Band se trouve parmi les formations participant au Festival Express, une tournée de concerts au Canada par le train, qui inclut aussi les Rock Stars Janis Joplin et le Grateful Dead.
Dans le film documentaire de ce concert, sorti en 2003, Danko peut être vu complètement ivre participer à une jam session avec Jerry Garcia, Bob Weir et Joplin qui chantent "Ain't No More Cane" tous aussi ivres.

Vers cette époque, Robertson commence à exercer un meilleur contrôle sur le groupe.
Cela devient un point d'antipathie, en particulier entre Helm et Robertson. Helm chargeant Robertson avec autoritarisme et avidité, tandis que Robertson propose ses efforts accrus dans l'orientation du groupe, en grande partie en raison à certains des autres membres qui étaient peu fiables.
En particulier, Robertson insiste pour dire qu'il faisait de son mieux pour amadouer l'écriture de Manuel ou co-écrire plus de chansons, seulement pour ne pas voir les talents de Manuel dépassés par la toxicomanie.

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Malgré des problèmes de montage entre les musiciens, le groupe prend de l'avance avec son prochain album, "Cahoots" (1971).
"Cahoots" inclus des chansons telles que "When I Paint My Masterpiece" de Bob Dylan, "4% Pantomime", avec Van Morrison, et «Life Is A Carnival", cette dernière comportant un arrangement de cuivre d'Allen Toussaint.
La contribution de Toussaint est un ajout crucial au prochain projet du groupe.

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L'un de leurs albums les plus notables ultérieurement se trouve être l'album live "Rock of Ages" sorti en 1972, concert enregistré pendant le 'New Year's Eve' 1971/1972 soutenu par une Section de cuivre, sous forme assez exubérante. Les arrangements de cuivre sont écrits Allen Toussaint.
Bob Dylan apparaît sur scène pour le final du concert sur quatre chansons, dont une version de la chanson rare "When I Paint My Masterpiece".

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En 1973, le groupe sort "Moondog Matinee", un album de reprises.
Il n'y a aucune tournée de promotion de l'album, ce qui lui vaut des critiques quelque peu mitigées.
Toutefois, ils font l'ouverture pour le Grateful Dead pour deux spectacles d'Eté au Roosevelt Stadium de Jersey City, dans le New Jersey.
Ils ont également joué au légendaire Summer Jam à Watkins Glen.
Ce concert massif a eu lieu au Grand Prix Raceway à l'extérieur de Watkins Glen, New York le 28 Juillet 1973.
Le festival, qui a été suivi par plus de 600.000 amateurs de musique, a également présenté le Grateful Dead et The Allman Brothers Band.

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Ensuite, le groupe s'est reformé avec Dylan, d'abord à l'enregistrement de l'album de Dylan "Planet Waves", sorti en Janvier 1974, et ensuite pour la tournée "Bob Dylan and The Band Tour 1974", qui a joué 40 spectacles en Amérique du Nord au cours de Janvier et Février 1974.

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Plus tard cette année-là, l'album live "Before the Flood" a été publié, enregistré lors de cette tournée.

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L'année suivante parait "The Basement Tapes" toujours en accompagnemùent de Dylan.

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Le groupe sort ensuite "Northern Lights - Southern Cross", leur premier album composé entièrement de nouvelles chansons depuis "Cahoots" de 1971.
Les huit chansons ont été écrites exclusivement par Robertson.
Malgré des ventes plutôt pauvres, surtout en raison de la période prolongée d'inactivité du groupe, l'album est favorisé par les critiques et les fans.
Pour Levon Helm, dans son livre, ce disque était leur meilleur album fait depuis "The Band".
Les points forts de l'album passent par "Ophelia", sonnant très 'New Orleans' chanté par Helm, et "It Makes No Difference", que Rick Danko chante émotionnellement, qui sont tous deux joués en live dans "The Last Waltz".
Une autre chanson notable de l'album est un récit épique "Acadian Driftwood", qui sera également jouée pour "The Last Waltz", mais ne figurera pas dans le film.
L'album a également produit une plus grande expérimentation de la part de Hudson aux synthétiseurs, fortement mis en évidence sur "Jupiter Hollow".

