Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Venez y parler de ce mouvement musical, sauf du rock progressif francophone qui a sa propre section.

Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar hamilcar » 09 Aoû 2018, 12:09

Même si je ne suis pas pour la multiplication des "étiquettes/genres" en musique, il m'a semblé que dans un souci d'ordre/de clarté (surtout pour les jeunes générations! ;) ) il fallait éviter de parler de Tangerine Dream/Klaus Schulze dans la rubrique Rock progressif, ce dernier genre étant déjà, par essence, un fameux fourre-tout...

Perso, j'ouvrirais ce sujet aux musiques minimalistes/répétitives comme M.P. Hamel ou Terry "my god!!" Riley.
hamilcar
♪♪
 
Messages: 139
Inscription: 06 Aoû 2018, 15:20

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar Roulie » 10 Aoû 2018, 09:41

Tangerine Dream seraient plus facilement classé dans le kraut versant électronique, ou dans la Berlin School.
Ou simplement musique électronique en fait.
Avatar de l’utilisateur
Roulie
♪♪♪♪♪
 
Messages: 3473
Inscription: 27 Jan 2015, 12:44
Localisation: Rijsel

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar RRRouliane » 10 Aoû 2018, 11:45

Ah les étiquettes... Déjà, lesquelles ? Celles des bacs des disquaires ? Une invention de journalistes de la presse spécialisée ? Les termes choisis par les musiciens eux-même pour labelliser leur création ?

Prenons en effet l'exemple de Tangerine Dream, c'est un cas intéressant : Edgar Froese a très tôt employé le terme de "kosmische musik" pour décrire sa musique, qui existait à l'intérieur d'un grand tout dénommé "krautrock" par une presse paresseuse et condescendante, lequel krautrock était une subdivision d'un courant issu de la scène rock mais dégagé de ses influences originelles (racines blues, marqueurs beat) et que par commodité (en partie lié à l'industrie du disque et le business qui allait avec) l'on a désigné comme "progressif". Ledit Froese et ses comparses étaient en effet originaires de Berlin, ont été les premiers, sinon à s'exprimer dans ce langage, tout du moins à le populariser, l'on a donc commencé à parler d'une "scène" Berlinoise, comme l'on parle d'une école de Canterbury, etc. Tandis que Kraftwerk représentait la scène de Düsseldorf, et il pouvait en exister quasiment une par groupe marquant (Faust, Can, Cluster, etc), si l'on s'en tient à l'entrée géographique de la question. Ensuite, est-ce de la musique électronique ? Oui, si l'on prend leur discographie à partir de "Phaedra", non si l'on se concentre sur ce qui a précédé cet album.

Ces considérations de sodomie de diptères n'ont jamais eu autant cours que depuis que le kraut et ses dérivés ont bénéficié d'un regain d'intérêt suffisamment important pour que l'on applique au terme le préfixe de "néo", et que l'on se sente absolument obligé de perpétuer vaille que vaille la valse des étiquettes. Alors que quand j'étais lycéen au début des années 90, le kraut était encore une musique ringarde, assimilée à de vieux dinosaures hirsutes, emblématique de ce que l'on présentait alors comme tous les maux en matières de musiques amplifiées : auto-complaisance, longueurs, complexité, etc. Ce n'était pas encore (re-)devenu tendance, chic ou glamour, aussi il n'y avait pas toutes ces précautions pour dénommer ce style de musique, et quand tu en trouvais dans les bacs des disquaires (quand tu avais la chance d'en trouver) ou des médiathèques, c'était généralement regroupé sous le vocable bien globalisant de "rock progressif", les plus pointus ajoutant à l'occasion une mention "kraut".

