Ten Years After est un groupe de Blues Rock Britannique fondé en 1965.
Devenu mondialement célèbre grâce au Festival de Woodstock et à sa prestation sur scène et surtout à celle de son guitariste et chanteur Alvin Lee, Ten Years After a été l'une des formations majeures du British Blues Boom à la fin des années 1960. Ce groupe a également contribué à l'émergence du Hard Rock.
Né à Nottingham en Angleterre, Graham "Alvin" Lee avait commencé à jouer de la guitare à l'âge de treize ans. Initialement influencé par la collection d'enregistrements de jazz et de blues de ses parents, il a été l'avènement [/video]du rock and roll qui avait vraiment suscité l'intérêt et la créativité, et des guitaristes comme Chuck Berry et Scotty Moore lui ont fourni son inspiration.
Alvin Lee rencontre Leo Lyons en 1960 dans un groupe nommé The Atomites. Lee et Lyons forment alors le Britain's Largest Sounding Trio.
Après plusieurs années de succès local dans la zone Nottingham / Mansfield le groupe se fait connaitre à partir de 1962 sous le nom de The Jaybirds (son noyau s'est formé à la fin de 1960, Ivan Jay And The Jaycats), et plus tard comme Ivan Jay And The Jaymen. Ivan Jay a chanté de la fin de 1960 à 1962 et a été rejoint par Ric Lee (sans lien de parenté avec Alvin) claviériste, et Chick Churchill (ex-roadie du groupe).
The Jaybirds ont été très populaires au niveau local et eu pas mal de succès à Hambourg, en Allemagne, à la suite des Beatles en 1962.
En Novembre 1966, le quatuor signe avec un manager, Chris Wright, et décide de changer leur nom en Blues Trip, Blues Yard (sous lequel ils ont joué un spectacle au Marquee Club en ouverture de The Bonzo Dog Doo-Dah Band) et, enfin, en Novembre 1966, Mais ce n'est que quand le groupe s'installe à Londres en 1966 et change son nom en Ten Years After que vient le succès international.
Jouant des classiques du Blues et du Rock'N'Roll, les quatre hommes prennent en 1965 le nom de Ten Years After, pour marquer ce qu'ils considèrent comme le dixième anniversaire de la naissance du rock'n'roll. Cette explication est en tout cas la plus communément retenue.
Ils deviennent alors le premier groupe de ce qui sera bientôt la Chrysalis Agency.
Rapidement, ce nouveau groupe se forge une solide réputation dans le petit monde du Rock Britannique. Cette réputation, il la doit notamment à son leader Alvin Lee. Véritable prodige de la guitare, il électrise les foules par ses longs soli sur des classiques du Rock et du Blues. Doté d'une voix chaude et puissante en plus de ses talents de guitariste, Alvin Lee peut également compter sur une section rythmique de grande qualité, ce qui contribue à faire de Ten Years After l'une des formations de Blues Rock les plus prisées de sa génération sur scène, comparable en cela au Cream de Eric Clapton, Jack Bruce et Ginger Baker.
Le groupe obtient une résidence au légendaire Marquee Club, et une invitation au célèbre Windsor Jazz And Blues Festival, en 1967, ce qui les conduit à leur tout premier contrat d'enregistrement.
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Engagé par la firme Deram, une filiale de Decca, (le premier groupe à signer sans aucun Hit single) Ten Years After publie son premier album en Octobre 1967 intitulé "TenYears After" qui passe étonnamment bien sur les stations de radio underground de San Francisco et a été adopté avec enthousiasme par les auditeurs, surtout le promoteur de concert Bill Graham. Celui-ci possède deux salles de concerts mythiques aux USA : le Fillmore west à San Francisco et le Fillmore East à New York, et il invite le groupe à tourner en Amérique pour la première fois en Eté 1968.
Ils doivent donc se présenter au public Américain, et c'est pour cela que le groupe enregistre en live au club Londonien le Klook's Kleek, le fameux "Undead" qui contient la toute première version de "I'm Going Home".
