ZZ TOP (Bio)

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ZZ TOP (Bio)

Messagepar alcat01 » 03 Fév 2013, 21:51

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ZZ Top est un groupe de Rock Américain originaire de Houston, au Texas.
Formé le 20 Juin 1969, le groupe est aujourd'hui composé du guitariste chanteur Billy Gibbons (né William "Billy" Frederick Gibbons le 16 Décembre 1949 à Houston), surnommé Reverend Willie G ou KingBilly, du bassiste chanteur Dusty Hill (né Joe Michael "Dusty" Hill le 19 Mai 1949 à Dallas au Texas) et du batteur Frank Beard (né Frank Lee Beard le 11 Juin 1949 à Frankston, au Texas).

Le son des débuts de ZZ Top était profondément enraciné dans le Blues, mais il finit par présenter, au fil du temps, des influences contemporaines.
Tout au long de sa carrière, le trio a maintenu un son basé sur le support de la section rythmique omniprésente sans faille de Hill et Beard accentuée par la guitare de Gibbons et un style vocal assez particulier.
Les paroles ont souvent donné des preuves de l'humour du groupe et thématiquement; il se concentre sur des expériences personnelles et des insinuations sexuelles.

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ZZ Top incorporera des influences New Wave et Punk dans leur son et leurs performances, et embrasseront une image plus emblématique, avec Gibbons et Hill portant sportivement de longues barbes sur la poitrine et des lunettes de soleil. L'expérimentation similaire continuera pour le reste des années 1980 et 1990 avec des niveaux variables de succès.

En gardant les mêmes membres depuis plus de quarante ans, ZZ Top a publié 15 albums studio et ils sont parmi les groupes Rock les plus populaires, ayant vendu plus de 50 millions d'albums à travers le monde, la moitié de ce chiffre concernant les États Unis seulement.
Ils ont remporté trois MTV Video Music Awards, et en 2004, ils ont été intronisés au Rock and Roll Hall of Fame.
VH1 classe ZZ Top au numéro 44 dans sa liste des "100 plus grands artistes de Hard Rock".
Ils ont joué pour de nombreuses activités caritatives et recueilli un million de dollars pour le Delta Blues Museum de Clarksdale, dans le Mississippi.

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L'origine toute légendaire de leur nom reste relativement obscure:
Certains affirment qu'il s'agit du nom du papier à cigarette utilisé à l'époque par les membres du groupe.
Pour d'autres, le groupe aurait pris ce nom pour que leurs albums soient toujours les derniers dans les bacs à disques (vinyls à l'époque) de tous les disquaires (le classement dans ces bacs étant le plus souvent alphabétique).
Une rumeur persiste par ailleurs quant au fait qu'il s’agirait plutôt tout simplement d'une faute de frappe, le groupe devant s'appeler initialement "22 top" et non "zz top".

L'explication, a priori officielle vient de Billy Gibbons, qui avait formé the Moving Sidewalks en 1966. Celui-ci aurait suggéré "ZZ King" comme un nom potentiel pour le groupe après avoir regardé les affiches de ZZ Hill et BB King sur son mur d"appartement.
Ils auraient donc d'abord choisi "ZZ King" mais cela ressemblait encore beaucoup trop à l'original, et le groupe opte finalement pour "ZZ Top" parce que BB King était "on the top" (en haut).
Dernièrement, le groupe a cependant déclaré dans le magazine français 'Guitare Extrême', que leur nom viendrait de la bière Corona Light, le L de Light ressemblant à un Z.
Ils en auraient donc retourné deux pour obtenir le célèbre double Z. Ces diverses explications ne font qu'ajouter à la confusion générale mais connaissant l'humour des trois compères, cette profusion d'explications doit aussi être surtout vue comme une sorte de plaisanterie récurrente de leur part.

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Toujours est-il que ZZ Top se forme initialement en 1969 avec Gibbons, le bassiste claviériste Anthony Barajas et le batteur percussionniste Peter Perez.

Après plusieurs incarnations, dont le line up Gibbons, Lanier Greig aux claviers et le batteur de the Moving Sidewalks Dan Mitchell, le groupe est signé pour London Records par le manager Bill Ham, et il sort deux singles: "Salt Lick" and "Miller's Farm".
Peu de temps après, Greig et Mitchell quittent le groupe et sont remplacés par Billy Etheridge et Frank Beard. Etheridge quitte à son tour le groupe en Janvier 1970, et il est remplacé par Michael "Cadillac" Johnson qui sera remplacé par Dusty Hill le mois suivant...

Billy Etheridge raconte:
"Pour la petite histoire, je n'ai pas été viré de ZZ Top pour être 'une mauvaise influence sur Frank Beard'. J'avais reçu un appel de mes deux vieux copains Jimmie Vaughan et Doyle Bramhall afin de revenir à Dallas pour jouer du blues avec mes potes. Après leur avoir parlé, je quitte le groupe. Je l'ai fait juste avant que le groupe ne signe avec London Records. Je ne voulais pas être lié à un contrat avec ce groupe particulier à ce moment-là. Je n'ai que le plus grand respect pour Billy, Frank, et Dusty".

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Les membres du line up finalisé, Billy Gibbons, Dusty Hill et Frank Beard ont une vingtaine d'années à la création du groupe.
Gibbons avait fait partie du groupe de Blues Psychédélique The Moving Sidewalks où son touché guitaristique bluesy, reconnaissable à la première note, avait fait fureur. Hill et Beard quant à eux avaient fait partie du groupe American Blues.

À cette époque, ils n'avaient pas encore adopté les barbes surdimensionnées qui feront leur succès et arboraient un style tout ce qu'il y a de plus Texan avec le Stetson et les santiags.

ZZ Top effectue officiellement son premier spectacle le 10 Février 1970 à Beaumont, au Texas.

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Modelé en un groupe professionnel par le manager Bill Ham, ils sortent le 16 Janvier 1971 un premier album appelé "ZZ Top's First Album", au son résolument Blues, qui est publié en Janvier 1971, et un single "(Somebody Else Been) Shakin' Your Tree", qui atteint le numéro 50 dans le Billboard Hot 100.
Gibbons n'a jamais caché qu'il est avant tout un bluesman, même si on retrouve dans la musique du groupe des influences Rock évidentes avec notamment plusieurs reprises d'Elvis Presley ("Jailhouse Rock" et "Viva Las Vegas") ainsi que le psychédélisme (la reprise de The 13th Floor Elevators, "Reverbation" sur la compilation "Tribute to Rocky Erickson").
En établissant leur attitude et leur humour, ZZ Top incorpore du Boogie, du Hard Rock et des influences de Southern Rock dans leur son.
Sur le plan thématique, l'album est vif, enjoué et parfois impétueux, un vrai délice pour les amateurs de blues-rock.
Rempli d'expériences personnelles du groupe et d'insinuations sexuelles qui sont devenues l'image centrale du groupe. S'inspirant de Fleetwood Mac, ZZ Top avait enregistré l'album au Robin Hood Studios à Tyler, au Texas.

Le son de guitare de Billy Gibbons est excellent et il tire riff assassin après riff assassin et solo après solo.
Cet album est une fantastique initiation à leur style Boogie Rock. Bien qu'il ne dispose encore pas des grands succès qui sont devenus leurs futures cartes de visite, il crée leur son, leur attitude et leurs caprices. Le songwriting est déjà originale en lui-même, car ils utilisent de façon intelligente le doubles sens dans leur répertoire sexuel. Chaque chanson frappe juste et fort!
C'est un disque de Blues Rock un peu graveleux avec beaucoup de guitare fuzzy, une joyeuse section rythmique et un son âpre qui a des tripes.
Il reste certainement l'un de leurs albums les plus rudes et les plus bluesy car le groupe composé de bons musiciens manque parfois de variété.
Avec l'imagerie fantastique et un son unique qui lui est propre, ce disque est le type même de l'enregistrement qui fait rebondir ce chef-d'œuvre du Bues Rk au son brut de décoffrage et sale.
Cet album est littéralement bluffant: Il n'y a pas une seule chanson faible et on grand nombre de leurs meilleures chansons à venir ne sont pas par hasard comme "Brown Sugar", où cela sonne comme s'ils avaient construit la chanson entière autour d'un riff de guitare, ce qui compense le manque de beaucoup de contenu lyrique intelligent.
A noter la contribution non négligeable de Dusty Hill qui ne semble plus faire grand-chose aujourd'hui, sauf quand ils ont besoin de quelqu'un pour imiter Elvis Presley sur des reprises du king.
Il avait pourtant l'une des voix les plus bluesy, en particulier sur le titre "Goin 'Down To Mexico".
Il est donc étonnant de voir Billy Gibbons reprendre la plupart des vocaux au fil des dernières années car la voix de Dusty Hill est tout à fait tonitruante sur cet album!

Le radiophonique "(Somebody Else Been) Shaking Your Tree" est un bon début pour ce grand album. C'est un excellent morceau de Blues Rock avec une guitare country et de belles harmonies vocales où la guitare de Gibbons sonne très claire sur cette composition très agréable.
"Brown Sugar", dont l'intro impressionnante avec juste la voix et la guitare de Billy avec solo de tueur et riffs âpres, est une des meilleures chansons de Blues de ZZ Top. Elle possède exactement le genre de son 'brut' qui alimente tout l'album "Brown Sugar" est, à l'origine, le nom donné aux belles femmes noires.
L'excentrique "Squank" est un super Hard Rock au laidback groovant dont les paroles sont assez bizarre. Le travail de la guitare avec un peu de pédale wah-wah.se combine bien avec la batterie et la section rythmique.
Le groupe n'a pas peur non plus d'être un peu Heavy au niveau du riff, avec "Goin' Down to Mexico" qui présente un surprenant côté Britannique à leur Blues Rock! Un peu comme la première chanson Rock de ZZ Top, elle s'alimente aux sources du Blues, mais dans le fond, c'est du Rock. On peut certainement dire que Billy était un fan de Black Sabbath pendant ce même temps! Et les voix se marient parfaitement avec les instruments.
En outre, on trouve sur cet album beaucoup plus de ballades lentes que sur la plupart des prochains albums, et après un bon Rock, c'est un retour vers une grande chanson de Blues, ou plutôt de Bluesgrass Rock plaintif, "Old Man", qui est un brûlot au tempo lent avec beaucoup de Soul. Comme pour "Squank", les paroles sont un peu bizarre.
"Neighbor, Neighbor" est un morceau de Rock assez banal mais l'orchestration est toujours au top
Comme le titre l'indique, "Certified Blues" est un joli petit Blues qui deviendra un standard du Blues Rock
Un autre standard Blues Rock de charme,."Bedroom Thang" est une superbe chanson dans la cohérence démontrée par les musiciens à jouer ensemble.
"Just Got Back From Baby's" est ce que devrait toujours être un Blues Rock, c'est à dire juste la combinaison parfaite d'une guitare géniale et d'un swing bluesy.
La belle chanson de cloture "Backdoor Love Affair" raconte les aventures d'un homme de porte dérobée! Il s'agit d'une chanson de Blues avec juste la bonne dose de Rock pour en faire une finition fantastique.

Pour un premier album, ZZ Top frappait fort d'entrée, et le groupe n'allait pas tarder à recommancer l'année suivante avec "Rio Grande Mud".

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En 1972, ils assurent la première partie de plusieurs shows des Rolling Stones en soutien de "Exile On Main Street", mais surtout, après un premier album n’a pas eu un gros succès commercial, ils en sortent un deuxième intitulé "Rio Grande Mud" qui, avec "Francine", leur permet enfin de connaitre le haut des Charts.
De "Francine" à "Down Brownie", Billy Gibbons, Dusty Hill et Frank Beard annoncent la couleur: leur Blues, la musique qu'ils se sont forgée petit à petit dans campagnes texanes ou à Houston même.
Le titre de l'album est évidemment inspiré par le Rio Grande ('grande rivière' en Espagnol), la rivière qui forme la frontière entre le Mexique et le Texas.

Ainsi, après tant de concerts donnés un peu partout aux Etats Unis, les galères, pour eux, sont enfin terminées.
Ce n'est pas encore le Hard Rock ou l'Arena Rock, mais des trucs très roots.
Sur cette album, Dusty Hill chante très peu en lead vocal et c'est bien dommage car il ajoute toujours de l'enthousiasme pour la musique et c'est une excellent chanteur. Et Billy Gibbons est un grand chanteur de blues guttural, mais son style ne fonctionne pas toujours sur les morceaux.

A nouveau produit par Bill Ham, "Rio Grande Mud" est du très grand ZZ Top avec une certaine mainmise de Billy Gibbons.
Et ZZ Top prouve qu'il peut poursuivre ses expérimentations plus avant tout en gardant ses influences assumées. Car si le Blues reste la base incontournable des compositions du groupe, il se voit à nouveau enrichi de nombreux éléments venus de différents horizons.
En fait, ZZ Top confirme tous les espoirs donnés par son premier disque, avec ce mélange unique de bons Rock et Blues Rock qui commence à faire sa réputation.
Là, on a affaire à un très grand disque de Blues Rock: De "Francine" à "Down Brownie" en passant par l'incroyable "Just got paid", le jouissif "Bar BQ", l'insstrumental en folie "Apologies to pearly" et le monumental "Sure got cold after the rain fell"!

Malheureusement, il n'est pas aussi connu qu'il ne mériterait de l'être car c'est l'un de leurs meilleurs albums, avec de bonnes chansons et une excellente musicalité. Cet opus révèle quel excellent guitariste est Billy Gibbons: l'un des guitaristes les plus savoureux du circuit et ses parties de slide sur cet album rappellent un peu Elmore James.
Certains titres sont plus Blues Rock comme "Whyskey’n mama" ou "Down brownie", ou encore "Bar-B-Q", alors qu'avec "Chevrolet" se perpétue la tradition d’un Blues Rock plus exceptionnel, c’est ce qu’on appelle un standard.