Ce qu'on s'emmerde, je vous jure...
Avatar de l’utilisateur
RRRouliane
♪♪♪♪♪
 
Messages: 1644
Inscription: 04 Mar 2013, 22:43

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar bratislava1 » 10 Aoû 2018, 17:08

Ben oui, mais comment répondre à cette question sans faire appel à une classification : t'aimes quelle genre de musique touaaa ?
L'ennui en ce monde c'est que les imbéciles sont sûr d'eux et les gens sensés pleins de doutes. B. Russel.
bratislava1
♪♪♪♪♪
 
Messages: 4025
Inscription: 21 Fév 2013, 17:30

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar RRRouliane » 10 Aoû 2018, 18:37

Ce n'est pas tant les mots que tu mets dessus que l'intention de décrire le plus justement qui compte : si tu demandes aujourd'hui à un gosse qui a grandi avec internet ce qu'il écoute, s'il est un peu pointu, il est en mesure de te répondre : "j'écoute du kraut-kosmische vintage, autant du motorik que de l'ambient, je suis surtout branché par la scène de Cologne", là où un autre pourra simplement te répondre, du prog allemand des 70s. Les deux auront raison et seront tout autant légitimes pour apprécier, ressentir et pourquoi pas transmettre ? Je me souviens d'avoir essayé de faire aimer "Phaedra" de Tangerine Dream à des camarades de lycée, il a suffi de leur expliquer avec des termes non-musicaux, en parlant de formes mouvantes, d'ambiances évolutives, de climats méditatifs, etc.

Les étiquettes, c'est bien de les connaître, c'est bien aussi de savoir s'en affranchir (Gérard Bernar, fondateur de "Best" ne disait-il pas "La musique ne se définit pas, elle se ressent" ?) et surtout c'est salutaire que de savoir ne pas s'écharper les uns les autres à leur sujet.
Avatar de l’utilisateur
RRRouliane
♪♪♪♪♪
 
Messages: 1644
Inscription: 04 Mar 2013, 22:43

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar Roulie » 10 Aoû 2018, 19:23

A mon sens, les étiquettes elles ne servent à rien dans l'écoute.
Quand tu aimes un truc, tu l'aimes, tu t'en fous un peu de quel genre c'est au moment où tu te le passes dans les esgourdes.

Je pense que les étiquettes sont surtout pratiques pour faire des découvertes.
Moi qui aimes beaucoup le psyché, le jour où je tombes sur un disque étiquetté "space rock / psyché", je sais que ça peut être dans mes cordes.
Faut voir les étiquettes comme des panneaux de signalisation.
Avatar de l’utilisateur
Roulie
♪♪♪♪♪
 
Messages: 3473
Inscription: 27 Jan 2015, 12:44
Localisation: Rijsel

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar RRRouliane » 10 Aoû 2018, 19:37

C'est juste, c'est vrai.
Avatar de l’utilisateur
RRRouliane
♪♪♪♪♪
 
Messages: 1644
Inscription: 04 Mar 2013, 22:43

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar bratislava1 » 10 Aoû 2018, 21:22

Roulie a écrit:A mon sens, les étiquettes elles ne servent à rien dans l'écoute.
Quand tu aimes un truc, tu l'aimes, tu t'en fous un peu de quel genre c'est au moment où tu te le passes dans les esgourdes.

Je pense que les étiquettes sont surtout pratiques pour faire des découvertes.
Moi qui aimes beaucoup le psyché, le jour où je tombes sur un disque étiquetté "space rock / psyché", je sais que ça peut être dans mes cordes.
Faut voir les étiquettes comme des panneaux de signalisation.



C'est exact et sensé.
L'ennui en ce monde c'est que les imbéciles sont sûr d'eux et les gens sensés pleins de doutes. B. Russel.
bratislava1
♪♪♪♪♪
 
Messages: 4025
Inscription: 21 Fév 2013, 17:30

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar Algernon » 10 Aoû 2018, 22:51

RRRouliane a écrit:Ah les étiquettes... Déjà, lesquelles ? Celles des bacs des disquaires ? Une invention de journalistes de la presse spécialisée ? Les termes choisis par les musiciens eux-même pour labelliser leur création ?

