Je viens de regarder en entier le concert à winterland, celui du 3 juillet 1976, avec seulement Allen Collins et Gary Rossington aux guitares, en guise de rafraichissement de mémoire et de remise à niveau de mes doigts (putain, j'ai perdu ...) j'ai halluciné devant la prestation : J'ai réalisé à quel point Rossington fait tout le boulot, quel talent/niveau il a, j'ai vraiment eu l'impression de mecs au boulot, des bosseurs! C'est l'époque (bénie) où il n'y a pas de place à l'esbrouffe, les sons ne sont pas dénaturés, pas d'over bass à la con, pas d'écho, rien, du brut du naturel du bio, tout sort des doigts; certes il y a une saturation sur sa Gibson, mais c'est léger, et nécessaire pour mieux lier ses glissando, Collins manque un peu de son justement (moins avec la Stato) en bonus, il y a Hughie Thomasson et Billy Jones des Outlaws avec eux, (sur T for Texas) Thomasson joue bien , mais c'est moins magique que les deux phénomènes sus-cités. Du boulot d'artisan, j'y reviens et insiste, sans Steve Gaines, qui, même s'il était prodigieux, me saoule un peu, (c'est comme quand Lindsey Buckingam est arrivé chez Fleetwood Mac, il fait son truc, faut que ça colle tant bien que mal, mais c'est déja A+B=C)
Enfin, une bien belle école pour guitariste, j'y suis passé ;-) que j'encourage à regarder.
A des années lumières de ce que Lynyrd est devenu ...
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