Pourtant, malgré de brillants morceaux (notamment la longue reprise aux intonations jazzy du "I Can't Keep From Crying Sometimes" d'Al Kooper dans laquelle Alvin Lee dévoile un talent aux multiples facettes), l'album "Ten Years After" n'obtient qu'un succès mitigé.
Magré tout cela, à la suite de la sortie de ce LP, ils sont classés dans la deuxième vague du British Blues Boom, et ce LP contient des must tel que "Help me" ou "Spoonful".
Les auditoires ont été immédiatement subjuguées par la guitare au jeu distinctif de Lee, chargé de feeling, au phrasé rapide et le mélange novateur de Blues, de Swing et de Jazz Rock du groupe, et une histoire d'amour avec l'Amérique a commencé.
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En 1968, après la tournée en Scandinavie et aux États-Unis, Ten Years After publie son deuxième album live, "Undead", sur lequel se trouve leur premier classique, "I'm Going Home". Ce disque est leur véritable passeport pour les Etats Unis.
Ten Years After, à terme, tournera aux Etats-Unis 28 fois en sept ans, plus que tout autre groupe Britannique.
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Dans l'ambiance psychédélique de l'époque, il est suivi en Février 1969 par un album studio très travaillé "Stonedhenge" (le site légendaire Anglais en Cornouailles s'appelle Stonehenge mais le 'd' change tout en fonction du contexte stoned de l'époque), l'époque est aux groupes tels que Jefferson Airplane. Il obtient un Hit en Angleterre, et qui comprend aussi un autre classique, "Hear Me Calling" qui a été publié également en simple, et repris en 1972 par les étoiles montantes du Glam Rock Britannique, Slade.
Ce Lp contient donc d'excellents titres tels que "Hear Me Calling" toujours joué, ou que le titre "No Title" véritable cheval de bataille du groupe dans les années '70 où le morceau s 'étirait crescendo sur plusieurs minutes, le groupe se laissant aller à une improvisation géniale. Malheureusement ce titre en live n'est disponible que sur de rares pirates.
En Juillet 1969, ils apparaissent au Newport Jazz Festival, dans la première manifestation à laquelle des groupes de Rock ont été invités.
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En 1969, année de gloire pour TYA, sort le LP "Ssssh" qui est peut être le plus spontané, le plus Blues et le plus Hard du groupe. Au recto de la pochette , il est écrit : "la musique jouée ici EST la musique de Ten Years After". Il reste de toute façon une référence car il contient des incontournables tel que le fameux "Good Morning Little Schoolgirl", le "Bad Scene" ou le "Woke Up This Morning".
Ces trois premiers albums ne font malheureusement pas réellement décoller médiatiquement le groupe.
Pour Ten Years After, tout change le 17 Août 1969. Invité du festival de Woodstock, le groupe y accomplit une prestation mémorable, immortalisé dans le film officiel du Festival où figurent les dix minutes du morceau "I'm Goin' Home", sorte de long medley Blues, Rock et Boogie.
Mais, n'oublions pas, quand même, que ce groupe avait déjà auparavant acquis une bonne réputation sur ses prestations scéniques et discographiques et n'était pas inconnu du public amateur de rock.
La performance de virtuose de Lee a été l'un des points forts et reste aujourd'hui encore un standard pour beaucoup d'autres guitaristes. Capturé sur film dans le documentaire du festival, son jeu inspiré le catapulte immédiatement au rang de superstar, et bientôt le groupe ne peut plus que jouer dans les arénas et les stades à travers le monde entier. Bien que Lee ait déploré plus tard que l'intimité de petites salles lui manquait, on ne peut nier l'impact du film sur l'ouverture de sa musique à un public mondial.