Ainsi, "Rio Grande Mud" s'ouvre avec l'une de ses meilleures chansons, un étrange mélange de Teen-Pop et de Boogie, le groovy "Francine", chantée par le bassiste Dusty Hill, qui a un léger côté Pop des années 50 et qui bénéficie d'un riff irrésistible rendant l'ensemble aussi accrocheur que son refrain. Un classique!.
"Just Got Paid", au riff argileux, est un rugueux Blues Rock hard rockant, un autre classique avec une partie de guitare slide. C'est une sorte de Bues uptempo au ton résolument moderne.
Le lancinant "Mushmouth Shoutin'" est un Blues rugissant tout droit sorti du delta cher à Robert Johnson avec un excellent harmonica joué par Billy Gibbons signé Gibbons / Ham (un plaggiat flagrant du classique de Rice Miller "Crazy 'Bout You Baby", enregistré par beaucoup de monde de Muddy Waters à Lightnin' Slim)!...
Autre élément incontournable, le joli petit Rock funky "Ko Ko Blues" à la rythmique tourbillonnante et à la basse écrasant tout sur son passage. Son groove trépidant possède un pont irrésistible dans les chœur "...if I could get to see her, she'll set me sooouul on fire...", et Gibbons met un peu de grognement dans le mot 'sooouul'. Cette chanson a aussi un excellent passage instrumental où il joue de l'harmonica et de la guitare en même temps.
Puis vient "Chevrolet", une autre chanson où se mélange la Pop, le Rock et le Blues avec une légère sensation Pop des années 50, et elle a de bonnes paroles à propos les balades en voiture. Le chœur de ce morceau est vraiment très accrocheur: "Hallelujah! Hallelujah! Riiide Myy Cheeev-Roleeeeet" et, comme sur "Francine", Dusty Hill se dédouble toujours dans les chœurs à bon escient... N'oublions pas que les trois amis sont de grands amateurs de voitures!
Enfin, "Aplogies to Pearly" dédiée à la favorite de Billy Gibbons, sa célèbre Pearly qui est une Gibson Lespaul qui le suit depuis plus de 40 ans à laquelle l'excellent Billy rend un hommage plein d'humour. Ce petit morceau instrumental funky qui met en valeur le travail à la slide de Gibbons sur...une Stratocaster qu'il fut obligé d'utiliser, une partie de son matériel n'ayant pas été livré à temps pour l'enregistrement de ce titre qui propose un rythme plus Rock’n'Roll, des énormes solos et une maitrise parfaite.
Heureusement, la merveilleuse Pearly est de retour dès l'introduction du Boogie "Bar BQ", un brulôt Blues Rock up-tempo avec quelques passages enflammés avec riff rock'n'roll de la lead guitare.
La ballade qui brise le coeur "Sure Got Cold After the Rain Fell", Blues qui n‘a pas grand-chose à envier au "Blue Jean Blues" ni même à "Jesus just left Chicago", un Blues magnifique, à pleurer, est un lent morceau bluesy absolument fascinant qui progresse au fur et à mesure grâce au travail magistral de Billy à la guitare
Le Hard Rock percutant "Whiskey'n Mama" possède pas mal de similitude avec "Precious and grace" qui se trouve sur l'album suivant.
Enfin, le désinvolte "Down Brownie", avec un mid-tempo légèrement syncopé, vient conclure l'ensemble avec Dusty Hill de retour au chant.

Ce disque est agréable à écouter du début à la fin, pas une seule mauvaise chanson, mais ce n'est pas non plus véritablement un chef-d'œuvre, mais plutôt juste une collection très intéressante de morceaux de Rock 'n' Roll et de Blues Rock.
"Rio Grande Mud" reçoit des critiques favorables et des passages radiophoniques limités. Il atteint le numéro 104 au Billboard 200.
Le single tiré du disque, "Francine" / "Down Brownie" atteint le numéro 69 dans le Billboard Hot 100.
Après la tournée de promotion de l'album, ZZ Top sort "Tres Hombres" en 1973.

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Les musiciens de ZZ Top réussissent enfin en tant qu'artistes scèniques, devenant connus des amateurs comme "that little ol' band from Texas" et leur album "Tres Hombres" propulse le groupe sur la scène nationale et fait d'eux de véritables stars.
"Tres Hombres" ("trois hommes" en espagnol) marque la première fois où le groupe a travaillé avec l'ingénieur Terry Manning, ce qui s'est avéré une combinaison réussie car cette publication a été la première percée commerciale du groupe.
Ce disque que beaucoup de fans considèrent comme leur meilleur, dont est issu le titre devenu l’un des plus grands classiques du Rock, le morceau culte très Boogie: "La Grange", qui a été écrit au sujet d'un bordel de La Grange, au Texas, est l'un des meilleurs albums de Classic Rock.
C'est peut-être le meilleur album de ZZ Top car le son et la plus haute qualité du songwriting et du matériel sont pratiquement parfaits.
C'est un mélange de Texas Blues, de Gospel et de Hard Rock et le son de ce disque "terreux et infectieux' est le résultat direct du mélange d'une section rythmique sans faille conjuguée au ton 'grognon' de la guitare de Gibbons.
"Rio Grande Mud" était presque aussi bon, mais "Tres Hombres", entraîné magistralement par la guitare de Billy Gibbons, obtient un avantage parce que les morceaux sont plus instantanément mémorables et sont tous de haute qualité (pas un seul moment faible, seulement des bons Rocks classiques). Les chansons sont toutes courtes et percutantes et presque toutes sont devenues des classiques.
"Tres Hombres", le premier Top Ten de ZZ Top est, de toute évidence, l'un des meilleurs albums blues rock produits jamais enregistrés. Il a un groove sale et sexy grâce à la hargne de la guitare de Billy Gibbons et de la section rythmique de Dusty Hill et Frank Beard et tout brille à travers leur humour, leurs attitudes et leur musicalité, sans aucun faux-semblant artificiel.
De la folie de "Master Of Sparks" au style Southern soul de "Have You Heard?", c'est un album très cohérent.
C'est sur cet album que le groupe a fini par parfaire son son, et il s'est engagé à livrer un Blues Rock tueur après l'autre.
C'est pourquoi cela a provoqué le Hit stellaire du groupe, "La Grange" qui n'a pas atteint le Top 40, mais il s'en est approché et c'est aujourd'hui fort justement un élément de base pour les radios de Classic Rock.
"Waiting for the Bus/Jesus Just Left Chicago" et "Beer Drinkers and Hell Raisers" sont essentiellement du torride ZZ Top, de simples Blues Rocks. En fait, c'est ce à quoi l'album ressemble entièrement avec "Master of Sparks", "Move Me on Down the Line" ou "Precious and Grace".

"Tres Hombres" s'ouvre par la saga ouvrière de Blues Rock "Waitin' For The Bus", qui se prolonge en "Jesus Just Left Chicago", un compte rendu bluesy du Messie voyageant à travers le pays. Ce medley est un classique de ZZ Top qui se classe jusque là avec le meilleur de tout ce qu'ils ont jamais fait:
"Waitin 'For The Bus" est l'un des meilleurs morceaux de l'album, un classique avec un énorme riff de guitare agréable et une bonne musicalité. Il dispose également d'un solo de guitare incroyable par Billy Gibbons et le chant combiné de Billy Gibbons et Dusty Hill et "Jesus Just Left Chicago" est un morceau de Country chanté par Billy Gibbons.
"Beer Drinkers And Hell Raisers" est positivement le meilleur morceau de l'album. C'est l'une des plus grandes chansons Rock jamais joué dans les années 70, et l'un des premiers morceaux à afficher le plein potentiel de ZZ Top. C'est surtout un hymne à la guitare enthousiaste où Gibbons et Hill se partagent les vocaux.
"Master Of Sparks" (une course folle dans un pickup), un bon petit Rock chanté par Billy Gibbons et "Precious And Grace" (une course folle avec deux auto-stoppeuses effrayantes) sont deux mésaventures sauvages.
"Hot, Blue, And Righteous" est un Blues lent, une ballade chantée par Billy Gibbons, Dusty Hill et Frank Beard
"Move Me On Down The Line", toujours chantée par le trio est beaucoup plus vivante que la chanson précèdante.
"Precious And Grace" chantée par Billy Gibbons, sonne tout à fait comme un hommage aux speedballs, car les habitudes de Billy ont toujours été gardées au calme, mais il a écrit à leurs propos à tout moment.
Puis vient la chanson sur le meilleur petit bordel du Texas ("They gotta lotta nice girls!") "La Grange" qui est un classique du Blues Rock Boogie avec des solos de leadguitare brûlants, une basse jouée durement et la batterie lourde de Frank Beard. "La Grange" donne une expérience très différente de celle du reste de l'album, parce que nous entendons la voix de Frank Beard pour la première fois en lead. C'est la chanson réfèrence de ZZ Top et le nirvana pour tout fan de guitare Blues Rock.
"Shiek", chantée par Billy Gibbons, est assez intéressante par ses accords de guitare de style Jimi Hendrix, sans oublier les trente secondes de la basse combinée au tintement d'une cloche à la fin.
Et la dernière chanson, "Have You Heard", est une autre chanson Country chantée par le trio est un Rock classique de ZZ Top qui comprend quelques jolis passages de slide guitare et des harmonies vocales bluesy.

L'album atteint le Top Ten tandis que le Hit single "La Grange" se classe numéro 41 dans le singles chart.
En 2003, l'album a été classé au numéro 498 sur la liste des 500 plus grands albums de tous les temps de Rolling Stone Magazine.
En 2012, l'album se classait au numéro 490 sur la liste révisée. L'album atteint le numéro 8 dans le Billboard 200.

Le single tiré de l'album, "La Grange" / "Just Got Paid" a atteint le numéro 41 dans le Billboard Hot 100, mais sur les stations d'album Rock "Waitin' For the Bus "et" Jesus Just Left Chicago" étaient très populaires et ont été joué autant que "La Grange", et depuis que "Waitin' For The Bus" s'enchaîne avec "Jesus Just Left Chicago", ils sont généralement joués ensemble.

Lors de la tournée suivante, le groupe joue ses concerts à guichets fermés aux Etats Unis et ZZ Top enregistre les morceaux live au cours de cette tournée pour l'album "Fandango!" paru en 1975.

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ZZ Top bat le fer pendant qu'il est chaud, ce qui entraîne la sortie d'un nouvel album mi-live, mi-studio, en 1975, intitulé "Fandango!".
Le disque est divisé entre d'un côté, la face 1, avec des titres live et de l'autre, la face 2, composée de superbes enregistrements studio et il montre exactement ce qu'est la puissance d'un power trio.

La première face est un bon set live enregistré à New Orleans et elole donne un exemple de leurs fantastiques spectacles à l'époque, comme l'indique le brulôt de "Thunderbird", la reprise sans effort de "Jailhouse Rock", ou le matraquage sans concession de "Backdoor Love Medley".

"Fandango!" s'ouvre donc avec un Rock de feu "Thunderbird", puis vient à une reprise assez groovy du "Jailhouse Rock" d'Elvis.
Enfin un long medley intitulé "Backdoor Medley" composé de plusieurs chansons, dont, bien sûr "Backdoor Love Affair" et "Mellow Down Easy" de Little Walter qui met en valeur les prouesses vocales de Gibbons.
Tous ces morceaux live sont bons et montrent les prouesses musicales du groupe, mais ils auraient certainement été mieux servis en sortant sur un album entièrement live!
La seconde face, constituée exclusivement d'enregistrements studio est tout simplement énorme: Le set démarre directement par les superbes riffs Rock de "Nasty Dogs and Funky Kings". Cette chanson est devenue une légende car des groupes comme Gov't Mule et The Sword en ont fait des reproductions fidèles. Ce morceau possède un beat funky agréable qui est la marque de fabrique de ZZ Top.
Suit leur meilleur morceau de Blues, le slow brulant "Blue Jean Blues" qui est de loin certainement la meilleure chanson de l'album. C'est un morceau lent et bluesy qui révèle un très bon jeu de guitare de Gibbons avec un solo énorme.
Le rock intimiste très popisant "Balinese" est un morceau particulièrement savoureux avec quelques très bonnes harmonies vocales, et c'est une des chansons les plus sous-estimées du groupe.
Ces deux chansons sont deux piliers de tous les concerts du groupe...
"Mexican Blackbird" est l'une des chansons les plus folles que le groupe ait jamais écrit, car elle est assez crispante à écouter en raison du chant de Gibbons avec un accent nasillarde exagéré du sud et c'est la guitare qui sauve la mise.
La solide "Heard It On The X" est une autre jam incendiaire avec un peu de guitare slide de la part de Billy Gibbons. C'est un Rock très convaincant qui n'est pas loin d'être la meilleure chanson de "Fandango!".
Et bien sûr, enfin, l'album se termine par le Hit single "Tush". En seulement deux minutes, ce morceau illustre toutes les caractéristiques de ZZ Top, les paroles ludiques, l'atmosphère brute, et la sexualité du chant.

Bien que "Fandango!" ne soit pas le meilleur album de ZZ Top, il représente le groupe au sommet de son pouvoir et c'est un grand album, dans l'ensemble.
Le disque révèlant les prouesses musicales du groupe dans un show passionnant pour le public, atteint le Top Ten alors que son single, "Tush" culminera au numéro 20 dans le Billboard Hot 100.

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L'usure des tournées constante réussit finalement à ZZ Top.
Ainsi, au bout de quatre disques cohérents, le trio décide de bouleverser leur son.

Leur nouvel album "Tejas" (le mot espagnol moderne pour le Texas, l'État d'origine du groupe), publié à la fin Novembre 1976, n'a pourtant pas la même réussite que les précèdents opus. C'est un album assez solide qui sera malheureusement négligé alors qu'il montre une croissance très artistique. Le disque est produit par Bill Ham et enregistré et mixé par Terry Manning.

Le jeu de Gibbons est toujours aussi impressionnant. Il nous offre de très beaux riffs de guitare très subtiles sur presque toutes les chansons. Frank Beard forme une parfaite équipe avec Dusty Hill pour fournir le support rythmique indispensable aux envolées de Billy Gibbons.
Le son général est donc différent et c'est probablement l'album le moins Rock de ZZ Top, du moins de son époque. Gibbons, Hill et Beard explorent en fait un son plus Country Rock que leur habituel Blues Texan. Des chansons telles que "It's Only Love" et "She's a Heartbreaker" offrent un départ entraînant et rustique, avec des tons lap-steel et du violon sur la dernière. Même "Pan Am Highway Blues" a un côté Honkytonk. Ces efforts sont assez rares pour être signalés.
"Tejas" est, en définitive, le disque qui a mis le groupe en place en tant que musiciens et plus seulement trois gars qui essaient de faire sauter les amplis... C'est une oeuvre brillante et granuleuse avec quelques bons succès et, pourtant, il fut le plus pauvre au niveau des ventes de ZZ Top au cours d'une carrière qui s'étend sur trois décennies.
C'est, cependant un grand album de Blues Rock plus graveleux qui n'a pas besoin de méga-Hits Pop, mais il est très solide, malgré tout. En fait, on ne retrouvera aucune chanson sur le "Greatest Hits" de ZZ Top, même si toutes sont bonnes car elles sont toujours autant mises en valeur par une excellente musicalité.

