http://www.vosgesmatin.fr/actualite/201 ... ock-n-rollLe 13 juillet dernier, Mick Jagger et les Rolling Stones jouaient à Hyde Park, devant 65000 fans. Dix jours plus tard, Sir Mick fête ses 70 ans en famille, avec quelques-uns de ses sept enfants, dans l’un de ses somptueuses propriétés. « Je ne me vois pas jouer Satisfaction à quarante ans » affirmait-il pourtant à l’époque de sa jeunesse rebelle…
Il n’a renoncé à rien
Mick Jagger incarne toutes les décennies qu’il a traversées. Les années soixante évidemment. Rivaux des Beatles, les Rolling Stones incarnaient les mauvais garçons. Même si la star était diplômée de la London School of economics (le Sup de Co’britannique). Pendant les années 70, « le Caméléon » a incarné le rock décadent. La drogue, l’ambiguïté sexuelle, les débauches en tout genre. Le film « Cocksucker blues », témoignage de la tournée 1972 a même été jugé tellement sulfureux qu’il est resté dans un tiroir…
Des années 80, Mick Jagger incarne la réussite et le bling bling. Il signe un contrat en or avec le producteur de Michael Jackson, s’offre un château en France et un palais sur l’île Moustique. Les Stones inventent les concerts dans les stades et amassent les dollars. Malgré les embrouilles avec son compère Keith Richards, Jagger et les Stones abordent les années 90 en grande forme. Des tournées qui battent tous les records, et des critiques enthousiastes. En décembre 2003, Mick sera même adoubé chevalier de l’Empire par le prince Charles, au nom de la reine Elisabeth. Et Sir Mick n’a renoncé à rien. Il a arrêté la drogue et les cigarettes il y a presque quarante ans et sa forme est absolument étonnante pour un désormais septuagénaire. A Hyde Park, il a arpenté l’immense scène pendant deux heures, sans perdre son souffle.
Il faut dire que son père était prof de sports. Basile Jagger animait même une émission de gymnastique à la télé britannique, avec le petit Mick en démonstrateur sportif. Il existe sur YouTube quelques traces de cette gloire enfantine…

Quarante-quatre ans après leur concert mythique dans le parc londonien, les rockeurs ont rempilé les 6 et 13 juillet, devant 65.000 personnes. La plateforme de musique en ligne d'
Apple en publie l'enregistrement live, disponible pendant quatre semaines.

La bonne affaire pour
Apple. Après avoir bénéficié d'une exclusivité temporaire sur "The Next Day" de David Bowie, le service de distribution en ligne
iTunes s'offre le Hyde Park Live des Rolling Stones enregistré les 6 et 13 juillet. Si les rockeurs anglais publient très régulièrement des disques lives, seules huit des chansons présentes sur cet album figuraient sur le précédent, "Shine a Light", qui accompagnait le film éponyme de Martin Scorsese, en 2008. Cette compilation, qui comprend dix-neuf titres, tire la substantifique moelle des deux concerts consécutifs donnés à Hyde Park. Les fans rebutés par le prix des billets (110 euros minimum) remercieront
Universal pour cette session de rattrapage assez exhaustive.
Keep on schtroumpfing - Il faut survivre avec son temps.