Au cours de l'année 1970, Ten Years After publie un simple "Love Like a Man", leur seul Hit dans le UK Singles Chart. Cétait le premier disque à sortir avec une vitesse de jeu différente sur les deux faces; la première étant la version modifiée du morceau original en trois minutes en 45 tours, l'autre face étant la version live de neuf minutesdu même morceau en 33 tours. Ce titre a été un succès mondial. Cette chanson se retrouve sur leur cinquième album, "Cricklewood Green".
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Le formidable coup de projecteur médiatique ainsi porté sur le groupe permet au cinquième album "Cricklewood Green", sorti en 1970 d'être enfin un gros succès. Le nom de l'album vient d'un ami du groupe qui vivaient à Cricklewood, à Londres. Il avait fait poussé une sorte de plante qui, parait-il avait des effets hallucinogènes. Le groupe ne connaissant pas le nom de cette plante, ils ont appelé leur album "Cricklewood Green".
Le 29 Août, Ten Years After joue à l'Isle of Wight Festival 1970 devant une audience de 600.000 personnes. Leur excellente version de "I Can't Keep From Crying Sometimes" est retenue pour le triple LP de l'époque. Malheureusement dans le film, on ne voit que cinq minutes de la prestation du groupe.
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Ils sortent dans la foulée au début de 1971 l'album "Watt" excellent mais beaucoup trop sous estimé par la presse : Les titres tels que "I'm coming on", "my baby left me", "Gonna run" sont de véritables petits bijoux, mais l'ambiance, à l'époque, était déjà de brûler ce que l'on avait auparavant aimé! Ensuite, comme Ten Years After avait beaucoup de succès, il a été de bon ton de descendre le groupe dans les revues Françaises ce dont elles ne se sont pas privées!
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En 1971, le groupe sort l'album "A Space in Time", qui marque une véritable évolution vers plus un matériel plus commercial, et cela marche! Il met en vedette leurs plus grands succès, "I Love To Change The World". Cela confirme que Ten Years After est devenu l'un des groupes de Blues-Rock les plus populaires de sa génération.
L'album est très travaillé pour rompre l'image récoltée à Woodstock avec le titre "I'm going home" qui leur colle à la peau avec beaucoup de guitares sèches et d'arrangements. Malgré tout ce LP est encore un succès d'autant plus qu'il contient des titres phares tel que le magnifique "One of these days", ou "I'd like to change the world".
Ten Years After a eu énormément de succès, en publiant dix albums ensemble, mais en 1973, Lee s'est, tout à coup, senti limité par le style du groupe.
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En 1972, sort l'excellent LP de bout en bout, "Rock'n'roll music to the world" qui contient lui aussi sa petite quantité de Hits en puissances.
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Suit l'album "Recorded live" en 1973 (compilation de leur tournée Européenne de 1972). Il est inscrit au recto de la pochette que ce disque est "une réponse aux disques pirates vendus illégalement et de qualité inférieure".
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Pendant cette période troublée, Chick Churchill a tenté de 'faire autre chose' et a sorti un très bon LP "You And Me" un peu passé inaperçu, ce qui est fort dommage.
Avec le chanteur Americain de Gospel Mylon LeFevre et une foule d'amis musiciens comme George Harrison, Steve Winwood, Ron Wood et Mick Fleetwood, Alvin Lee enregistre et sort en 1973, "On The Road To Freedom", un album qui est acclamé comme étant l'avant-garde du Country Rock.
Un an plus tard, en réponse à un défi, il forme Alvin Lee Lee & Company pour jouer un spectacle au Rainbow de Londres et le publie comme un double album live, "In Flight". Un mélange énergétique de Rhythm & Blues et de Rock, avec un hommage à Elvis Presley lancé en la circonstance pour faire bonne mesure, Lee, cette fois, appelle son groupe "a funky little outfit". Ils étaient bien plus que cela et les divers membres du groupe ont continué avec Lee pour ses deux prochains albums, "Pump Iron" et "Let it Rock".
