Je crois que l'explication de Goldman se tient. Je ne vois pas cela comme quelque chose à prendre au premier degré, c'est volontairement cliché, ça stigmatise un certain type de comportements. C'est un peu le principe du « je » narrateur qui se dissocie de celui de l'auteur. Mais on aime polémiquer sur des futilités.
A côté de ça nombre d’acquis sociaux sont en danger, la démocratie a du mou dans l'aile, les décisions sont soumises au joug de l'OTAN ou de la Commission Européenne, la classe politique va de scandales en scandales, le chômage atteint sans cesse de nouveaux records et la France entière s'offusque pour une chanson ?
Faut-il que les médias relatent de vrais drames pour que les gens daignent user de leur capacité d'indignation qui ne s'enclenche vraisemblablement que sur commande et qu'ils se posent des questions ?
Je reste circonspect.
Tout mais pas l'indifférence remarquez.


et le Groland quand même j'ai failli les oublier