10 albums pour découvrir le prog'

[harvest]

Television avec ce sticker c'était vraiment une arnaque et pis ça en a détourné plus d'un de leur premier disque - dommage !

Pour en revenir aux étiquettes, il est vrai que c'est souvent chiantissime et pour ma part le prog est une catégorie très restrictive ou plutôt restreinte. Mais bon le sujet est intéressant et permettra de faire, j'espère des découvertes.

On devrait d'ailleurs ouvrir des sujets divers pour parcourir soit les genres soit les pays.

Sur les italiens y'aurait plein de choses à dire et à découvrir, les espagnols, etc.

[Plôm]

Le Prog est un genre sans définition. Le definir est un non sens.
Chacun, après tout y voit sa définition qui, pour le coup vaut ce qu'elle vaut.

Pour ma part, je la considere comme un genre que a voulu faire tomber les barrières, par la structure (signature impair), par la longueur, par le refus du principe couplet-refrain, par les metissages.
Cette définition me convient beaucoup car elle explique qu'un genre qu'admirait au début des 70s était détesté à partir de 73-74 car certains repoussaient les limites trop loin (ELP, Yes) ou s'embourbaient dans une musique finalement cadrée par un cahier des charges qui faisait que de composer un même morceau en 71 ou en 77 ne répondait plus à la même attente : En 77, le sentier était déjà balisé. Un album aussi excellent que Going For The One n'a eu logiquement aucun succès alors qu'en 71-72 il aurait été inscrit au panthéon du Prog.
Pareil : Le néo prog et le prog 90-00 n'est plus vraiment du prog car il ne fait que s'inspirer des classiques des 70s. Des groupes comme Tool, Sleepytime Gorilla Museum ou même... Primus (!) s'inscrivent bien plus dans une démarche progressive dans les sens que je l'entends : Progressiste.

[peekaboo]

Il faut peut-être souligner l'apport de John Coltrane, avec Love Supreme, non ? Concept album avec des morceaux qui "s'enchaînent" ...
C'est pas un des premiers à avoir eu cette idée, sorti du classique ....?

[Plôm]

Bien sur! Il a d'ailleurs plus d'heritiers dans le rock, jazz-rock, fusion que dans le jazz pur. Lui aussi a su repousser quelques barrieres

[Cooltrane]

Perso j'ai un peu de mal à classer King Crimson dans le prog ou alors seuls les 3 premiers albums.
Robert Wyatt - certainement pas.

quelle étiquette donneraits-tu à Crimson, alors??

Pour moi, c'est LE groupe prog par excellence (et qui l'est resté tout au long de sa carrière)

ce que tu selmbles appeler "prog" serait le rock symphonique

[harvest]

Oui c'est un peu ça ! Mais je conviens que c'est un peu restrictif...

[33rpm]

quelle étiquette donneraits-tu à Crimson, alors??

Schizoïd rock ?

[titis]

[RRRouliane]

Sur l'autre topic, je me risque à une définition : un groupe progressiste qui ne fait surtout pas de rock progressif. C'est-à-dire qui ne se laisse pas enfermer dans un genre, dans une case stylistique ou esthétique, qui sait se renouveler, puis quand ça finit par devenir redondant ou répétitif, décide de laisser tomber plutôt que de ressasser quand ça risque de n'avoir plus rien à dire. C'est comme ça que je vois King Crimson.

[Algernon]

Quand je tapais anxiogène...

[Winsterhand]

Je réécoute Three Friends de Gentle Giant et ça m'a fait penser à ce topic. Les chansons sont longues, d'accord, mais l'album entier dépasse à peine la demi-heure ! Peut-être que le concept peut aussi aider à entrer dedans.

[Cooltrane]

Le Prog est un genre sans définition. Le definir est un non sens.
Chacun, après tout y voit sa définition qui, pour le coup vaut ce qu'elle vaut.