L'album commence avec un Rock bien bluesy intitulé "It's Only Love" et le deuxième morceau "Arrested for Driving While Blind" en est un autre. Ce sont pratiquement les deux meilleurs morceaux de cet album:
-"It's Only Love" est assez accrocheur et c'est un peu le précurseur de "I'm Bad, I'm Nationwide". Il fournit toujours le son millésimé ‘Texas Boogie’ du groupe. Cependant, ceux qui recherchent un "Tush" ou un "La Grange" devront probablement chercher ailleurs. Cette tentative pour atteindre les Charts sera un petit succès, atteignant même le numéro 44.
-"Arrested for Driving While Blind", le classique Boogie Texan à la saveur de barbecue est là. Ce grand succès, est un excellent exemple: trois minutes de stomp classique à la John Lee Hooker avec un peu de guitare plus que mordante de Gibbons. En outre, on trouve des ponts tout au long de l'album. C'est l'une des meilleures chansons de tous les temps. Billy Gibbons et sa Les Paul, avec son style unique, est monumental dans la dernière partie de la chanson.
Mais, comme dit précèdemment, il y a quelques petits changements au style du groupe, comme en témoigne le psychédélisme de l'excellent "El Diablo" au son plus Heavy. La fin, en particulier, très groovy, n'a jamais été entendu dans ZZ Top avant ou après. Elle évoque une quasi-solitude, un sentiment mystérieux. On pourrait presque croire "El Diablo" sorti d'un film de Clint Eastwood.
La véritable qualité de "Tejas" est sa fraîcheur, même encore aujourd'hui. Il suffit d”écouter des chansons comme "Arrested while driving while blind" et "Snappy Kakie".
A noter une chose très intéressante, c'est que les deux morceaux, "Enjoy and Get It On", et "Avalon Hideaway" sonnent comme l'Allman Brothers Band, et un peu comme Lynyrd Skynyrd.
Certaines des chansons sont beaucoup plus Heavy et plus rapides que dans les précèdants opus, comme, par exemple, "Ten Dollar Man". Il suffit d'en écouter les 'étincelles' harmoniques qui s'envolent dès l'intro qui est un grand échantillonnage du son brut de Gibbons où celui-ci a un toucher bluesy presque troublant. "Ten Dollar Man" parle d'un trafiquant / dealer de drogue proxénète et des sensations à bas prix disponibles dans la rue.
"Pan Am Highway Blues" en est un autre exemple car ZZ Top est toujours à son meilleur avec des chansons qui ont un son plus Heavy et un superbe riff, ce qui est encore le cas avec "Pam Am Highway Blues".
"Avalon Hideaway" raconte une histoire macho au sujet du jeu dans un endroit mal famé, un trou perdu au fin fond de nulle part.
En outre, on découvre une certaine influence plus Country dans le son Honky Tonk de "She's A Heartbreaker".
Le véritable son nouveau se trouve dans "Asleep in the Desert" qui cloture l'album: doux, classique, presque... sophistiqué. Ce morceau est un doux instrumental surprenant qui sonne comme aucune autre chanson de ZZ Top avec un beau travail à la guitare classique et c'est un côté de ZZ Top dont on ne soupçonnait pas l'existence.
C'est presque du pur flamenco, avec un jeu de guitare de très bon aloi avec son ton relaxant, et sans aucun doute le meilleur travail artistique jamais enregistré par le groupe. Bref, un joyau caché. Ces gars-là sont réellement de vrais musiciens.

Ce disque, à sa sortie, ne reçoit pourtant pas un accueil aussi positif que leurs efforts précédents, même si l'album se classe, malgré tout, au No.17 dans le Billboard Pop Albums chart.
Dans son ensemble, "Tejas" est un disque fidèle aux racines de ZZ Top et il continue à résister à l'épreuve du temps.
En conclusion, c'est un très bon album hautement recommandé à tout fan de Rock Classique et, bien sûr, aux fans de ZZ Top!

Ce disque, très agréable au demeurant, jette les bases de leur album studio suivant, "Deguello". Cependant, "Deguello" commencera la transition vers un son plus commercial et radiophonique, bien que "La Grange" et "Tush" aient déjà été des succès tout commerciaux.

ZZ Top poursuit son Worldwide Texas Tour pour la promotion de "Tejas", bien qu'ils aient été en tournée pendant sept ans. Le groupe décide de faire une pause de trois mois. Gibbons voyage en Europe, Beard part pour la Jamaïque, et Hill fait un tour au Mexique.
La rupture se prolonge même jusqu'à deux ans, au cours de laquelle Gibbons et Hill se laissent pousser la barbe sur la poitrine longueur:
Bill Ham convoque alors le trio, et lorsque les trois membres arrivent, ils remarquent que quelque chose a bien changé pendant ce temps-là. Ils avaient toujours eu un peu de poils sur le visage, Frank avait habituellement une moustache, tandis que Billy et Dusty portaient des barbes assez courtes.
Les choses étaient bien différentes maintenant. "Je marche dans la pièce, et je regarde un gars que je crois connaitre," dit Billy en riant. "Ma barbe a pris des proportions de paillasson. Et je me rends compte que Dusty avait fait la même chose". Ironie du sort, Frank Beard était le seul membre rasé de près, après avoir piraté la moustache et une barbiche de sorte qu'il serait présentable pour la réunion.

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Après trois ans de silence, le trio finit par se retrouvet en studio pour un nouveau label, Warner et il aura donc fallu attendre tout ce temps-là pour donner une suite à "Tejas" qui sera baptisée "Degüello" ('pas de quartier' en Espagnol) où ZZ Top sonne certainement comme un groupe qui n'a rien à perdre.

Et ainsi, la phase populaire du trio commence avec ce nouvel opus, sorti en 1979, qui est le premier sommet de la carrière de ZZ Top et c'est sans aucun doute le chef d'œuvre du groupe, un album définitif qui alie parfaitement leur Blues esthétique à leurs racines Hillbilly Rock, en résumé, c'est ZZ Top à son meilleur.
Différent de tous les albums précédents, ce disque introduit une sorte de nouveau mode de production, en élevant le Blues traditionnel et le Rock à des niveaux plus élevés et plus intéressants.
L'écoute de cet opuis est soniquement, harmoniquement, et certainement émotionnellement, chargé et puissant.
Le principal changement, et il est de taille, est que le groupe semble parfaitement maitrisé son sujet avec les voix et la basse incroyables, et il franchit un grand pas vers le son qui sera bientôt définitivement leur marque.
Le style brut et élégant du guitariste avec feeling bluesy authentique dans bien des solos est largement compensé par le travail de la section rythmique.
"Degüello" annonce la fin du ZZ Top classique car l'album marque la création d'un son plus 'moderne'. Désormais le trio entre dans sa phase axée principalement vers le show-biz. Adieu Stetson, santiags et look cow-boy. Dorénavant, Gibbons et Hill portent des lunettes de soleil, des barbes démesurées et ils créent même des chorégraphies.
Cet album classique de Modern Blues est l'un de leurs plus jolis enregistrements. Bien que le ton soit doux, le magnifique jeu du groupe est complètement professionnel et un grand nombre de chansons sont très fortes et Billy Gibbons a toujours eu un penchant pour les riffs rapides et savoureux car il est passé maître du phrasé de guitare. Pas uniquement un groupe de Blues, ZZ Top semble toujours avoir ce groove "Boogie" dans sa musique qui se traduit par une sorte de son quasiment Sudiste.
Les paroles ironiques et les voix sont parfaitement adaptées à la musique. Chaque chanson est un véritable bijou et l'ensemble est tout simplement génial! Si un disque peut être qualifié comme étant 'cool' c'est bien celui-là.
Dans les faits, l'album a un pied dans le Blues et le Boogie de leur son des années 1970, et déjà l'autre pied dans le travail fraîs et bluesy chic de la classe ouvrière de leur son des années 1980.
Cependant, le disque a des passages plus Hard, plus carrés et plus méchants que les albums précédents, et comme la production est aussi plus carrée, cela amplifie complètement l'humour et la perversité du trio.
Cet opus contient quelques-uns de leurs plus grands succès qu'ils continuent même de jouer en concert, comme "I Thank You", le blues 12 mesures de "She Loves My Automobile" et "Dust My Broom", le lisse "Cheap Sunglasses", et le sex-appeal de "Fool For Your Stockings".
Il parle toujours avec humour des odes à la bagnole, "She Loves My Automobile" et "Manic Mechanic", des collants des filles avec "A Fool For Your Stockings", et des lunettes noires Wayfarer de la marque Ray-Ban, le modèle distinctif de tout rocker qui se respecte avec "Cheap Sunglasses". rockant et bluesy. Rien de très intellectuel, mais joliment raconté, et pimenté de riffs savoureux, de cuivres brûlants et de courts solos de guitare bien ronds. Les Hits "I'm Bad, I'm Nationwide" et "Cheap Sunglasses" du ZZ Top par essence: cru, torride,

Disque de platine aux Etats-Unis, et premier grand succès international, il s'ouvre sur une vigoureuse reprise mélodique et funky du "I Thank You" écrite par David Porter et Isaac Hayes qui fait presque oublier la création originale de Sam And Dave, avec le son unique de ZZ Top. Chargée de guitare slide et chantée par Billy Gibbons, et c'est probablement la meilleure reprise qu'ils aient enregistré. Comme à peu près avec tout ce que fait Gibbons le pince-sans-rire, le son est sympa et c'est un excellent début d'album.
Le Blues jazzy "She Loves My Automobile" chanté par Dusty Hill est très plaisant aussi.
Mais la personnalité et la fraîcheur de ZZ Top s'épanouissent véritablement sur les chansons "I'm Bad, I'm Nationwide" et "Cheap Sunglasses".
Le point fort du disque s'appelle "I'm Bad, I'm Nationwide" chantée par Billy Gibbons:
"...Easin' down the highway in a new Cadillac
I had a fine fox in front, I had three more in the back
They sportin' short dresses, wearing spike-heel shoes
Smokin' Lucky Strikes and wearing nylons, too
Cause we bad, we nationwide
Yeah, we bad
...We Nationwide"
Tout un programme!
"A Fool For Your Stockings", exemple remarquable de la marque du Blues Rock Texan de ZZ Top, est une complainte d'amour sombre et maussade qui sonne bien dans la solitude de la nuit.
C'est l'un des meilleurs Blues lents du groupe, et les riffs de guitare ainsi que les paroles ironiques et sexy chantées par Billy Gibbons font de cette chanson un classique. Très bonne utilisation du solo martelé de guitare et les vocaux sont solidement bluesy. Il aurait pu facilement être un vieux standard du Blues.
Au milieu du voyage à travers cet album, le groupe franchit même la ligne psychédélique pour le trop oublié "Manic Mechanic", qui ne sera probablement jamais entendu ailleurs, et c'est bien dommage. C'est une chanson très étrange et tordue, chantée par Frank Beard, est pratiquement un instumental groovy qui sonne comme quelque chose que Zappa aurait pu écrire!
"Manic Mechanic" a un superbe son, guitare et basse, et quelques brins d'humour que seul ZZ Top possède. Il y a aussi du saxophone ajouté joué par les trois membres du groupe.
À bien des égards, l'album est une transition. Leur reprise du classique du Blues d'Elmore James "Dust My Broom", écrite à l'origine par Robert Johnson et chantée par Billy Gibbons fonctionne très bien.
La meilleure chanson de l'album est peut-être "Lowdown In The Street", aux choeurs vraiment cool est chantée par le duo Dusty Hill / Billy Gibbons.
"Hi Fi Mama", chantée par Dusty Hill, et disposant de saxophones Blues jazzy est en quelque sorte un croisement entre Jerry Lee et Little Richard, un fait que seul le groupe peut vraiment produire.
Et bien sûr, le super classique "Cheap Sunglasses" bluesy et sournois avec la foule criant et hurlant de plus belle, et c'est exactement le sens dans laquel ce groupe se dirige.
"Cheap Sunglasses" est une sorte d'empreinte génétique de ce qui est à venir et, à juste titre, l'une des chansons les plus célèbres et populaires de ZZ Top.
C'est surtout un funk menaçant qui possède un riff assassin et qui contient quelques excellentes parties de guitare de la part de Gibbons à la fin de la chanson. Les paroles sont superbes et les solos de guitare sont brillants comme seul le grand Billy Gibbons pouvait jouer!
L'album est complété par l’inquiétante complainte bluesy, "Esther Be The One", chantée par Billy Gibbons et Dusty Hill, qui est aussi une des meilleures chansons de l'album. C'est d'ailleurs du Slow Rock plutôt que du Blues.

"I'm Bad, I'm Nationwide", "Manic Mechanic", "Hi Fi Mama" et "Cheap Sunglasses" détiennent chacune un pouvoir musical incroyable, ce qui rend ce disque énorme.
"Deguello" est une étape clé et un classique, sur la route de l'avenir du groupe, car c'est avec cet album que le trio commence à développer une grande partie de sa 'personna'; elle sera plus développée sur "El Loco" et s'épanouira pleinement sur ​​"Eliminator".
Degüello est sans aucune contestation l'un des meilleurs albums de ZZ Top, et c'est certainement leur plus cool et le plus redoutable. C'est l'album où ZZ Top montre qu'il a ce qu'il faut pour passer de Southern Blues Rock stars à Pop megastars.
L'ère du clip achèvera de populariser ce ZZ Top new-look au point qu'ils se verront offrir un pont d'or par Gilette pour raser leurs poils à des fins publicitaires.
Le disque fait irruption dans le Top 40, atteignant le numéro 24. Chaque enregistrement qui suivra celui-ci deviendra de plus en plus commercial.
Le groupe reste une superbe attraction populaire et il fait une tournée de concerts pour la promotion de "Degüello".

En Avril 1980, ZZ Top fait sa première apparition en Europe, jouant pour le show de Rockpalast à la télévision allemande.

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Après bien des années passées à jouer un Boogie Blues Rock crasseux et sans fioritures, nos trois compères décident de passer à autre chose et en Octobre 1981, ils sortent un nouvel album appelé "El Loco".
Ce "El Loco" (fou furieux?) est donc considéré comme l'album du changement et une adaptation à l'air du temps. Le son est beaucoup moins rugueux, la production plus veloutée, c’est le début des superficielles années 80 avec des titres bien proprets et la musique est plus carrée et plus décontractée.