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En 1976, Robertson était las des tournées.
Après avoir annulé certaines dates en raison d'une blessure cervicale grave dont souffrait Manuel après un accident de bateau au Texas, Robertson exhorte le groupe à se retirer de la tournée avec un massif concert pour le Thanksgiving Day le 25 Novembre à la Winterland Ballroom de San Francisco, en Californie.
Le concert a été organisé avec une nouvelle Section de cuivre avec des dispositifs réglés par Allen Toussaint, et une liste stellaire d'invités, dont Hawkins, Bob Dylan, Neil Young, Joni Mitchell, Muddy Waters, Dr. John, Van Morrison, Ringo Starr, Eric Clapton, Ronnie Wood, Paul Butterfield, et Neil Diamond.

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En raison d'obligations contractuelles, le groupe sort un album de plus après l'enregistrement de "the Last Waltz", bien qu'il soit sorti avant le film "The Last Waltz".
"Islands", sorti donc en 1977, était le dernier avec le line up classique du groupe. Il contenait un mélange d'originaux et de reprises.

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Le célèbre concert d'adieu mémorable a été immortalisé par le réalisateur Martin Scorsese.
Il a ensuite été arrangé avec des interviews, des enregistrements de performances sonores avec la chanteuse country Emmylou Harris ("Évangéline") et le groupe de Soul gospel The Staple Singers ("The Weight").
Paru en 1978, le coffret du film concert était accompagné d'un LP triple album.

Durant les années 1980, Levon Helm a reformé le Band à plusieurs reprises, sans Robbie Robertson, mais sans grand succès, le groupe tournant dans des lieux de plus en plus miteux.
En 1983, le groupe a repris les tournées. Plusieurs musiciens différents ont été recrutés pour remplacer Robertson et complèter le groupe.
Pendant une tournée, le 4 Mars 1986, Manuel se suicide dans sa chambre de motel en Floride.
Il a été révélé plus tard qu'il avait souffert pendant de nombreuses années d'alcoolisme chronique.
D'après l'autobiographie de Levon Helm, dans les derniers stades de sa maladie, Manuel consommait huit bouteilles de Grand Marnier par jour.
Le groupe continuant bon gré mal gré, jusqu'à la mort de Rick Danko en 1999, il participe au concert "The Wall Live in Berlin" en 1990 donné par Roger Waters, l'ancien bassiste de Pink Floyd

The Band donne un Concert à l'occasion du trentième anniversaire de carrière de Bob Dylan célébré à New York au Madison Square Garden en Octobre 1992.
Le groupe a aussi été le groupe d'ouverture pour le show final du Grateful Dead à Soldier Field, à Chicago, dans l'Illinois en Juillet 1995.

La place de pianiste de Richard Manuel a d'abord été prise par un vieil ami, Stan Szelest (qui est décédé peu de temps après), puis par Richard Bell. (Bell avait joué avec Ronnie Hawkins, après le départ des Hawks, et il était plus connu en tant que membre du Janis Joplin Full Tilt Boogie Band).

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Le groupe se reforme avec Levon Helm, Garth Hudson, Richard Manuel, Rick Danko augmenté du guitariste Jim Weider; du claviériste Richard Bell, et du batteur Randy Ciarlante. Ils enregistrent "Jericho" en 1993, avec une grande partie des compositions traitée en dehors du groupe.
"Jericho" contient "Country Boy", le dernier enregistrement studio faite avec le regretté Richard Manuel (en 1985), et comprend une brochure de 18 pages avec des photos et des illustrations originales de Peter Max.

Le Juno Awards de 1989 a accueilli une réunion extraordinaire de plusieurs membres du groupe The Band lorsque The Band a été intronisé au Canadian Music Hall of Fame. Ce fut aussi l'année où Robbie Robertson a remporté trois prix pour son album "Robbie Robertson".