Prenons en effet l'exemple de Tangerine Dream, c'est un cas intéressant : Edgar Froese a très tôt employé le terme de "kosmische musik" pour décrire sa musique, qui existait à l'intérieur d'un grand tout dénommé "krautrock" par une presse paresseuse et condescendante, lequel krautrock était une subdivision d'un courant issu de la scène rock mais dégagé de ses influences originelles (racines blues, marqueurs beat) et que par commodité (en partie lié à l'industrie du disque et le business qui allait avec) l'on a désigné comme "progressif". Ledit Froese et ses comparses étaient en effet originaires de Berlin, ont été les premiers, sinon à s'exprimer dans ce langage, tout du moins à le populariser, l'on a donc commencé à parler d'une "scène" Berlinoise, comme l'on parle d'une école de Canterbury, etc. Tandis que Kraftwerk représentait la scène de Düsseldorf, et il pouvait en exister quasiment une par groupe marquant (Faust, Can, Cluster, etc), si l'on s'en tient à l'entrée géographique de la question. Ensuite, est-ce de la musique électronique ? Oui, si l'on prend leur discographie à partir de "Phaedra", non si l'on se concentre sur ce qui a précédé cet album.

Ces considérations de sodomie de diptères n'ont jamais eu autant cours que depuis que le kraut et ses dérivés ont bénéficié d'un regain d'intérêt suffisamment important pour que l'on applique au terme le préfixe de "néo", et que l'on se sente absolument obligé de perpétuer vaille que vaille la valse des étiquettes. Alors que quand j'étais lycéen au début des années 90, le kraut était encore une musique ringarde, assimilée à de vieux dinosaures hirsutes, emblématique de ce que l'on présentait alors comme tous les maux en matières de musiques amplifiées : auto-complaisance, longueurs, complexité, etc. Ce n'était pas encore (re-)devenu tendance, chic ou glamour, aussi il n'y avait pas toutes ces précautions pour dénommer ce style de musique, et quand tu en trouvais dans les bacs des disquaires (quand tu avais la chance d'en trouver) ou des médiathèques, c'était généralement regroupé sous le vocable bien globalisant de "rock progressif", les plus pointus ajoutant à l'occasion une mention "kraut".

Ce qu'on s'emmerde, je vous jure...

Michka tente de s'en tirer dans l'introduction de 'Allemagne, source de l’électro-rock des années 70 et 80'

https://www.franceinter.fr/emissions/ve ... embre-2017
Keep on schtroumpfing - Il faut survivre avec son temps.
Avatar de l’utilisateur
Algernon
♪♪♪♪♪
 
Messages: 20352
Inscription: 03 Fév 2013, 21:43

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar hamilcar » 13 Aoû 2018, 13:17

Comme j'ai dis en ouvrant cette rubrique, je ne suis pas pour la multiplication des étiquettes... j'ai débuté mon parcours musical à une époque où le terme "kraut" n'existait même pas... Dream et Schulze, c'était de la musique éléctronique point barre! Et Can/Neu du rock alternatif.

Mais dans ce cas ci, on parle bien d'artistes qui privilégient les claviers au trio basse/batterie/guitare
hamilcar
♪♪
 
Messages: 139
Inscription: 06 Aoû 2018, 15:20

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar Dark Pink » 13 Aoû 2018, 14:08

Dans les 70s la Pop allait de Pink Floyd à Ferré, même les Beatles étaient Pop. Le terme Rock (rock music) a fini par s'imposer grâce (ou à cause de) à un journaliste du Rock & Folk de l'époque, paraît-il. Ce qui fait que le terme Pop a changé de sens, on l'emploie pour des chansons voire des chansonnettes maintenant.
J'ai une guitare, une Variax, qui embarque tellement d'électronique dans sa caisse qu'elle peut sonner comme un banjo, un dobro, etc... Si on lui ajoute le pédalier Helix qui va avec, elle sonne comme un orgue, un synthé et des tas d'instruments qui n'existent pas. On peu aussi la faire sonner comme une guitare électrique normale en désactivant le processeur de sons. On fait quoi avec cette gratte ? De la musique électronique ou de la musique tout court ? Ou autre chose ? Et surtout, est-ce que c'est vraiment important d'y mettre un nom ?