"El Loco" est produit par Bill Ham, et enregistré et mixé par Terry Manning. L'ingénieur du son Linden Hudson fut impliqué en tant que pré-producteur sur cet album, mais il n'est pas crédité pour l'ingénierie sur le morceau "Groovy Little Hippie Pad", qui a été utilisé sur le mixage final de l'album.
Ce disque annonce la fin du ZZ TOP bluesy, Rock, et parfois Country: on y trouve pour la première fois des ingrédients relativement surprenants dans deux titres: "Groovy Little Hippie Band" avec beaucoup de synthétiseurs et le Funky "Heaven, Hell or Houston", une sorte de précurseur de leur mégatube "Legs".
Il y a d'ailleurs beaucoup d'expérimentation, surtout au niveau des sons de guitare. Même la guitare de Billy Gibbons ne sonne plus très bien! Il tente dérespèrément de trouver une formule (magique!) mais le flop est d'autant plus retentissant. Peut-être est-ce le fait qu'il utilise une distortion simplement crunch, alliée à beaucoup d'effet chorus. Le son est Rock, certes, mais beaucoup plus synthétique.
Avant le passage au numérique par ZZ Top avec des albums comme "Eliminator" et "Afterburner", tous les albums précèdents avaient un son analogique, avec amplis à lampe, une véritable batterie, un groupe imbibé de Blues grâce à la guitare de Billy Gibbons.

Gibbons a déclaré que pour les enregistrements de ce disque, c'était la première fois que les trois membres étaient isolés les uns des autres dans des cabines différentes dans le studio, plutôt que d'enregistrer simultanément dans la même pièce.
En fait, le trio expérimente beaucoup sur cet album qui marque la fin de l'ère des "lunettes de soleil bon marché" de ZZ Top.
Cela préfigure également la direction New Wave prise par ZZ Top tard dans la décennie, avec des premières expérimentations de synthétiseur sur certains morceaux. La New Wave était tellement importante à ce moment-là que le groupe a pleinement embrassé le genre avec ce disque.
Pourtant, l'influence du vieux Blues est toujours là: Du Texas-fried Boogie comme sait le faire ZZ Top.
Le son rugueux et sale de la Gibson des versions précédentes est aussi remplacée par celui plus net d'une Fender blamboyante.

Le groupe expérimente également avec des battements de tambour plus robotiques et des effets de chorus sur la guitare et le chant. Il suffit d'écouter "Tube Snake Boogie" ou "Pearl Necklace" pour s'en rendre compte.
Cet album sonne un peu comme des morceaux de Blues qu'on aurait mélangé à un peu de Surf avec un son New Wave comme tant d'albums de cette période.
Vous l'aurez compris, "El Loco" n'est pas vraiment un album classique mais plutôt un disque, semble-t'il, fait à des fins de divertissement. Sérieusement fun, du Boogie Woogie, quelques ballades, même un morceau en partie dance (la partie centrale de "Heaven Hell or Houston")!...
ZZ sonne plus contemporain sur cet album que jamais avant.
Cet album contient quelques bons morceaux: Les ballades s'enchainent, alternant avec quelques titres au rythme plus élevé. Mais,ils envoient aussi quelques morceaux vraiment bizarres comme "Ten Foot Pole" ou "Heaven Hell or Houston".

Le coup d'envoi commence pourtant de façon conventionnelle et entrainante avec la diatribe sexiste "Tube Snake Boogie", on ne peut plus boogie justement, bien dans l’esprit des titres qui composeront l’époumonant "Eliminator". Ce titre, dans un style Rocks des années 50, est devenu un classique de ZZ Top et c'est de loin la meilleure chanson de l'album...
La suite est parfois très sympathique avec un premier slow brûlant, "I Wanna Drive You Home" qui apparaît comme un prolongement lyrique de "She Likes My Automobile".
L'instrumentation superbe sur "Ten Foot Pole" sonne très cool alors que l'on pourrait presque le qualifier de plus mauvais "Rap Blues" des années 70.
Cependant, chacune des expérimentations ne fonctionne pas. La ballade très Country avec ses effets bottleneck, mais surtout chanson d'amour guimauve intitulée "Leila" doit être l'une des pires chansons que le groupe ait jamais écrite, une chanson ennuyeuse pour adultes contemporains. Et la pedal steel sonne de façon horrible et le tout manque de passion et par trop d'énergie.
"Don't Tease Me" et "It's So Hard" sonnent de façon Pop Rock de la fin des années 50. Le premier plus Rock, et le second plus balade / slow brulant: un peu hypocrite en fait, mais assez agréable.
Puis, il y a cette drôle de ballade très rythmée de "Pearl Necklace" qui sans révolutionner le monde du Blues Rock, propose de jolies interventions de guitare signées Gibbons et Pearly Gates où Gibbons est presque incroyable. C'est probablement la chanson qui sonne le plus années quatre-vingt.
Pour la suite, le loufoque "Groovy Little Hippie Pad" est un essai technologique de qualité assez désastreuse…mais un chouette solo vient un peu sauver ce titre du naufrage. Curieusement, elle ne ressemble pas du tout à du ZZ TOP: elle commence par un bidouillage de synthé puis explose en un rythme herky jerky saccadé et de la drum machine qui franchement ne sonne pas vraiment bien.
On rebondit avec "Heaven Hell or Houston", avec ce ton déjanté et cynique que ne renieront plus jamais les Texans, qui est l'une des pires chansons de ZZ Top jamais enregistrée!. Pour le moins c’est autre Rock Bluesy humoristique avec beaucoup moins de qualités et énormément plus de défauts que "Tube Snake Boggie"
Malgré un son un peu trop light "Party on the Patio" au tempo rapide dans un style rock année 50 permet à Dusty de reprendre le micro à son pote Billy avec un certain plaisir. Il y a toujours un morceau rock'n'roll chez ZZ Top. Et c’est tout…
Le disque s'achêve ansi sans qu'on l'ait vraiment vu passer. Rien de bien probant!
Il nous montre un groupe fatigué et sans inspiration, à l'exception de quelques morceaux comme "Tube Snake Boogie", "Pearl Necklace" et "Party On The Patio", car malgré leur nouveau look, les titres sont d’une tristesse relativement absolue, sans émotion (que penser de "Heaven, Hell Or Houston"?)...

Ce qui ne sera pas du tout le cas de l'album qui suivra deux années plus tard...
Ce disque est certainement le moins bon de leur carrière jusqu'à présent: Ceci marquait le début "commercial" de ZZ Top, qui n'est peut-être finalement pas si mal que ça, mais sans plus! Il semble quand même bien faible, mais groovy et décontracté.
"El Loco" manque vraiment trop de qualité musicale première!
Recommandé exclusivement aux fans inconditionnels de ZZ Top!
Trois singles en sont tirés:
"Tube Snake Boogie" (4ème), "Pearl Necklace" (28ème) et "Leila" (77ème).

Le trio en est toujours à chercher une formule magique tant sur le plan du look que de l’attitude et le son. Contre toutes attentes, le Top est pourtant sur la bonne voie puisqu'ils vont trouver cette formule bombastique qui prendra les traits de "Gimme All Your Lovin" deux années plus tard. C’est une autre histoire, mais à tout chef-d’oeuvre il faut une esquisse. "El Loco" est celle-là.

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L'album suivant de ZZ Top, "Eliminator", est donc beaucoup plus réussi. 1983 fut une grande année pour eux. Ils ont sorti leurs premières vidéos en conjonction avec cet album.
Les années 1980 n'ont pourtant pas toujours été gentilles avec les musiciens qui ont fait leur marque dans les années 1970. Beaucoup (trop) ont tenté d'intégrer la production des années 1980 dans leur son. Les résultats ont été mitigés, et même les tentatives couronnées de succès paraissent bien datées d'aujourd'hui.
Alors surgit ce 'bon vieux petit groupe du Texas' qui montre comment faire.
ZZ Top inclut non seulement des synthétiseurs et des boîtes à rythmes dans sa sonorité clinquante de Blues Texan, mais il décroche aussi la timbale et le plus grand succès de sa carrière!

Avant "Eliminator", le groupe avait déjà fait l'expérience avec des synthés dans certaines chansons, mais comme un grand nombre de groupes dans les années quatre-vingt.
"Eliminator", c'est la deuxième phase du groupe. Fini le groupe de bar, et vient alors la production plus lisse.
Ce fut le point culminant commercialement parlant pour ZZ car c'est un de ces albums qui ne vieillit pas.
"Eliminator" est sorti au tout bon moment pour le trio. Ce fut le moment où le paysage de la musique pop a été dominé par le son de synthétiseur et par la chaîne naissante, MTV.
Ce jeune réseau de MTV jouait leurs vidéos en rotation constante et le trio a obtenu une exposition à un niveau qui ne s'était jamais produit auparavant.
Sur cet album, sorti en Mars 1983, se trouvent deux singles dans le Top 40: "Gimme All Your Lovin'" (numéro 8 dans le Mainstream Rock, et numéro 37 dans le Pop Singles Charts) et "Legs" (et numéro 8 dans le Hot 100), quatre Hits Mainstream Rock, dont "Got Me Under Pressure" (numéro 18 dans le Mainstream Rock), et "Sharp Dressed Man" (numéro 8 dans le Mainstream Rock, et numéro 56 dans le Pop Singles Charts), "TV Dinners" (numéro 38 dans le Mainstream Rock) et "Legs" culminera même au Numéro 13 dans le Club Play Singles Chart.

"Eliminator" fut un succès critique et commercial, le plus célèbre et le plus vendu des albums de ZZ Top (plus de 10 millions d'exemplaires), et plusieurs vidéos musicales ont tournes régulièrement sur MTV.
Le groupe a également remporté leur premier MTV Video Music Awards dans les catégories de la meilleure vidéo de groupe pour "Legs" et du meilleur réalisateur pour "Sharp Dressed Man".
Les clips ont été inclus dans leur Greatest Hits vidéo, qui est sorti en DVD depuis et qui est rapidement devenu multi-platine.
En 1983, ZZ Top avait déjà vendu plus de trois millions de ses sept premiers albums aux Etats-Unis, mais sa renommée ne s’était étendue en Europe qu’à l’occasion d’une tournée deux ans auparavant, pour promouvoir sans grand succès "El Loco".


"Eliminator" fonctionne parfaitement sur plusieurs niveaux:
Tout d'abord, c'est une grande collection de chansons Pop accrocheuses. On ne s'ennuie pas et l'album n'est pas trop long. Les morceaux sont de l'overdrive Boogie Blues aux riffs et refrains accrocheurs et mémorisables, assez excitants, et même dansants. "Gimme All Your Lovin’", "Got Me Under Pressure", "Sharp Dressed Man", "Legs", "TV Dinners", "I Got The Six", et même le slow Blues Rock "I Need You Tonight".
L'album fonctionne également comme un ensemble cohérent. La musique est uniforme, mais au lieu d'être répétitif et ennuyeux, l'album ressemble plutôt à une excellent demi-heure de composition divisé en mouvements.
Ensuite, "Eliminator" est un album 'pensé'. C'est une astucieuse expérience scientifique musicale. Il s'agit d'une tentative délibérée de changer de style de ZZ Top, pour le rendre plus contemporain, et ce fut un énorme succès, à la fois artistique et au niveau commercial.
ZZ Top savaient qu'ils devaient changer ou disparaître. Et ils ont su changer progressivement. Ou alors, ils risquaient de perdre leurs fans à la longue.
Donc, avec "Eliminator", ZZ Top a fait quelque chose que bien des groupes n'ont pas réussi à faire, ils ont su évolué avec le temps, sans détruire leur réputation.
La musique est pourtant tout à fait classique. Le jeu de guitare doublée est techniquement impressionnant et le son de guitare est assez impressionnant, bien que modéré. Les paroles ne volent généralement pas très haut, avec des métaphores sexuelles.
Même si les paroles sont souvent maladroites, tout est pardonné pour le plaisir de simplement laisser aller la locomotive ZZ Top. Alors que "Gimme All Your Loving," "Legs", et le dynamique satirique "Sharp Dressed Man" brulent les ondes, les véritables joyaux pourraient être le foufroyant "I've Got the Six" et le non moins pompeux "Bad Girl", démontrant que la finesse et la précision du jeu de Frank Beard à la batterie et la basse robuste de Dusty Hill.
Pour le son, la formule élémentaire basse guitare batterie est rehaussée de nappes de synthétiseurs utilisés parcimonieusement mais avec efficacité, et les parties de guitares sont enregistrées avec un seul micro directionnel situé au milieu des amplificateurs, rendant ce son énorme si distinctif des productions contemporaines.

Donc, comme expérience musicale, "Eliminator" fonctionne à merveille. C'est surtout un disque trompeusement simple.
Sur un autre niveau, et c'est peut-être involontaire, "Eliminator" possède une qualité intemporelle. Il n'y a rien d'offensant à propos de la qualité sonore globale.
Et enfin les clips vidéo (leurs premiers, ceux des titres antérieurs étant postérieurs à 1983) qui coïncident avec l’éclosion de la chaîne MTV qui les passent carrément en boucle, tellement ils sont novateurs, racontant une histoire, avec des musiciens plus spectateurs qu’acteurs.
Et dans une moindre mesure, le thème illustratif récurrent utilisé pour le marketing, un 'Hot Rod' confectionné par le guitariste, d’après un coupé Ford de 1934 au moteur V8 Chevrolet gonflé, peint en rouge vif et logotisé ZZ Top.
Non, bien sûr, ce n’est pas le premier album du groupe à ne pas porter de titre hispanique, Billy Gibbons ayant par ailleurs déclaré qu’il fallait comprendre "El Iminator".
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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar alcat01 » 03 Fév 2013, 21:53

Dans les faits, tous ces facteurs, plus importants qu'on pourrait le croire généralement, vont concourir à faire de ce huitième album du groupe un triomphe planétaire:
Avec l'avènement de MTV, ils avaient le moyen idéal pour vendre des millions de disques. Cet album certifié Diamant a tout: il a le Blues et le Boogie, la voix graveleuse et la guitare qui fait feu de tout bois. Les chansons sont plus diversifiées que l'on pourrait le croire de prime abord.
MTV et la commercialisation à outrance ont beaucoup à voir avec le groupe. Le groupe tira profit de la révolution de la vidéo musicale qui se déroulait dans les années 1980. Les longues barbes de Gibbons et Hill, les trench-coats et les lunettes de soleil furent un produit très attractif pour le nouveau réseau câblé. Ajouter quelques femmes sexy pour les vidéos et un élégant coupé rétro appelé "The Eliminator" et cela semblait presque comme si cla avait été fait sur mesure pour MTV.