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Ten Years After publie en 1974 le dernier et mal nommé "Positive Vibrations" qui ne contient pas de morceau inoubliable, où l'on sent l'ennui de chaque membre du groupe et le groupe se sépare officiellement en 1975 après une ultime tournée aux Etats Unis.
Il s'ensuit une longue période d'inactivité jusqu'en 1978, où Alvin a même tenté d'enregistrer en 1977 avec Ten Years After (sans Ric Lee, occupé ailleurs), malheureusement ce projet n'aboutit pas.
Alvin termine les années 70 avec un powertrio qu'il appelle Ten Years Later, avec le bassiste Mick Hawsworth et le batteur Tom Compton, qui a également sorti deux albums, "Ride On" et "Rocket Fuel", et fait de nombreuses tournées dans toute l'Europe et les États-Unis.
Les années 80 apporte un autre changement dans la direction de Lee, avec deux albums qui ont été de fortes collaborations avec Steve Gould de Rarebird et une grande tournée avec les Rolling Stones, Mick Taylor se joignant à son groupe.
Ric Lee enregistre "Roadies concerto" live avec le Stan Webb's Chicken Shack en 1981.
En 1983, pour les vingt ans du Marquee Club de Londres, Ten Years After décide de se reformer avec les membres originaux !
De cette période bénie est issue une vidéo inoubliable enregistrée au Marquee le 1er Juillet et un CD enregistré live au festival de Reading quelques jours après, "The Friday Rock Show Sessions - Live At Reading '83'".
Malheureusement cette reformation ne dure pas.
En 1988, Alvin enregistre un titre "No Limit" pour l'album "Guitar Speak" où jouent bon nombre d'anciennes gloires de la guitare (Steve Howe, Ronny Montrose, etc). De ce projet naitra en 1989 la tournée "Night Of The Guitar" en Grande Bretagne en compagnie de Leslie West, Ted Turner, Andy Powell, Steve Howe, Randy California, De cette tournée sortiront une (deux ?) vidéos, un CD, un double LP. Alvin y tient une part prépondérante et magnifie ces enregistrements d'une version époustouflante et inoubliable de "No Limit".
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Puis de nouveau en 1988; le groupe se reforme pour un nouvel album, "About Time" qui semble n'avoir pas eu le succès mérité, et pour une longue tournée essentiellement axée vers la nostalgie et la reprise des vieux succès de la fin des années 60.
Tant pis pour ceux qui sont passé à coté, car l'album contient pas mal de bon Rocks, et deux des meilleurs titres sont signés Leo Lyons: "Working in A Parking Lot" et "Bad Blood".
Malheureusement cette reformation ne dure pas, et se termine en Décembre 1991 et après une tournée mondiale.
A partir de cette date Ten Years After se reformera de temps en temps pour une série de concerts par-ci par-là pour les heureux veinards qui auront la chance de les voir.
Enfin, en 1994, ils participent à l'Eurowoodstock festival à Budapest, mais Alvin Lee a, depuis lors, le plus souvent joué et enregistré sous son propre nom.
Entre 1992 et 1997, le Alvin Lee Band joue dans des salles de plus en plus petites, dans les MJC , les salles des fêtes etc, et alors que Ten Years After boude la France dans les années 70, le Alvin Lee Band la sillonne sans arrêt notamment en 1997.
Le groupe se reforme une troisième fois en 1997 toujours avec les fidèles Leo Lyons, Ric Lee et Chick Churchill et donne une série de concert au Brésil. Il donne aussi des concerts en Belgique, Finlande, Autriche, Allemagne, Suède, Danemark et en France, le14 aout 1997.
Le Groupe retourne sur le site de Woodstock et y joue à l'occasion de "A Day in The Garden" les 14, 15, et 16 août 1998.
Entre temps les membres de la section rythmique n'est pas restée inactive :
Ainsi, Leo Lyons a enregistré avec 'The Kick' en 1992 un CD de Rock FM nommé "Heartland".