En 1994, Robertson apparait avec Danko et Hudson, pour la deuxième fois depuis que le groupe s'est séparé.
L'occasion était l'induction du groupe dans le Rock and Roll Hall of Fame.
Helm, qui a rivalisé avec Robertson pendant des années sur des accusations de compositions volées, n'était pas là.

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Le nouvel album, "High on the Hog" sorti en 1996, n'est pas aussi bon que "Jericho", mais il comporte quand même un certain nombre de moments stellaires. La clé du succès de l'album vient de l'interaction du groupe. C'est une joie de les entendre jouer après tout ce qu'ils ont vécu.

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Et enfin, "Jubilation", publié en 1998, avec des apparitions de guest stars comme Eric Clapton et John Hiatt, L'album a été enregistré dans la grange de Levon Helm à Woodstock, au Printemps de 1998. C'est un disque moyen qui semble avoir perdu son âme en route...

Le 10 Décembre 1999, Rick Danko meurt pendant son sommeil à l'âge de 56 ans.
Il avait été un vieil utilisateur de drogue dans le temps.
En 1997, il avait été rendu coupable d'avoir tenté d'introduire clandestinement de l'héroïne au Japon.
Il avait dit au président du tribunal qu'il avait commencé à utiliser les médicaments (avec prescription de morphine) pour lutter contre des douleurs à vie résultant d'un accident automobile en 1968.
L'autopsie n'a pas révèlé de drogue dans son organisme au moment de sa mort.
Après le décès de Rick Danko, le groupe s'est séparé définitivement.

Le 15 Juin 2007, le claviériste Richard Bell est mort de myélome multiple.

Tous les membres survivants du groupe sont demeurés actif dans la musique à un degré ou un autre.
Robertson est devenu producteur de musique. Il écrit des musiques de films (superviseur de la musique pour plusieurs films de Scorsese).
Helm a reçu de nombreux éloges pour ses débuts d'acteur dans "Coal Miner's Daughter", un film biographique sur Loretta Lynn.
En 2007, Helm a publié un album appelé "Dirt Farmer", qui a reçu une Grammy Award du meilleur album folk traditionnel le 9 Février 2008.
"Electric Dirt" qui le suit en 2009, a également remporté un Grammy Award.
Helm effectua régulièrement des concerts dans sa grange à Woodstock, New York.
Il est mort le 19 avril 2012 d’un cancer...

Discographie:

Avec Bob Dylan

Planet Waves (1974)
Before the Flood (1974)
The Basement Tapes (1975)
The Bootleg Series Vol. 4: Bob Dylan Live 1966, The "Royal Albert Hall" Concert (1998)

The Band

Music from Big Pink (1968)
The Band (1969)
Stage Fright (1970)
Cahoots (1971)
Rock of Ages (live, 1972)
Moondog Matinee (1973)
Northern Lights - Southern Cross (1975)
Islands (1977)
The Last Waltz (live/studio, 1978)
Jericho (1993)
High On The Hog (1996)
Jubilation (1998)

source: wikipedia
Dernière édition par alcat01 le 16 Mar 2014, 12:31, édité 1 fois.
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Re: THE BAND (Bio)

Messagepar alcat01 » 16 Mar 2014, 00:29

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Re: THE BAND (Bio)

Messagepar nunu » 16 Mar 2014, 11:40

T'a oublié au tout début, dans les dates le décès de Helm.

Et dire qu'il ne reste plus que 2 membres de ce groupe de légende. Hudson ne fait plus rien ou presque et Robertson, ils sort des mauvais disques (dommage vu son talent)
Bono se pointe vers moi et me dit « Ça va fiston ? » Je ne suis pas ton fiston, connard. Ce mec là a fait un ou deux bons disques, mais de là à m'appeler fiston... (Liam Gallagher, 1995)
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Re: THE BAND (Bio)

Messagepar alcat01 » 16 Mar 2014, 12:32

nunu a écrit:T'a oublié au tout début, dans les dates le décès de Helm.

Et dire qu'il ne reste plus que 2 membres de ce groupe de légende. Hudson ne fait plus rien ou presque et Robertson, ils sort des mauvais disques (dommage vu son talent)


Merci, nunu! :coucouz:
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