Mais "Eliminator" est une production des années 1980 à part entière faite par un trio bluesy et incroyablement, cela fonctionne réellement. Et, en plus, vous pouvez écouter ce disque encore aujourd'hui, il ne semble pas daté.
En son temps, "Eliminator" a été un grand succès populaire. Aujourd'hui, à contrecoeur, il est respecté comme un classique de l'époque, mais il mérite peut-être mieux. Ne vous méprenez pas à ce sujet: "Eliminator" est un disque pop, et un disque de pop des années 80 et c'est tout, mais les Blues sont toujours présents sur de nombreux titres. En fait, ZZ Top est fidèle malgré tout à ses racines.
L'album s'élève au-dessus du reste de la pluspart de la pop des années 80: c'est mélodique, et le jeu de guitare est assez fantastique. Le groupe a été récompensé par quatre grands Hits: les rocks louches "Gimme All Your Lovin'" et "Got Me Under Pressure", "Sharp Dressed Man", et bien sûr, "Legs", avec des riffs énormes. Le morceau agrémenté de synthés "TV Dinners" est également beaucoup passé à la radio.
La star principale est ici Billy Gibbons, qui jette négligemment hors plusieurs solos de guitare impressionnants comme si c'était facile. Dusty Hill est repoussé dans le fond par tous les overdubs de guitare et Frank Beard ne fait rien de plus que garder la ligne du tempo. Mais Billy donne à "I Need You" un fascinant solo sur deux pistes. Les mélodies sont toujours agréables. Cet album est cependant entraîné par le travail de Dusty Hill aux synthesizers (pourtant non crédité), et il en fait un bon usage.

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L'album s'ouvre avec un de leurs meilleures chansons "Gimme All Your Lovin'". Il a un beat entrainant et des guitares épaisses. Ce fut un énorme single pour le groupe, et un énorme succès commercial.
"Got Me Under Pressure" est une chanson Rock solide et une sorte de vision sombre de la pression des pairs qui contient quelques-uns des meilleurs travaux de Billy Gibbons à la guitare.
Puis vient l'incroyable "Sharp Dressed Man" avec des paroles pleines d'esprit Billy Gibbon et un beat phénomènal, l'une des meilleures chansons. sans conteste l'une des plus cool de la décennie entière
"I Need You Tonight" est une des meilleures chansons, leur plus forte ballade que Top ZZ ait jamais écrite et enregistrée. C'est une jam Blues Rock au tempo lent qui n'ennuie jamais. sans aucun synthés et boîtes à rythmes. Juste Gibbons, Hill et Beard faisant le boeuf. "I Need You Tonight" met en vedette certains des meilleurs travaux de Gibbons à la guitare avec un solo étonnant.
"I Got the Six" chantée par Dusty Hill est un Rock coup de poing,
"Legs" a été un Hit MTV important pour le groupe, la vidéo a été extrêmement populaire. Elle est plein de sous-entendus.
Le sombre conte funky "Thug" est assez mauvais à l'exception des solos de basse slappée, ce qui n'est très courant chez eux. L'expérience Synth Pop n'est pas une grosse réussite.
Puis vient le drôle "TV Dinners", un rappel subtil qui ils sont toujours en contact avec nous, les gens du commun. C'est une chanson de Blues assez répétitive, mais le travail de guitare de Gibbons est très inspiré et c'est l'une des chansons les plus simples à la fois musicalement et lyriquement.
"Dirty Dog" est un autre morceau faible bluesy, mais celui-ci a un côté Rock, plus Hard.
"If I Could Only Flag Her Down" est simplement une refonte simple de la formule Blues. ZZ Top emploie un style de Blues classique Southern Rock.
L'album se termine enfin avec un Rock bien moyen, "Bad Girl" chantée par Hill.

Lorsque "Eliminator" est sorti, l'album instantanément fut propulsé au sommet des Charts, grâce aux clips video massivement populaires "Legs" et "Sharp Dressed Man". Après 'Eliminator', ZZ Top est devenu de moins en moins un groupe de Rock et plus un groupe de Pop, mais ici, ils ont réussi à créer un équilibre parfait.
Ce disque a vraiment capturé l'ambiance de l'époque: Diffusé au moment où MTV faisait ses premiers pas, les vidéos de ce trio de Lone Star comique, des hymnes masculins étaient scotchés sur la chaîne musicale naissante, ce qui fit penser que toutes les femmes au Texas ressemblait à Jerry Hall - ce qui n'était peut-être pas si loin de la vérité en 1983. Et même si ce n'était pas tout à fait exact, les auditeurs pourraient au moins visiter un monde où les voitures et la femme sont rapides et disponibles.
Par conséquent, "Eliminator" a culminé au numéro 9 dans les Charts. Il y a cinq singles, la moitié des chansons de l'album qui a cartonné dans les Charts, un rêve utopique pour de nombreux artistes.
Les puristes admirateurs du groupe jusqu’ici le détestent, mais il a atteint son but, le grand public: Dix millions d’exemplaires vendus aux Etats-Unis, pratiquement autant dans le reste du monde, dont 1,2 million en Grande Bretagne.
Alors que "Eliminator" a ses bons moments, la conclusion à en tirer est que cet album est globalement surfait d'un point de vue purement musical.

Pour information, Linden Hudson a co-écrit la plupart du matériel sur l'album comme un professeur de musique de haute technologie pour Beard et Gibbons.
Et, malgré les dénégations continues du groupe, il a monté une bataille juridique de cinq ans avec Hudson, pour se faire verser 600.000 dollars, après avoir prouvé qu'il avait les droits d'auteur de la chanson "Thug".
Linden avait joué un rôle primordial dans le processus de planification et de préparation d'"Eliminator". Ainsi, dans l'écriture et la réalisation d'une démo de la chanson "Under Pressure". Billy et Linden avaient écrit la chanson en entier et créé une démo enregistrée en une seule après-midi, sans que ni Dusty ou Frank même ne le sache. Linden avait créé la basse sur un synthétiseur, créé la batterie sur une drum tambour machine et avait aidé Billy Gibbons à écrire les paroles, Billy avait effectué les guitares et les voix.
David Sinclair, du Times de Londres, a décrit dans son livre 'The Story of ZZ Top' comment Linden Hudson avait attiré l'attention de Billy sur la possibilité d'utiliser une drum machine pour l'enregistrement final de l'album.
Deborah Frost, écrivain pour Rolling Stone, a décrit dans son livre "ZZ Top – Bad And Worldwide" comment Linden Hudson rechercha les tempos chansons populaires, puis présenta Billy Gibbons avec les résultats de ses études.
Les données de Linden avaient suggéré que 120 battements par minute était le tempo le plus populaire dans le marché de la musique rock à l'époque. Billy décida d'y aller et enregistra la plupart de l'album Eliminator avec ce tempo.

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L'album suivant, "Afterburner", paru en 1985, sonne comme une pâle copie d'"Eliminator". Mais la production et le son sont beaucoup trop proches du dit "Eliminator", et la raison en est que ZZ Top voulait continuer sur sa lancée pour avoir un un autre nouveau grand succès.
C'était peut-être bien pensé d'essayer de le faire, mais cette fois, c'était raté, de la pochette ringarde aux compositions fades, voire parfois indigentes ("Rough boy"), à la production lourde, sans oublier les vidéos accompagnatrices (copies conformes des clips précédents : "Legs", "Gimme all your loving", "TV dinners"...).

Pourtant, la chose la plus étonnante au sujet de ce disque, c'est qu'il a sept chansons sur un total de 10) qui ont réussi à bien se placer dans les Charts: Can't Stop Rockin'" (numéro 8 Mainstream Rock), "Sleeping Bag" (numéro 1 Mainstream Rock, numéro 8 Hot 100, numéro 41 Club Play), "Stages" (numéro 1 Mainstream Rock, numéro 21 Hot 100), "Delirious" (numéro 16 Mainstream Rock), "Rough Boy" (numéro 5 Mainstream Rock, numéro 22 Hot 100), "Velcro Fly" (numéro 43 Club Play, numéro 15 Mainstream Rock, numéro 35 Hot 100) et "Woke Up With Wood" (numéro 18 Mainstream Rock).
Pour l'anecdote, Le clip video de "Velcro Fly" a été chorégraphié par la chanteuse pop Paula Abdul.
Tout cela démontre simplement et certainement qu'"Afterburner" fut un album populaire à sa sortie, mais ce n'est sûrement pas un bon album.

De nombreux critiques ont descendu cet album pour son utilisation massive des synthétiseurs et autres équipements et le mixage numériques: les synthés ne font pas partie des chansons, ce sont les chansons.
"Afterburner" embrasse la technologie et le style de l'époque tout en y ajoutant une infime partie du style de Blues Rock de ZZ Top.
Toutes les basses sonnent comme si elles provenaient d'un clavier. En outre, Ils ont incorporé beaucoup (trop) de synthés, de 'dance rhythmes' et de drums machine et même des boîtes à rythme trempés dans de la réverbération qui s'entrechoquent sur ​​cet album.
Ces synthés sont beaucoup plus en avant, rendant le travail de Frank Beard trop simpliste et donnant beaucoup d'attention au travail du jeu de Billy Gibbons à la guitare encore souvent assez heavy et bluesy.
En cela, l'album est très frustrant, car dans les faits, Frank Beard, peut-être l'un des meilleurs batteurs de Rock de l'époque, a été en grande partie remplacé par des boîtes à rythmes numériques pour faire cet album.
"Afterburner", dans un certain sens, est un album quasi 'parasite' issu des années 80: Le groupe voulait continuer à vendre des albums et rester populaire, mais la direction de ce disque a également certainement fait perdre au groupe une multitude de ses fans de longue date.
Ce CD aurait pu (dû) être composé de morceaux inutilisés d'"Eliminator". D'une part, les singles "Sleeping Bag", "Stages", "Planet of Women", "Velcro Fly" la ballade "Rough Boy" sont assez amusants et purs (et bien moyens)... mais d'un autre côté, chaque titre de l'album est parfaitement oubliable.
L'album est tout juste bon pour les collègiens, mais pour les gars dans la trentaine ou plus, il sonne vraiment un peu trop simplet.
Cet album contient quelques-unes des chansons stupides typiques auxquelles les auditeurs se sont habitués au fil des années, c'est à dire des chansons sexuellement symboliques avec de nombreux textes à doubles sens, avec toujours leur sens de l'humour. La plupart du matériel parait très juvénil.
Le disque est assez médiocre car il lui manque le feu qu'avait "Eliminator". Les chansons ont un rythme dansant et il y a quelques synthés jetés pour faire bonne (ou mauvaise) mesure. Cependant, très peu se démarquent, car la plupart d'entre elles ont le même son.

Quand on pense que leur albums des années 80 sont ce qui a permi leur intronisation au Rock & Roll Hall of Fame!
Cela dit, pour un fan des sons des années 80 fortement transformés électroniquement, avec une bonne guitare, cela pouvait être un grand album. "Stages" (pop), "I Got The Message" (funk), "Planet Of Women" (techno-rock), "Velcro Fly" (dance), et "Rough Boy" (power ballade) sont tous des morceaux d'une époque révolue. Au-delà, la chanson signature de l'album "Sleeping Bag" est toujours un 'rock robotisé' qui fut paradoxalement l'un des plus grands Hits du groupe.
Les eliminators volant maintenant dans l'espace extra-atmosphérique, ZZ Top est devenu plus commercialisable dans les années 80 et a engrangé énormément d'argent. Le Space Rock Boogie pouvait être une bonne idée à la base.

L'album commence avec les Hit singles "Sleeping Bag" et "Stages" qui sont bourrés de synthés et autres boîtes à rythmes:
"Sleeping Bag" est la seule chanson où la basse n'est pas monocorde et le up-beat "Stages" est une chanson agréable, mais sans plus.
L'entrainant "Woke up with Wood" est une chanson solide qui, elle, aurait pu trouver sa place sur "Eliminator".
"Rough Boy" est la seule ballade, étonnamment fade. Avec des paroles plus appropriées, ce pourrait être une ballade rock très émouvante. C'est de la pop pure sauvée par le jeu mélodique de Gibbons.
"Can Stop Rocking "est une sorte de morceau témoin de Dusty Hill. La première chanson où il affiche vraiment sa voix réelle après avoir beaucoup imité les autre dans les années 1970.
La chanson particulièrement science-fiction arena-rock "Planet of Women" est altéré par la production, malgré un bon riff.
"I Got the Message" est un morceau de néant absolu!
Pour "Velcro Fly", Dusty Hill joue des claviers, tout comme sur "TV Dinners" de 1983. C'est un morceau où les synthétiseurs, ainsi que la basse se font entendre pour créer un grand effet.
Le plus triste est que "Dipping Low In The Lap of Luxury" est pratiquement un remake de "Gimme All Your Lovin'", mais avec des paroles différentes.
"Delirious" comporte des claviers aussi avec les mêmes paroles qui se répètent tout au long de la chanson. Dusty Hill et la science-fiction essaient de faire bon ménage.
"I Got the Message", "Velcro Fly", et "Dipping Low (In the Lap of Luxury)" ne sont que du remplissage à la fois musicalement et lyriquement et n'ont réellement rien à faire sur un album de ZZ Top.

Dans l'ensemble, malgré toutes ses faiblesses, "Afterburner" s'est vendu à des millions d'exemplaires.
Sans vendre autant de copies que "Eliminator", ce fut encore un grand succès commercial, devenant ainsi leur album le mieux placé dans les Charts, et accumulant les ventes à plus de 5 millions d'unités.
Ce fut pourtant le début du naufrage pour ZZ Top, qui ne s'est jamais remis du succès planétaire et mérité d'"Eliminator". C'est tout simplement le véritable point faible dans le catalogue de ZZ Top car ZZ Top oublie tout simplement qu'ils sont un groupe de rock. Il n'y a presque pas de guitare ici.

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L'épuisant World Tour d'"Afterburner" a duré une bonne partie de l'année 1987, qui a également vu la sortie de "The ZZ Top Sixpack", un triple album de ZZ Top composé des disques de 1970 à 1981, à l'exception de "Deguello".
Les albums "ZZ Top's First Album", "Rio Grande Mud", "Tres Hombres", "Fandango" et "Tejas" ont été malheureusement remixés avec pour résultat que le son des cinq premiers albums a été changé pour sonner comme s'ils avaient été enregistrés dans les années 1980, avec écho et drum machines, et donc très différents de le son des albums originaux.

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La plupart des mix originaux furent utilisés sur le coffret CD "Chrome, Smoke & BBQ", et le CD "Rancho Texicano".
En outre, les versions remasterisées de "Tres Hombres" et "Fandango!" ont finalement été sortis en CD en 2010 avec les mixes originaux intacts.
Toutefois, les morceaux restants de "ZZ Top's First Album", "Rio Grande Mud", et "Tejas" ne sont jamais paru en CD dans leurs mixes originaux.

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"Recycler", publié en 1990, fut leur dernier album studio sous contrat avec Warner Records. On peut aussi le considérer comme le dernier volet d'une sorte de triptique musical distinct dans le catalogue de ZZ Top.

