

Le groupe nantais dans cette nouvelle formation, sort son deuxième CD "Amours lynchées", toujours avec FR3, distribué par Polygram, qui se vend à 5500 exemplaires. (I love Nantes)

Le style musical s'épure, devenant avec l'apport de Micka de plus en plus électrique avec quelques morceaux en français. Poussé par son envie de forcer le destin, Dolly & Co poursuit son ascension là ou de nombreux
groupes auraient abandonné. Eux tiennent bon, ils continuent à jouer, parfois à galérer, à enregistrer, et également à bien se marrer, essuyant les critiques bonnes ou mauvaises de leur proches. Le groupe enchaîne
inlassablement les sets le plus souvent dans des salles de taille moyenne, devant près de 500 personnes, et vend de plus en plus de disques, gagnant un à un les fans de l'hexagone.
L'histoire semble pourtant s'arrêter lorsque, pour des divergences musicales, Bébert et Martial quittent la formation. Au fil des années, dit Manu, les frustrations ont commencé à s'installer. Certains avaient le sentiment
d'être arrivés au bout de quelque chose et qu'il fallait assouvir de nouvelles envies. Les autres voulaient persévérer dans cette voie, quitte à l'user jusqu'à la trame... alors on s'est séparés."
Le groupe va alors auditionner plusieurs musiciens (dont Coco ex-Luna Mice qui préfère poursuivre l'aventure qu'elle démarre) pour finalement retenir Nicolas Bonnière, un jeune fan de Dolly recruté par petite annonce.
L'arrivée de Nicolas autour du noyau dur que forment Thierry, Manu et Micka permet au groupe d'épurer son style, de définitivement couper avec des influences trop larges. Le groupe décide à nouveau de symboliser ce
remaniement en abrégeant son nom et en laissant le "& Co"... mais ceci est une autre histoire que je n'aborderai pas ici, préférant vous faire découvrir leur début, le but de ce topique.
(Texte Laurent Charliot)
Ce second album de 11 titres,"Amours lynchées" est plus mature, le son se durcit préfigurant le futur musical, contient deux titres en français, délaissant quelques peu la langue de Shakspere au profit de celle de Molière.
La voix de Manu colle parfaitement au style, envoûtante sur certains titres, les compos sont solides, les guitares puissantes, le groupe ne fait qu'un : amateurs de bons riffs à vous ! Bref une réussite confirmant la suite !
Commençons si vous le voulez bien par découvrir ce bel album au travers des titres suivant : "Amours lynchées" / "I guess my heart..." et "Won't you call my name"
