Les débuts de la Progressive Music ont bien débutés à la fin des Années 60 … Bien sûr, les Stones, Beatles et autres Animals faisaient un peu oublier le Rock Progressif. À cette époque, j’avais 19 ans et j’écoutais, écouteurs branchés sur un mini transistor, Radio Caroline (radio pirate sur bateau)
Depuis le Nord-Finistère et même de Rennes, on captait super bien ces ondes. Cette radio pirate diffusait toutes les nuits des musiques qu’on n’écoutait pas encore en France. L’album le plus marquant et le plus bombardé en mi-69, je l’écoute toujours avec autant de plaisir aujourd‘hui, c’est JUNIOR’S EYES.
Je n’ai pas beaucoup d’infos sur ce groupe éphémère, formé par Mick WAYNE (guitare) John « Candy » CARR (drums) et John LODGE (bass) en 1968. Ce dernier était-il le bassiste des Moody Blues ou pas ( ?), je n’ai pas trouvé d’info ! John CARR, laissa sa place à un autre batteur Steve CHAPMAN, le groupe se renforçait immédiatement d’un chanteur Graham « Grom » KELLY et d’un clavier John REDFERN. Voilà le groupe JUNIOR’S EYES constitué.
Tony VISCONTI, le producteur le plus couru de l’époque, s’intéressa au groupe, et produit cette œuvre que je qualifie de monumentale, (comme un peu « In the court of the Crimson King »), l’album sortait en juin 1969 sous le titre de BATTERSEA POWER STATION . Je commandais illico ce merveilleux 33t, chez mon disquaire Brestois, qui n’a pas quitté mes oreilles depuis.
Je m’attendais à ce que quelqu’un en parle sur ce merveilleux site, mais peut-être un fan de ce groupe pourra compléter et, ou rectifier mes propos. David BOWIE, qui avait le même producteur, a fait appel à Mick WAYNE, Tim RENWICK et John CAMBRIDGE, pour travailler sur SPACE ODDITY en 1970.
Mick WAYNE participa à d’autres essais sans succès.
Il décède en 1994 au Michigan, dans l’incendie d’une maison.