Après le décevant "Afterburner", ZZ Top commence à faire machine arrière dans son exploration des machines. Cet album marque un retour vers le son plus élevé, plus simple d'un Blues emmené par une guitare bluesy avec moins de synthétiseur et de rebond pop que les deux précédents albums.
Ce mouvement n'a pas tout à fait convenu à la base de fans qu'"Eliminator" et "Afterburner" avait établi, et alors que "Recycler" atteignait le statut de platine, il n'a jamais égalé les ventes de "Eliminator" et "Afterburner". Les videos sexy se poursuivent pourtant avec les singles "My Head in Mississippi", "Give It Up" et "Burger Man".

L'album qui a amené la période "Eliminator" à sa fin, et aussi la fin des années quatre-vingt pour Z, "Recycler", finit le séjour de ZZ Top dans la lumière des années 80, et sonne le début de leur période d'une quasi semi-retraite (?), dans laquelle ZZ a repris l'étincelle de l'individualisme qui est leur meilleure qualité.....
Cependant, la boîte à rythmes électroniques a vraiment vieilli. Chaque riff de batterie sonne comme "Sharp Dressed Man". Frank Beard a vraiment été mis à la retraite après "El Loco" et Billy a utilisé les boîte à rythmes électroniques à sa place depuis. Frank n'est présent que pour les séances photos et les concerts. Le son de batterie froid avec utilisation d'un sequencer est aussitôt daté, et le trio semble vraiment en panne d’inspiration.
Même les riffs de guitare sonnent usés, vieux et 'recyclés'; alors peut-être que la plaisanterie est à ce propos. Le titre nous dit exactement à quoi s'attendre.
"Recycler" poursuit donc bel et bien la tendance amorcée par "Eliminator" et "Afterburner" en continuant à utiliser des synthétiseurs et des claviers, mais moins que son prédécesseur "Afterburner".
Pourtant, cet album charnière semble être une tentative de rompre avec le son pop synthétisé des années 80 et un retour à leurs racines Blues Rock d'origine. Cependant, avec les morceaux comme "Decision or Collision", "Give It Up" et "Burger Man", il est difficile de prendre cette affirmation au sérieux.
En fait, il y a des signes de l'ancien ZZ sur quelques morceaux comme "Ovething" et les derniers instants de "Tell It". Mais le songwriting est assez moche cette fois-ci. On dirait que les gars n'ont plus grand chose à dire...
ZZ Top tente de tourner le dos à la MTV qui avait si bien contribué à les rendre si populaires seulement sept ans plus tôt. Cet album tente de faire un rapprochement entre le Blues du vieux temps et "Eliminator", mais il manque juste la patte de finition des deux façons. Les chansons semblent tout simplement faibles et fatiguées. Rien de bien accrocheur, à l'exception peut-être de "Doubleback", "Give It Up" et "2000 Blues (Slow Blues Feel)".
Ce que les fans se souviendront le plus à propos de cet album, c'est qu'il comporte le morceau "Doubleback" qui se trouve sur le sound track de "Retour vers le futur III"... ZZ réussit même un petit caméo dans le film.

"Concrete and Steel" est une assez belle chanson pour démarrer l'album, mais c'est quand même du réchauffé. Quelques riffs incisifs peuvent cependant sauver les meubles!
"Lovething" a une jolie mélodie avec certains riffs de guitare parfaitement choisis, mais toujours du réchauffé.
"Penthouse Eyes" n'est pas à la hauteur des deux précédentes. C'est une chanson à base de machines dont le chant est un peu terne.
"Tell It" va dans le même sens que le précèdant. La lenteur, le chant inanimé n'est tout simplement pas à la hauteur... Bien fade!
"My Head's in Mississippi" est en quelque sorte une mise à jour Blues Rock de "La Grange" de 1973 chantée par Frank Beard avec le même son. C'est, de fait, une sorte de mélange de "La Grange" et d'autres choses plus proche d'"Eliminator". Une tentative de retour aux sources du boogie blues, espéré par une grande majorité de fans, mais bien isolé ici. C'est une bonne chanson, mais sans plus.
"Decision or Collision" possède un son rock similaire bien que 'pas aussi bon' que les deux premières chansons... Bien moyen!
"Give It Up" est dans un genre de musique assez différent du reste. Grand air, paroles intelligentes. Elle sonne comme une sorte d'outtake de l'album de 1983 "Eliminator".
Le Blues plein de feeling, "2000 Blues (Slow Blues Feel)" est conçu pour être triste, beaucoup trop, déprimant même plutôt que triste. Il sonne différemment de toutes les autres chansons. Peut-être la meilleure chanson de l'album!
"Burger Man" est la chanson faible de l'album: Juste médiocre et fade. Certaines paroles sont très intéressantes, sans doute écrites comme une plaisanterie. mais il y a toujours les boites à rythme!
"Doubleback" est du pur ZZ Top des années 80. C'est une chanson d'assez faible sonorité qui n'est pas très accrocheur. Elle sonne un peu comme "Gimme All Your Lovin'" et a été écrite pour et elle a été interprétée dans une scène fameuse du film "Retour vers le futur 3".

La version 'promo' du CD de 320 grammes en métal brillant est devenue une pièce de collection.
Comparé aux deux précédents, "Recycler" est un échec commercial (un million de ventes aux Etats-Unis seulement), prévisible il est vrai car le son est semblable, mais sept et cinq ans séparent l’album de ses prédécesseurs, et, entre-temps, la musique et les goûts du public avaient bien changé.

Le groupe a également joué dans le film de télévision de 1990, "Mother Goose Rock 'n' Rhyme", dépeignant les Trois hommes dans un bac.

En 1992, Warner a publié "ZZ Top's Greatest Hits", avec un nouveau morceau de style Rolling Stones, "Love Gun", et une vidéo de style Elvis, "Viva Las Vegas".

En 1993, ZZ Top intronise une influence majeure, Cream, dans le Rock and Roll Hall of Fame.

En 1994, le groupe signe un contrat de 35 M $ avec RCA Records, publiant l'album "Antenna" le vendant à plus d'un million d'exemplaire en 1994.

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Avec "Antenna", ZZ Top abandonne le son moderne en faveur d'un son plus graveleux. Oubliés les synthés et les sonorités eighties, une page se tourne et ce n'est pas un mal. Après avoir beaucoup joué avec des séquenceurs et des batterries "synthétisés" programmées, ZZ Top revient un peu en arrière.
Cela ne veut pourtant pas dire que cet album soit un retour total au son qui fit leur premiers albums. Que nenni, car la production et l'écriture des chansons sur "Antenna" ne peuvent tout simplement plus permettre cela. Mais cela étant dit, c'est la sortie la plus bluesy depuis au moins "Deguello" ou peut-être même "Tejas".

Les mêmes vieux riffs et la même musique de base. Retour à la forme?
Peut-être!
Mais, quand ZZ Top va-t'il enfin revenir aux amplis à lampes et au kit de batterie réel? "Antenna" est-il un album si bon que ça?

C'est un album que les fans de ZZ Top adorent. Il pourrait être un peu difficile pour les non fans d'y pénètrer car il ne contient pas de singles reconnaissables. Dans l'ensemble un excellent album plein de riffs de guitare et des mélodies classiques qui avaient fait la réputation du groupe à leurs débuts.
D'àprès Franck Beard : "Lorsqu'on a commencé à travailler sur l'album, qu'on s'est mis à en écrire les chansons, on s'est trouvés tous les trois d'accord pour le faire dans l'esprit qui nous habitait dans les années 70, celui dans lequel on jouait et on composait à l'époque. Et on voulait s'éloigner des synthétiseurs qu'on avait utilisés dans les années 80. On avait conscience qu'il était temps pour ZZ Top de se remettre à penser comme un groupe de Rock".

Sur "Antenna", ZZ TOP essaie de revenir à son style pré "Eliminator" avec des riffs de blues et un son plus blusey.
En fait, c'est juste du bon vieux Rock'N'Roll.
Quel son!
Certes rien de très original, mais c'est du ZZ Top, bien gras et dégoulinant avec des guitares qui saturent et une basse qui cogne.
L'album possède quelques chansons puissantes et Billy Gibons commence beaucoup de chansons avec des riffs de guitare mélancoliques et le disque contient au moins trois chansons classiques en puissance, "Pincushion", "Voodoo Fuzzbox" et "Breakaway".

Si ce n'est pas un grand album du groupe, il n'est pas du tout mauvais car il contient quelques bons riffs et a quelques bonnes chansons Rock.

D'entrée de jeu, en ouverture, "Pincushion" nous colle au mur avec quelques battements de batterie très cool qui complètent parfaitement le son de la guitare. Très bon morceau, même chanson fantastique.
"Breakaway" est un slow rock très significatif et le chant dégage une très vive émotion.
Une fois de plus, Dusty Hill prouve son bon goût avec les chansons qu'il choisit de chanter car "World Of Swirl", un autre rock puissant est réellement excellente.
La chanson cool "Fuzzbox Voodoo" où le chant n'est pas tout à fait comme tout ce que vous avez jamais écouté de ZZ Top. Elle serait probablement considérée comme mauvaise si elle ne fonctionnait pas si bien avec la mélodie car celle-ci enregistre et transforme le produit final en une très bonne chanson où Billy Gibbons utilise beaucoup de Fuzzbox dans son jeu de guitare.
"Girl In A T-Shirt" est la pire chanson de l'album et il y a un bruit sonnant étrange dans le fond tout le temps. Pourtant, elle est amusante, en laid-back, avec un bon groove.
La meilleure chanson de l'album "Antenna Head", que chante Dusty Hill, commence plutôt bien, mais finit par durer un peu trop longtemps avec quelques solos de guitare excessivement longs. Ce doit être l'un des meilleurs morceaux du groupe.
"Antenna Head' est un autre bon rock incroyable: c'est de l'art à l'état pur, qui finit avec un superbe travail de 'drum beat' décalé et de guitare d'ambiance.
"PCH", une assez bonne chanson, commence par sonner un peu terne, mais cela s'arrange rapidement car c'est un rock trépidant avec frénésie pas comme les autres, avec guitare aigue et beat énergique. L'intro est Soul et bluesy et le reste a un riff sonnant principalement comme AC / DC.
"Cherry Red" est une autre très bonne chanson dont le groove est vraiment cool. C'est un Rock mid-tempo avec un solo exceptionnel de guitare de la part de Billy Gibbons.
"Cover Your Rig" va, semble-t'il, dans le même sens que "Breakaway" et c'est encore une belle chanson. Cet excellent blues lent assez fantastique est une ode à la sexualité sans risque. Dans la meilleure tradition ZZ Top.
La chanson suivante, "Lizard Life" est assez longue, mais cette fois, ça rocke. Dans l'ensemble, c'est même plutôt bon.
L'album se termine avec "Deal Goin Down" qui est la chanson parfaite pour finir l'album. Son entrée joyeuse et optimisme serait presque là pour la qualifier de musique pop. Mais dès que la voix rugueuse de Dusty Hill se fait entendre, elle se transforme en Rock de ZZ Top avec de bonnes paroles.

ZZ Top avait pris deux directions distinctes: le pré-Eliminator, et le ZZ Top moderne qui aurait bien voulu faire un autre "Eliminator".
"Antenna" peut ne pas être un album terrible mais c'est un disque de ZZ Top vraiment assez bon, une amélioration notable par rapport à "Recycler".
C'est un peu un retour à leur son plus bluesy. Les Rocks sont assez Hard, mais il reste encore quelques vestiges de ce son pop des années 80.
La guitare Rock, la plupart du temps, est bonne avec beaucoup d'harmoniques signées Gibbons.
Bref, un bon disque de pop à savourer sans modération, à volume élevé.

Les albums suivants sur RCA, "Rhythmeen" (1996) et "XXX" (1999) se vendent bien mais n'atteignent pas les niveaux appréciés auparavant.

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Il est malheureusement bien trop tard et leur "retour aux sources" fait vraiment figure de réchauffé en 1996. D’autres musiciens ont déjà cueilli les fruits du renouveau, et les compositions du trio ne sont plus assez fortes pour rivaliser. Et pourtant les synthés et autre sequencer ont été rangés aux oubliettes, la formule basique basse-guitare-batterie renaîssant de son éclat, avec une rythmique qui tourne à nouveau rond et qui vrombit comme aux plus beaux jours, et Billy Gibbons qui est toujours le très grand guitariste que l'on a connu.

Il faut dire qu'en 1996, la révolution du Texas Blues des années 1980 a souffert de l'énorme perte de Stevie Ray Vaughan, le grunge a atteint un sommet avant de rapidement s'effondrer, "Eliminator" était encore un souvenir assez agréable, mais lointain, et ZZ Top faisait son deuxième disque pour RCA.
Après le 'monstre pop' qu'ils étaient devenus au milieu des années 80, "Rhythmeen" est une bouffée d'air frais et un rappel de ce que fut ZZ Top auparavant.
Ainsi, aux antipodes des incartades FM ayant fait son succès international, le trio reprend les affaires en main et Gibbons and Co semble avoir parfaitement compris la leçon.

L'écriture est simple, efficace, avec toujours cette attention retrouvée des premiers jours.
Le songwriting revient enfin à un bon niveau, le jeu est efficace et le mixage est bon.
La plupart des chansons sont solides comme un roc et bien construites, avec une basse profonde, une batterie efficace et tonitruante et des travaux de guitare toujours aussi incroyables. Soli sauce piquante en prime.
Oubliée, toute cette electronique teintée de pop-rock bluesy des années quatre-vingt, Billy Gibbons a décrit le cadre général de chacun de leurs trois derniers albums ("Rhythmeen", "XXX", "Mescalero") comme en tant que batterie, basse et guitare Fuzz et "Rhythmeen" reste la référence parfaite de cette époque.
OK, les paroles sont toujours de style Pop, mais quoi? C'est surtout du Rock and Roll, quelque chose comme 'bang, bang my shang-a-lang', pas du Shakespeare!

La formule fonctionne bien et aucun amateur de Blues Rock digne de ce nom ne peut résister au riff de "Black Fly", à l’hommage appuyé à l’acteur dans "Vincent Price Blues", et au terrifiant "She’s Just Killing Me", utilisé par Robert Rodriguez dans son film-culte "Une journée en enfer" (avec le titre "Mexican Blackbird", tiré de l’album "Fandango!").

