
Et je continue avec la conversation entamée avec Aldaran.
Pablitta a écrit:Je ne retrouve pas ta présentation Aldaran, donc je pose la question là : j'ai cherché dans ton blog si tu avais chroniqué Des Milliards de Tapis de Cheveux de A. Eschbach mais j'ai pas trouvé.
Je viens de faire un grand rangement dans mes livres de SF (vu que je veux relire K. Dick) et je suis retombée sur ce bouquin qui m'avait beaucoup plu. Je voulais savoir ce que tu en avais pensé en fait.
Aldaran a écrit:Je n'en ai pas fait de critique.
Paradoxalement, j'ai adoré lire Des milliards de tapis de cheveux mais la chute m'a fait pousser un gros « tout ça pour ça !? » déçu.
Un peu comme pour les histoires drôles à gros potentiel mais mal amenées...
Comme ça remonte à sa sortie en poche, je n'ai plus assez de détails pour en dire davantage, pardon.
Pour reprendre une expression que je croise souvent ici : je le trouve un peu surcoté.
Oui, voilà, moi aussi j'avais eu cette réaction. Surcoté je ne sais pas, je ne savais pas qu'il était coté !
Mais en fait, il m'est resté en tête et, comme ça arrive parfois, une chose qu'on avais trouvée naze sur le moment, revient de manière insistante.
Ca m'avait fait ça pour un film : Angel Heart, avec Mickey Rourke, De Niro, etc. Sur le moment : naze et puis ça revient mouliner et une porte s'ouvre.
Pour Un Milliard de Tapis de Cheveux, j'y avais vu une réflexion sur un modèle de société. Toute une vie tournée vers un but qui n'est, au final, pas le véritable but mais juste une manière politique de structurer une société. Là, c'est faire des tapis, ailleurs c'est arriver à sa retraite (pas de malice de ma part, j'aurais dit ça comme autre chose - avoir une maison, une voiture, des enfants qui réussissent, etc ) qui fait que le citoyen focalise sa vie entière sur un objet, passant à côté d'autres choses plus séditieuses pour la société dans le sens politique du terme.
Voilà, c'est pour ça que j'aurais voulu avoir ton sentiment, savoir si tu partageais cette vision du bouquin ou si j'y avais vu des choses qu'il ne contenait finalement pas