Les étiquettes, ça aide à donner une idée quand on a besoin d'un raccourci pour causer, mais sinon, c'est un sujet de discussion infini. Mais comme vous, j'aime bien discuter :)
Avatar de l’utilisateur
Dark Pink
♪♪♪♪♪
 
Messages: 3495
Inscription: 12 Mai 2013, 18:44
Localisation: Dans un cube Borg

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar Bebeto » 13 Aoû 2018, 14:18

Roulie a écrit:A mon sens, les étiquettes elles ne servent à rien dans l'écoute.
Quand tu aimes un truc, tu l'aimes, tu t'en fous un peu de quel genre c'est au moment où tu te le passes dans les esgourdes.

Je pense que les étiquettes sont surtout pratiques pour faire des découvertes.
Moi qui aimes beaucoup le psyché, le jour où je tombes sur un disque étiquetté "space rock / psyché", je sais que ça peut être dans mes cordes.
Faut voir les étiquettes comme des panneaux de signalisation.


Je comprends ce que tu veux dire, mais pour ce qui me concerne, j'envisage l'écoute aussi par rapport au(x) genre(s).
Le genre auquel appartient un disque compte lors de l'écoute, c'est, si on veut, son paysage habituel, puis on mesure l'originalité, l'écart par rapport à ce tableau. Le plaisir d'écoute peut donc venir aussi de cet aller-retour.
"I took a dead man's Gibson, gonna write the world's last great song
But my muse was out fucking in gutters all night long"
Avatar de l’utilisateur
Bebeto
♪♪♪♪♪
 
Messages: 6006
Inscription: 03 Fév 2013, 18:25

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar Roulie » 13 Aoû 2018, 15:20

Bien sûr, et je suis d'accord pour dire aux genres.
Un disque peut tout à fait brasser plusieurs influences et s'inscrire tout aussi bien dans un genre que dans un autre. Et regarder les étiquettes permet de saisir plus de tonalités dans l'idée qu'on va se faire du disque.
Un album classé psyché et kraut par exemple aura d'autres nuances qu'un autre étiqueté psyché et pop ou folk. À charge ensuite à l'auditeur de partir dans une direction ou dans une autre avec une légère idée de ce à quoi s'attendre et oublier les étiquettes en prêtant attention aux originalités qu'offre l'album.
Avatar de l’utilisateur
Roulie
♪♪♪♪♪
 
Messages: 3473
Inscription: 27 Jan 2015, 12:44
Localisation: Rijsel

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar hamilcar » 13 Aoû 2018, 16:12

RRRouliane a écrit: si tu demandes aujourd'hui à un gosse qui a grandi avec internet ce qu'il écoute, s'il est un peu pointu, il est en mesure de te répondre : "j'écoute du kraut-kosmische vintage, autant du motorik que de l'ambient, je suis surtout branché par la scène de Cologne", là où un autre pourra simplement te répondre, du prog allemand des 70s.


Ben, tu vois, cette réponse que tu prêtes à un gosse qui a grandi avec internet, c'est bien le dérive étiquettiste que je m'évertue à "combattre" ; ne fût ce que parce que loin de donner une idée (même vague) à un profane, elle n'est intelligible que par des initiés (munis d'un dictionnaire constamment mis à jour!

Mais passons à la musique... électronique.