Enfin libéré des synthétiseurs omniprésents, le jeu de Frank Beard emmène le groupe avec un brio remarquable et Dusty Hill s'associe à fond à lui pour donner à la section rythmique l'inévitabilité d'un rouleau compresseur. Ensemble, ils recréent leur propre version du Blues Texan avec l'apport primordiale de Pearly Gates, la guitare de Billy Gibbon, pour faire prendre la sauce.
Très original, expérimental, Heavy, et rempli d'humour noir, tout l'album frappe très fort avec des riffs de guitare staccato-spasmiques.
Il n'y a aucune reprise, juste beaucoup d'originaux:
Le seul inconvénient de cet album est qu'il y a un manque réel de chansons comme "La Grange" ou "Gimme All Your Lovin'".
Pourtant, que l'on ne s'y trompe pas, le son de la guitare est encore beaucoup trop trafiqué et on est bien loin du temps ou Pearly Gates, un jack et un Marshall faisaient la légende de Gibbons. Billy fait un peu d'expérimentation avec l'amplification de la guitare et provoque de nouveaux effets avec quelques nouveaux tons.

Cet album est Heavy, sale, sombre et bruyant, et il contient du méchant Rock'N'Roll. Toutes les chansons ont été enregistrées très fort, les marshalls à fond, et la batterie et la basse sont puissantes. Chaque chanson est brute de décoffrage, ressemblant toujours plus ou moins à un vieil air bluesy. les paroles sont réellement ringardes sans aucune véritable signification, mais ce qui importe avant tout, c"est la musique et qui se soucie des paroles?
Cet album est INTENSE! Pour un groupe comme ça, il est difficile de toujours mettre sur pied de bonnes choses, parce que le style est obligatoirement limité. Le Blues ne possède que trois accords, non?
Les synthétiseurs sont partis, les chansons sont plus fortes, et elles ne font que brûler avec une intensité qui frappe juste entre les yeux. Il s'agit d'un exemple classique de ce que Gibbons et ses acolytes peuvent faire quand ils le veulent vraiment.
"Rhythmeen" est de loin l'album de ZZ Top le plus Heavy, le plus Hard, et le plus rockant! Les chansons ont l'attitude, et elles rockent tout simplement Hard avec une guitare metal.
De la première à la dernière plage, vos sens sont agréablement agressé par une distorsion baignée de réverbération et de trémolo, de batterie Heavy, de chant hargneux et de basse grondante.
Le feeling est de retour et "Rhythmeen" est, dans l'ensemble, un album de haute énergie, malgré son approche peu décontractée, et de nombreux moyens supérieurs dans la performance que n'importe quelle autre disque de ZZ TOP.

C'est donc un véritable retour à leurs racines avec riffs de guitare bluesy et un son Heavy, et un retour en forme malgré ses faibles ventes. La plupart des chansons auraient pu être sorties en single car elles sont très bonnes. Les mélodies accrocheuses, "Bang Bang", "She's Just Killing Me", et "What's Up with That" ont toutes beaucoup passé sur AOR radio.
Le ton de la guitare de Billy sort de l'ordinaire et il a quelques énormes riffs. Sa voix est toujours aussi cool et les paroles sont extraordinaires. Sa voix est toujours aussi abrupte que le Grand Canyon, les chansons sont toujours aussi serrées qu'un poing fermé et la batterie et la basse sont funky et primitive à souhait!
D'autres titres tels que "Hairdresser", "Black Fly", et "My Mind Is Gone" fonctionnent très bien grâce au groove fourni par Frank Beard et Dusty Hill et le chant rugueux de Gibbons et son jeu stellaire.
Il existe quelques morceaux absolument stellaires: "Rhythmeen", "Bang Bang", et "Vincent Price Blues" et le travail de guitare de Billy Gibbons est impressionnant, en particulier sur "Vincent Price Blues" et "Rhythmeen". Les trésors cachés dans cet album sont "Black Fly", "Shes Just Killing Me", et "Hairdresser".

L'album commence d'ailleurs par la chanson-titre "Rhythmeen", une sorte de mélange de "Mescalero", (une chanson sortie 7 ans plus tard), et le rythme de "Just Got Paid", (une chanson sortie 22 ans plus tôt sur "Rio Grande Mud"). La chanson est moyenne, mais efficace.
"Bang Bang" et "She's Just Killing Me" auraient pu être des Hits pour radio Rock.
"Bang Bang" possède des mots étranges chantés par les chœurs, comme «Shangalang" et "Popgun», et dispose également de quelques Hey-hey-hey bizarres faits par les trois compères. Toutefois, c'est le seul côté négatif à son propos car c'est une bonne chanson rock. Cette chanson est vraiment cool car le chant peut n'avoir aucun sens, tout se trouve dans la musique!
"Black Fly" est également bonne, pas loin d'être l'une des meilleures chansons de l'album.
"Whats up With That" est, peut-être, le morceau la plus réussi commercialement parlant et Billy y joue de l'harmonica blues, quelque chose qu'il devrait faire plus souvent. Alors que la série de bonnes et jolies chansons se poursuit, et si ce n'est pas assez Rock, c'est toujours assez bon.
"Vincent Price Blues" est la seule chanson qui n'est pas sans rappeler le ZZ Top du passé. Cette chanson est un long et énorme jam de Blues avec un bon refrain. Combien de groupes peuvent écrire une chanson comme "Vincent Price Blues", à propos d'une 'Cantina' à la frontière mexicaine qui a son fantôme de Vincent Price.
"Zipper Job", bien que pas une grande chanson, c'est une chanson intéressante.
"Hairdresser" a des paroles fantastiques et un mixage moyen de guitare slide, mais ce n'est pas vraiment une très bonne chanson.
Avec "She's Just Killing Me", voici le classique lui-même, dans toute sa gloire.
"My Mind Is Gone" est relativement bonne, avec quelques échos presque terrifiants dans le chœur accompagnant le chant.
L'album s'essouffle un peu vers la fin car "Loaded", "Prettyhead" et "Hummbucking, Part 2" sont relativement assez flaiblardes.
Avec "Loaded", une fois de plus, Dusty Hill affiche son bon choix dans la chanson à chanter. Bien que n'étant pas la meilleure chanson de l'album (évidemment) c'est quand même une très bonne chanson.
"Pretty head" est probablement l'une des moins bonnes chansons jamais réalisées par ZZ Top.
Et que dire de cet "Hummbucking Part.2" saturé, nonchalant et classieux, si ce n'est que Pearly restera pour toujours une Calamity Jane héroïque. Il a un grove particulièrement trop cool. Dans l'ensemble, ce n'est pas une bonne chanson!

C'est le plus fort (au niveau puissance sonore) album que ZZ Top a jamais fait et fera probablement jamais et il rocke dur. Mais l'influence du Blues se voit partout dans cet album.
La seule faiblesse de cet album est l'écriture, beaucoup de paroles sont tout juste maladroites.
Cet enregistrement semble être coincé dans un ton étrange avec une utilisation de plus de notes de basse.
Quelques-uns des titres, plus particulièrement "What's Up With That" et "Pretty head" fonctionnent très bien. La plupart des autres choses restent coincée en position neutre. Il y a quelques bons riffs, mais le solo est un peu mis en sourdine. La plupart du temps il a été enregistré en live sans overdubs, juste des structures de chanson de base.

Si vous aimez le Hard Rock et le Blues, c'est un bon album. Si vous êtes un fan de ZZ Top, c'est un très bon album.
"Rhythmeen" a été un échec commercial, mais ZZ Top s’en moque car les musiciens sont déjà très riches et leur seule motivation est la scène, où ils règnent comme l’une des meilleures attractions du Rock, rassemblant toujours les convertis des années 70 et 80, et la jeune génération de curieux et tous ces des publics sont enthousiastes...

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En 1999 sort un nouvel opus intitulé "XXX".
Le titre de l'album se réfère à 30 ans d'histoire d'un ZZ Top qui semble cependant à la dérive. En raison d'une étonnante capacité à rester cohérent jusqu'au bout, le trio produit son plus mauvais disque.
Le batteur Frank Beard et le bassiste Dusty Hill sont pourtant restés les mêmes, mais le chef d'orchestre Billy Gibbons semble avoir commencé un déclin créatif dont il ne s'est jamais vraiment remis. Il parait vraiment perdu.
Cet album est, dans les faits, le plus rigide, le plus dépassé, et plus important, le plus ennuyeux album que ZZ Top ait jamais fait.

"XXX" ne ressemble à rien de ce qui a été fait avant, il possède un tas un morceaux hors concours, moches, avec distorsion sur guitare fuzz qui ressemble parfois presque à un synthétiseur.
A la première écoute, il est difficile de comprendre ce que Billy Gibbons chante (gronde) sans l'écouter attentivement et aucune des chansons studio ne tient vraiment le coup, car aucune d'entre elles ne sont mémorables, et quelques-unes sont même carrément horribles.
Elles sont, pour ainsi dire, boiteuses et la production est assez mauvaise. Cela ressemble même plus à des outtakes qu'à des chansons finies. Une grande partie du matériel ressemble à des outtakes de "Rhythmeen" et d'autres sonnent comme des outtakes d'"Antenna" ("Sinpusher") et le reste, à l'avenant, ressemble plus à un 'mirliton' qui chanterait sur de la musique "Rock" foireuse.

Leur son est plus fort (trop?) que jamais sur ce CD. En utilisant les mêmes effets de guitare que sur "Rhythmeen", "XXX" sonne brut et rugueux. Mais il semble que ZZ Top a maintenant atteint un seuil de créativité et qu'ils n'ont tout simplement plus grand chose à exprimer.
La batterie est à nouveau pratiquement électronique et le son de guitare de Billy Gibbons est une sorte de ton synthétisé issu de la fin des années 80 du groupe.

Et, comme toujours, la face live est un pur plaisir et elle relève un peu le niveau: les quatre dernières pistes avec une version Blues de "Teddy Bear" d'Elvis Presley et Jeff Beck, en invité, vocalise sur "Hey Mr. Millionaire". Ces enregistrements live rappellent un peu "Fandango!".
En outre, ces "prises live" sont-elles vraiment des performances live? Elles ressemblent beaucoup aux autres chansons, comportent les mêmes guitares surbidouillées, la même production raide ...
Mais, est-ce vraiment le même groupe sur scène? Le trio joue toujours de grands Blues ("Belt Buckle" and "Fearless Boogie").

"Poke Chop Sandwich" nous transfert dans le monde loufoque et déjanté de Billy Gibbons, Frank Beard, et Dusty Hill où Billy parle de chevauchée sur un "double fat back"...! une moto?? Quoi qu'il en soit la chanson parle d'un gars qui a un 'Pork Chop sandwich'- "l'attendant dans le sac".
La chanson est assez plaisante, elle aurait été bonne si la production rigide n'avait pas été là, et si le groupe avait pu rassembler un peu d'énergie. Au lieu de cela, la chanson entière est ruinée car le groupe sonne comme beaucoup plus âgés qu'ils ne le sont réellement.
"Crucifix-a-flat", très bizarre comme un croisement entre du rap et le son ZZ, est une sorte d'hommage ou un parallèle entre les religions ou une bombe anti-crevaison. Mais elle se situe tout simplement à un autre niveau. Billy décrit une "icône en conserve". Probablement que cette chanson est sacrilège.
"Fearless Boogie" est du pur cru ZZ Top vintage, digne de leur travail d'antant.
"36-22-36" sonne comme une récupération de la période "Recycler" avec un son plus neuf.
"Made Into a Movie" est un Blues lent. un peu répétitif mais avec une belle guitare, excellente ballade!
"Beatbox" commence par un riff de guitare qui ne cesse de se répéter. Elle débute par de l'electronique avant de se transformer en un solo de guitare. C'est un morceau bien moyen qui est sauvé par ce solo de guitare chatoyant. Elle sonne un peu comme un mélange de "La Grange" et "Got Me Under Pressure" mais sans le feeling.
"Trippin'' est une chanson mid tempo ni bonne, ni vraiment mauvaise, mais quelconque!
"Dreadmonboogaloo" est une chanson nulle qui est plutôt un gag où les gars se mettent à déconner. En plein milieu, une voix dit: "c'est de l'art". Cela n'engage qu'eux!
"Sin Pusher" est une reconstitution de la chanson "Pin Cushion". C'est la même mais avec des paroles différentes. C'est à peine quelques nouvelles paroles, mais ça ressemble plus à une version demo de la chanson. Ainsi, "Sin Pusher" semble être tirée de la tournée "XXX" en 1999. Sinpusher est super fun mais les paroles sont 'trop'.
"(let me be your) Teddy Bear" est une version bluesy du "Teddy Bear" d'Elvis Presley qui fait vraiment frissonner.
Enfin, que dire de "Hey Mr. Millionare", sinon que Jeff Beck en assure le chant!
"Belt buckle" est faite pour tapper du pied et elle sonne comme un bon vieux Blues classique,
En conclusion, pour la célébration d'un trentième anniversaire, on aurait pu s'attendre à beaucoup mieux!
Album très décevant !

ZZ Top joue "Tush" et "Legs" dans le cadre du show à la mi-temps du XXXI Super Bowl en 1997.

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En 2003, ZZ Top sort un dernier album sur RCA, intitulé "Mescalero", un album doté d'une piste cachée, une reprise de "As Time Goes By". L'imprésario de RCA, Clive Davis avait voulu faire un album de collaboration (dans le genre de "Supernatural", le succès de Carlos Santana) pour cet album.
Dans une interview parue dans le magazine 'Goldmine', les artistes Pink, Dave Matthews, et Wilco étaient parmi les artistes prévues pour le projet.
Depuis leur passage chez RCA, ZZ Top a suivi une muse sombre qui les rend progressivement de plus en plus difficile à écouter et à apprécier. L'esprit lyrique du groupe est toujours là, mais le son global de l'album est beaucoup plus sombre, plus glauque, un poil malsain.

Cet album aurait dû être intitulé "Compression":
Pour commencer, le son est tellement compressé que ça sonne comme s'il avait été enregistré dans une bouteille de tequila. Sur "Mescalero", tout, surtout les guitares et la voix, est embourbé au milieu d'une compression sans pitié. Bien sûr, c'est juste une question de goût. Certains aimeront, d'autres non. ZZ sonne maintenant trop artificiel, ou, en d'autres mots, ils ont dénaturé leur vrai son.

Quel étrange et surtout décevant album. Trop de bruits bizarres et des paroles particulièrement ineptes, même si elles n'ont jamais été le point fort de ZZ Top.
Cet album avait pourtant un bon rythme. Mais ils ont mis beaucoup trop de fuzz au point où cela semble beaucoup trop déformé. Les parties de lead de Billy en sont affectées. Les solos de guitare génériques et bâclés sont à peu près les mêmes qui apparaissent depuis un certain temps maintenant. La tonalité de la guitare continue à sonner de plus en plus mince et de plus en plus aigue.
Il est difficile de croire à quel point "Mescalero" est ennuyeux, le jeu manque d'esprit humain et les chansons ne sont tout simplement pas très bonnes ou mémorables. Les sons de guitare sont saturées, la basse est surexcitée, et les sons de batterie sont trop 'aseptisés'. Les chansons sont très, trop déformées.

