Triste... On ne mesure pas vraiment la chance qu'on a d'être simplement en vie. De vivre. On se plaint, parfois pour pas grand chose, pourtant, nous sommes là, nous vivons. Je viens d'apprendre ce soir que le premier garçon avec qui j'avais fait l'amour est tombé peu de temps après dans les drogues dures. Je n'avais plus de contact avec lui, il vivait en France, moi en Allemagne, nos chemins s'étaient séparés.
Il a contracté le sida puis s'est pendu dans sa chambre d'hôpital. Il devait avoir 26 ou 27 ans... Et nous, nous nous plaignons pour ceci, pour cela, alors que nous avons la chance de simplement vivre...