En 1994 paraît sous le nom Leo Lyon's Kick le CD "Tough Trip To Paradise", et cet enregistrement est nettement plus convaincant cette fois.
Et Ric Lee enregistre sous le nom de "The Breakers" avec Ian Ellis (ex Savoy Brown) l'excellent "Milan": Blues, Boogie, Rock. Tout est parfait dans ce CD.
Cette reformation se termine avec une série de concerts en Amérique (Août, Septembre 1999).
Il semblerait que nous n'assistions plus à aucun concert de Ten Years After avec Alvin Lee, car Alvin Lee et Leo Lyons auraient un très gros contentieux entre eux!
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Heureusement en Juin 2001, à l'initiative du batteur Ric Lee, sortira un double CD de concerts joués et enregistrés au Fillmore East de New York. Ce double CD fait connaître à tous de quoi était capable Ten Years After en live en 1970 et fait connaître à tous ce que certains disques pirates révélaient à une poignée de privilégiés. De ces deux concerts avait déjà été tiré la face B live de "Love like a man".
Ten Years After existe pourtant toujours et continue à se produire régulièrement sous ce nom à travers le monde, mais en l'absence de son membre le plus célèbre, Alvin Lee. En désaccord avec les autres membres de la formation, Alvin Lee a en effet été remplacé par le guitariste et chanteur Joe Gooch (né en 1977 au nord de Londres) à partir de 2002.
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Ils font les festivals où ils sont en compétition avec des groupes plus jeunes, plus Hard, mais leurs retours dans les journaux sont tous positifs. La gloire d'antan n'est malheureusement plus là, mais ils font tout pour qu'elle revienne, et ils le font bien. Joe Gooch est prodigieux, il joue de sa guitare à merveille (tout le monde est unanime), chante de mieux en mieux , actuellement très bien. Il a insufflé aux trois briscards une énorme bouffée de jeunesse, de fougue, et surtout d'inventivité : il suffit d'écouter l'album "Now" sorti en mai 2004 : Excellent de bout en bout, aucune faiblesse, un disque de Blues Rock frais, vif, magnifiquement enregistré. La voix de Joe y est somptueuse. Une réussite parfaite.
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Le nouveau Ten Years After enchaîne concert sur concert.
Ils se paient même le luxe de sortir en 2005 un double CD live tout à fait excellent nommé "Roadworks" , reprenant les titres qu'ils jouent habituellement en live, faisant la part belle aux nouveaux titres de l'album "Now". Le son est grandiose et les morceaux magnifiquement joué. Rien à redire sur cet album!
En 2005, ils n'arrêtent pas de tourner en Europe (Allemagne, Italie, France, etc, etc...).
Ric Lee fait partie actuellement d'un groupe appelé The Breakers, avec Ian Ellis (ex Clouds).
En 2006 , ils ont enfin réussi à avoir des dates aux Etats Unis malgré des problèmes de visa avec l'administration Bush, ce qui est un comble pour un groupe qui a fait plus d'une trentaine de tournées en Amérique en 35 ans ...
Ils ont fait 9 concerts en Mars 2006 sur la côte Est.
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Un nouvel album sort en 2008, intitulé "Evolution"...
L'aventure de ce groupe légendaire continue donc!!!
A suivre...
Discographie:
Ten Years After 1967
Undead 1968
Stonedhenge 1969
Ssssh 1969
Cricklewood Green 1970
Watt 1970
A Space In Time 1971
Alvin Lee And Company 1972
Rock & Roll Music To The World 1972
Recorded Live (2LP) 1973
Positive Vibrations 1974
About Time 1989
Live at Reading '83 1993
Live 1990 1994
Live At The Fillmore East 1970 (2CD live) 2001
One night jammed 2003 (avec Joe Gooch)
Now 2004 (avec Joe Gooch)
Roadworks (2CD live) 2005 (avec Joe Gooch)
Evolution (studio) 2008 (avec Joe Gooch)
Sources: wikipedia, alvinlee.com, Patrick Bellier