Sans trop tenir compte du son, voilà l'analyse que l'on aurait pu en faire:
Le meilleur titre de cet album "Mescalero", très groovy et chanté en Espagnol, flamboye avec quelques touches de calypso.
"Two Ways to Play" s'écarte un peu d'une progression d'accords 'Blooze-Rock' à l'emporte-pièce.
"Alley-Gator" aurait pu être intéressant sans l'utilisation d'un accordéon ou quelque chose d'approchant.
"Buck Nekkid" swingue puissamment. C'est un hymne pour les fêtes de la bière alimentées par Harley.
On entend un peu de steel guitar dans "Goin' So Good", qui sonne un peu comme du Tom Waits.
"Me so stupid" est une chanson Pop assez intelligente et drôle.
"Piece" rocke avec une grande férocité avec quelques jolis passages et un groove rythmique qui sonne 'Metal' sur la fin.
tandis que "Punk Ass Boyfriend" et son côté hip-hop sent trop le remplissage.
"Stackin Paper" est une chanson inaudible,
"What Would You Do" avec une distorsion mortelle est une autre chanson Pop avec une harmonie en trois parties
"What is it Kid", un peu jazzy comme un vieux film de détective, a une jolie ligne de basse.
"Que Lastima" chantée en Espagnol est aromatisé latino avec un changement rafraîchissant de rythme.
"Tramp", avec un groove irrésistible, prend une vieille progression blues et fait sonner positivement de façon innovante.
La chanson drôle et cool "Crunchy" offre un côté hip-hop tout en conservant ses racines rock n roll / blues.
"Dusted" est du pur remplissage
Des chansons comme "Liquor" qui commence comme "La Grange" donne une touche moderne à des chansons de blues traditionnel. La progression d'accords est impressionnante. C'est un peu bizarre, mais c'est cool. Belle harmonica.
"As Time Goes By", la fameuse 'piste cachée' est touchante et étonnamment belle.

Encore une fois, cet album aurait être tout autre avec un son digne de ce nom, mais cela n'engage que moi!
L'un des disques du groupe à éviter!...

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Un ensemble de quatre CD collection d'enregistrements de Londres et de Warner Bros années, "Chrome, Smoke & BBQ", est sorti en 2003. Il comporte leur premier single, quelques rares face B ainsi qu'une promotion radio de 1979, un morceau live et plusieurs longues versions mixée dance de leurs plus grands succès de MTV. Trois titres de The Moving Sidewalks, groupe précèdent de Billy Gibbons sont également inclus.

En 2004, ZZ Top a été intronisé au Rock and Roll Hall of Fame. Keith Richards a prononcé le discours d'induction. ZZ Top a fait un bref passge en jouant "La Grange" et "Tush".
En 2006, ZZ Top commence l'enregistrement de leur quinzième album studio. Aucune parution, cependant, et le 17 Septembre 2006, le groupe a treminé son mandat avec RCA Records et plus tard, ils abandonnent leur manager Bill Ham, président de Lone Wolf Management. Aucune raison n'a été rendues publiques pour ces changements et en Décembre 2006, Sanctuary Management ajoute ZZ Top à sa liste.
ZZ Top joue au 2008 Orange Bowl game 2008 à Miami, ainsi qu'à l''Auto Club 500 NASCAR event' à l'Auto Club Speedway à Fontana, en Californie.

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Le 23 Juin 2008, ZZ Top fête la sortie de son premier concert DVD live intitulé "Live from Texas" avec une première mondiale, une apparition spéciale et vente aux enchères caritative au Hard Rock Cafe à Houston. Le DVD a été officiellement lancé le 24 Juin 2008. La performance est tirée d'un concert filmé au Nokia Theater à Grand Prairie, au Texas, le 1er Novembre 2007.

En Juillet 2008, le groupe annonce avoir signé avec le producteur Rick Rubin et qu'il est à l'enregistrement d'un nouvel album. Rubin produira ce prochain disque, et le groupe va tenter de revenir au son de "La Grange".

Une "Eliminator Collector's Edition" en CD / DVD, célébrant le 25e anniversaire du légendaire album certifié Diamant par RIAA, est sorti le 10 Septembre 2008. Cette version comprend sept titres bonus et un DVD bonus, dont quatre performances de télévision tirées de 'The Tube' en Novembre 1983.

Le groupe joue au '2009 Houston Livestock Show & Rodeo' pour la dernière nuit le 22 Mars 2009.
En Juillet, le groupe apparait sur 'Storytellers' de VH1, à l'occasion de leurs quatre décennies comme artistes-interprètes.

Le 22 Janvier 2010, Billy Gibbons accompagne Will Ferrell et d'autres pour jouer "Free Bird" sur le 'Conan O'Brien's last show'. O'Brien y joue de la guitare.

Le 8 Juin 2011, un communiqué de presse, rapporté par diverses sources médiatiques, annonce que la nouvelle chanson "Flyin 'High" fera ses débuts dans l'espace. En effet, on a donné le single à écouter à l'astronaute et ami de ZZ Top, Michael Fossum pendant son voyage à la Station spatiale internationale.

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Neuf ans après le controversé "Mescalero", en 2012 sort "La Futura". Le trio revient au bon vieux gros Blues Rock Texan bien huilé à la rythmique bien grasse boostant le tempo avec basse groovy et batterie métronomique.

Cette fois-ci, ils se sont tournés vers le producteur réputée Rick Rubin et le label American Recordings. Rubin est l'homme en grande partie responsable de la relance de la fortune de la légende du country rock Johnny Cash à la fin de sa carrière et le présentant à un nouveau (et plus jeune) public. La qualité sonore est atroce. "Mescalero" était mauvais, mais c'est bien pire en termes d'intensité sonore.
La production de Rubin est dans la lignée de ce que fait le groupe depuis "Rythmeen", à savoir un gros son étouffé, saturé, limite crade (La voix de Gibbons tend de plus en plus vers celle de Lemmy Kilmister de Motorhead).
Le son est littéralement surcompressé, ce qui fait que le niveau sonore de tous les instruments est poussé au maximum. C'est ce qui donne un son plat où rien ne respire. Chaque coup de batterie est écrasé et n'a plus aucune puissance, la voix est étouffée voire carrément distordue, les guitares ont cette sonorité métallique typique d'une compression poussée trop loin, sans parler de la basse qui semble coulée dans une chappe de béton...
Résultat, le groove a carrément disparu (un comble pour un groupe réputé justement pour son groove imparable), et pire, à cause de cet effet de monotonie induit par un son toujours au niveau maximum les morceaux semblent interchangeables... Pour compenser cet effet de monotonie, on a ajouté une bonne dose d'aigus pour tenter de redonner un peu de relief à la musique. En fait ça ne fait que rendre l'écoute encore plus pénible.
Ce son nuit à la qualité d'écoute par une énorme tendance à la saturation!

Les dix titres, dont les quatre premiers sont issus de l'EP sorti l'Eté dernier (Texicali-2012), fusionnent la tradition ZZ Top à la modernité technologique. C'est là que se situe la vraie originalité. Accrocheurs, même si moins punchy qu'auparavant (la tendance est mid tempo), ils permettent à ZZ Top de boucler son meilleur travail depuis très longtemps.

Donc un album qui aurait pu être plutôt bon mais une fois de plus irrémédiablement gâché par la mode actuelle qui consiste à pousser la compression au maximum pour obtenir le maximum d'effet le jour de la sortie et qu'on a tendance à oublier après une semaine.
Le premier single tiré de l'album, "I Gotsta Get Paid", a fait ses débuts dans une campagne de publicité pour Jeremiah Weed et apparaît sur la bande originale du film 'Battleship'.

Les trois premiers titres s'enchainent avec un réel bonheur:
Bonne entrée en matière avec "Gotsta Get Paid", un futur classique du groupe qui donne le ton de ce qui est à venir. D'emblée, il est clair que Billy Gibbons persiste avec le son de guitare fuzzy qui a été sa préférence depuis l'album "Rythmeen". C'est Blues, Blues, Blues. "Gotsta Get Paid" est la reprise d'un morceau de rap des années 90 mais ZZ a complètement retravaillé et transformé le morceau en Rock.
Bonne impression qui continue avec "Chartreuse", un bon Boogie Rock simple mais efficace qui rappelle "Tush" avec un joli rythme accrocheur, un riff Blues accrocheur et un agréable solo de guitare.
et "Consumption" est un très bon Blues Rock typique sur une histoire d'alcool.
Ensuite, on baisse de niveau, selon les goûts...
"Over You" est un slow bluesy magnifique quelque peu racoleur, chanté par Billy avec un brin de fanfaronnade à la Bob Seger et des synthés qui interviennent juste au moment où on s'y attend le moins. Ensuite, intervient un brève riff de guitare.
"Heartache in blue" n'est pas top (en dépit d'un bon jeu d'harmonica fandango fougueux très sympa). Elle sonne pourtant résolument ZZ Top, avec une certaine interaction entre l'harmonica et le groupe
Puis retour vers le futur avec le Rock "I don't wanna loose", un titre pur jus des années 80, correct, mais presque indigne de ZZ.
"Flyin High" est sans doute le morceau le plus faible de l'album, affublé d'un refrain absolument insupportable. Il sonne trop comme un air de Country moderne malgré un certain punch. C'est quelque peu une piste excentrique pour ZZ Top, le riff de guitare sortant tout droit du manuel AC / DC, et le refrain rappelant des groupes d'Arena Rock comme Journey ou Def Leppard.
"It's Too Easy Manana" ressemble à un titre de Green Day. Les paroles sont bizarres et ce morceau tire l'album vers le bas.
Puis on termine avec deux titres dans la pure tradition ZZ Top:
Le sympathique et amusant "Big Shiny Nine" qui est l'une des rares pistes sans inspiration de l'album. Le groupe joue ce rock avec enthousiasme mais la chanson semble simplement assez faiblarde.
"Have a little mercy", avec quelques clins d'œil aux précédentes chansons de ZZ Top avec le riff "I Thank You" dans l'intro et le "Have Mercy Mlle Percy" dans le refrain, est une autre chanson où le trio n'est que l'ombre de lui-même.

Ceci dit, l'album par lui-même ne fait pas preuve d'une grande originalité, mais il reste encore de bonne tenue, malgré une fureur bien émoussée, dictée par l'avancée dans l'âge. Les riffs sont toujours là, les soli ne manquent pas vraiment d'inspiration et la rythmique demeure toujours implacable. Ce qui change, c'est l'homogénéité de l'ensemble: Si l'album demarre fort avec "I gotsta get paid", "Chartreuse" et "Comsumption", il peine à tenir le rythme.
"La Futura" reste cependant très correct et ça fait toujours plaisir d'entendre de nouvelles chansons de nos vieux barbus.

Discographie:

ZZ Top's First Album (1971)
Rio Grande Mud (1972)
Tres Hombres (1973)
Fandango! (1975)
Tejas (1976)
Degüello (1979)
El Loco (1981)
Eliminator (1983)
Afterburner (1985)
Recycler (1990)
Antenna (1994)
Rhythmeen (1996)
XXX (1999)
Mescalero (2003)
La Futura (2012)

sources: wikipedia, amazon
Dernière édition par alcat01 le 09 Avr 2014, 21:34, édité 42 fois.
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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar nunu » 03 Fév 2013, 21:56

finalement je m'aperçois que je connais assez peu le groupe, j'ai trois albums :Tres Hombres et Eliminator et LP et Deguello en CD. j'ai écouté le dernier mais sinon le reste je connais peu pour ne pas dire plus
Bono se pointe vers moi et me dit « Ça va fiston ? » Je ne suis pas ton fiston, connard. Ce mec là a fait un ou deux bons disques, mais de là à m'appeler fiston... (Liam Gallagher, 1995)
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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar tête de lynott » 03 Fév 2013, 23:04

nunu a écrit:finalement je m'aperçois que je connais assez peu le groupe, j'ai trois albums :Tres Hombres et Eliminator et LP et Deguello en CD. j'ai écouté le dernier mais sinon le reste je connais peu pour ne pas dire plus


J'ai les 3 mêmes. Deguello est énorme, Tres Hombres pareil. Eliminator j'accroche moins.
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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar alcat01 » 05 Fév 2013, 20:43

Je vous conseillerai d'écouter "Tejas"!
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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar Brainstorm » 05 Fév 2013, 20:45

alcat01 a écrit:Je vous conseillerai d'écouter "Tejas"!


Album excellent en effet, avec notamment El Diablo !
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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar Dragor » 05 Fév 2013, 21:31

Tejas n'est pas loin d'être mon album préféré de ceux que je leur connais. J'apprécie tout particulièrement « Asleep in the Desert » qui clôture parfaitement ce disque.
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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar alcat01 » 12 Mai 2013, 12:53

J'ai enfin réussi à finir cette Bio!
j'espère qu'elle plaira aux spécialistes du groupe...
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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar Dr Wu » 12 Mai 2013, 14:15

alcat01 a écrit:J'ai enfin réussi à finir cette Bio!
j'espère qu'elle plaira aux spécialistes du groupe...


Merci bien ! super boulot ! Je ne suis pas un "spécialiste du groupe" mais les ZZ m'accompagnent depuis de longues années, et globalement je suis assez ok avec tes impressions sur tel ou tel album. Je n'accroche plus après Antenna, qui est vraiment bien. Après, Gibbons manque cruellement d'inspiration et se perd dans les bruitages et distorsions sans éclats ni reliefs. La créativité n'est pas éternelle...

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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar Philou » 12 Mai 2013, 15:36

Cool, merci Alcat, je vais lire ça tranquillement ce soir.
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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar Algernon » 12 Mai 2013, 18:17

Moi zzaussi :respect:

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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar titis » 12 Mai 2013, 18:29

merci pour tout ce travail de recherche , tu est notre historien digne de "pierre bellemare" :chapeau: :chapeau: :chapeau:
Allô? Ici SOS Amitié.
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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar Algernon » 12 Mai 2013, 18:33

Tu confondrais pas avec Alain Decaux :mouais:
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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar titis » 12 Mai 2013, 18:44

heu en fait c'est pierre tchernia que je voulait mettre , c'était une blague car pierre tchernia est la mémoire de la tv pour arthur dans les enfants de la télé :rougeroll:
loupé la blague :))
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Re: ZZ TOP (Bio)

Messagepar Algernon » 12 Mai 2013, 18:47

Ou bien André "Rocking the" Castelot ?
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