Pour ma part, je la considere comme un genre que a voulu faire tomber les barrières, par la structure (signature impair), par la longueur, par le refus du principe couplet-refrain, par les metissages.
Cette définition me convient beaucoup car elle explique qu'un genre qu'admirait au début des 70s était détesté à partir de 73-74 car certains repoussaient les limites trop loin (ELP, Yes) ou s'embourbaient dans une musique finalement cadrée par un cahier des charges qui faisait que de composer un même morceau en 71 ou en 77 ne répondait plus à la même attente : En 77, le sentier était déjà balisé. Un album aussi excellent que Going For The One n'a eu logiquement aucun succès alors qu'en 71-72 il aurait été inscrit au panthéon du Prog.
Pareil : Le néo prog et le prog 90-00 n'est plus vraiment du prog car il ne fait que s'inspirer des classiques des 70s. Des groupes comme Tool, Sleepytime Gorilla Museum ou même... Primus (!) s'inscrivent bien plus dans une démarche progressive dans les sens que je l'entends : Progressiste.

c'est d'ailleurs la grosse rigolade sur les site de "prog":
Define "prog"...
on y rigole meme sur le "prog is just another dirty four letter word"

en fait, c'est surtout le cliché qu 'prog" qui est totalement réducteur, car il veut dire le rock symphonique et son successeur, le néo-prog (Marillion, IQ, Pendragon, etc...°

Mais quand on voit les vraies influences des défricheurs/pionniers du genre, c'est "un peu de tout mis dans une grande marmite et assaisoné d'une grosse pincée de rock"

Par contre, pour GFTO, je ne suis pas d'accord... l'albulm est assez faible, et pour finir, on attend patiemment le seul morceau qui est digne (et +) des précédents: Awaken.
A la rigueur, je trouve Tormato supérieur (malgré l'horrible pochette) à GFTO , car il a qqes assez bons trucs, à défaut d'avoir un seul truc énorme.

[Plôm]

Pourtant, je considère Going For The One comme très certainement la meilleure porte d'entrée dans le prog. Faisant partie, avec ELP des groupes qui s'en sont pris le plus plein la gueule lors du retour de flamme anti-prog en 1974 (pour Brains Salad Surgery d'ELP et Tales/Relayer (pourtant excellent ce dernier) de Yes) du fait de leur grandiloquence, je trouve que Yes, a le mieux négocié le contrecoup (anti-prog, donc) avec Genesis s'orientant vers des titres bien plus pop. GftO est clairement un album Pop symphonique avec un gros morceau Prog (Awaken). Je ne le trouve pas faiblard du tout : Paralleles, Wonderous Stories, ... sont de sacrés bons titres. de très bons titres Pop symphonique, mais on est vraiment à la frontière du Prog. Alors, c'est sûr, d'un point de vue Prog, il est peut-être faiblard (techniquement ? probablement, mais j'en doute), mais d'un point de vue Pop, c'est résolument un album très classe. Donc, oui, je pense à GftO parmis mes 10 albums Prog pour découvrir le genre. Ne m'en reste plus que neuf

[supersister]

Je réécoute Three Friends de Gentle Giant et ça m'a fait penser à ce topic. Les chansons sont longues, d'accord, mais l'album entier dépasse à peine la demi-heure ! Peut-être que le concept peut aussi aider à entrer dedans.

Gentle Giant est un groupe de prog atypique car les morceaux sont" ramassés" (on ne trouvera pas de suite "épique")
three friends est un des plus faciles d'accès car il se rapproche du rock symphonique à la Genesis

[Cooltrane]

Pourtant, je considère Going For The One comme très certainement la meilleure porte d'entrée dans le prog. Faisant partie, avec ELP des groupes qui s'en sont pris le plus plein la gueule lors du retour de flamme anti-prog en 1974 (pour Brains Salad Surgery d'ELP et Tales/Relayer (pourtant excellent ce dernier) de Yes) du fait de leur grandiloquence, je trouve que Yes, a le mieux négocié le contrecoup (anti-prog, donc) avec Genesis s'orientant vers des titres bien plus pop. GftO est clairement un album Pop symphonique avec un gros morceau Prog (Awaken). Je ne le trouve pas faiblard du tout : Paralleles, Wonderous Stories, ... sont de sacrés bons titres. de très bons titres Pop symphonique, mais on est vraiment à la frontière du Prog. Alors, c'est sûr, d'un point de vue Prog, il est peut-être faiblard (techniquement ? probablement, mais j'en doute), mais d'un point de vue Pop, c'est résolument un album très classe. Donc, oui, je pense à GftO parmis mes 10 albums Prog pour découvrir le genre. Ne m'en reste plus que neuf

c'est vrai que comme porte d'entrée, GFTO peut faire un bon lien entre la pop douceureuse (Wondrous Stories) à des mooceaux plus enlévé (le morcreau titre) et la grande aventure prog de Awxaken

Le truc, c'est que certaines tonalités de Steve Howe m'irritent au plus haut point sur cet album (notamment dans GFTO - le morceau), et j'ai peur qu'il n'irrite les oreilles d'un néophyte.