Avec 2 compilations intitulées "Forbidden planets (music from the pionneers of electronic music)" (1 "noire" et 1 "rose"): chacune comprenant 2 CD... Le propos des éditeurs étant de faire découvrir les pionniers du genre, on va de la fin des années '20 au milieu des années '50. A la fin des années '20 par ex, on a droit à des italiens fous qui bricolent des instruments improbables* (marteaux frappeurs...) ou des haut-parleurs aux formes et dimensions hors norme (très beaux livrets avec photos d'époque). Et au milieu des années '50, on a droit à des oeuvres de, e.a., Pousseur (si je me souviens bien), Stockhausen et Messiaen (à l'époque où ces 2 derniers proposaient une musique incarnée); et pour les instruments, ça passe des ondes Marthenot au Theremin en passant par le Trautonium.... entre tout ça, eh bien, je vous laisse faire votre marché!
Dernière édition par hamilcar le 14 Aoû 2018, 13:38, édité 2 fois.
hamilcar
♪♪
 
Messages: 139
Inscription: 06 Aoû 2018, 15:20

Re: Musique électronique et/ou minimaliste/répétitive.

Messagepar Piranha » 13 Aoû 2018, 17:06

Moi je suis assez d'accord pour classer ou ne pas classer comme cela les musiques électroniques :cool:

Image

ou alors la variante

Image

En tout cas si on veut résumer on pourrait utiliser cette liste pour simplifier les choses :

Ambient
Ambient dub
Ambient industrial
Dark ambient
Drone music
Breakbeat
Acid breaks
Baltimore club
Big beat
Broken beat
Florida breaks
Nu-funk
Miami bass
Jersey club
Nu skool breaks
Disco
Cosmic disco
Disco polo
Euro disco
Italo disco
Space disco
Downtempo
Acid jazz
Chill-out
Ethnic electronica
New-age music
Trip hop
Drum and bass
Darkstep
Drill and bass
Drumstep
Funkstep
Hardstep
Jump-up
Liquid funk
Neurofunk
Sambass
Techstep
Dub
Electro music
Freestyle music
Electroacoustic music
Acousmatic music
Musique concrète
Electronic rock
Alternative dance
Indietronica
Coldwave
Dance-punk
Dark wave
Electroclash
Electronicore
Electropunk
Ethereal wave
Krautrock
Minimal wave
New rave
Nu-gaze
post punk
Space rock
Synthpop
Electronica
Berlin School
Chillwave
Dubtronica
Folktronica
Funktronica
Laptronica
Livetronica
Synthwave
Vaporwave
Hardcore
4-beat
Breakbeat hardcore
Bouncy techno
Breakcore
Digital hardcore
Darkcore
Gabber
Happy hardcore
Mákina
Speedcore
Terrorcore
UK hardcore
Hardstyle
Dubstyle
Jumpstyle
Lento violento
Hi-NRG
Eurobeat
Eurodance
Bubblegum dance
Italo dance
House music
Acid house
Ambient house
Balearic beat
Chicago house
Deep house
Future House
Diva house
Handbag house
Electro house
Big room
Melbourne bounce
Complextro
Dutch house
Fidget house
Moombahton
Moombahcore
Electro swing
French house
Funky house
Garage house
Ghetto house
Ghettotech
Hardbag
Hard house
Hard NRG
Nu-NRG
Hip house
Italo house
Jazz house
Kwaito
Latin house
Microhouse
Minimal house
New beat
Nu-disco
Outsider house
Progressive house
Tech house
Trap
Drill
Tribal house
Tropical house
Witch house
Industrial music
Aggrotech
Cybergrind
Electro-industrial
Dark electro
Electronic body music
Futurepop
Industrial metal
Industrial rock
Japanoise
Neue Deutsche Härte
Power electronics
Death industrial
Power noise
IDM
Glitch
Glitch Hop
Wonky
Jungle
Darkcore jungle
Raggacore
Ragga-jungle
Post-disco
Boogie
Electropop
Dance-pop
Dance-rock
Techno
Acid techno
Detroit techno
Dub techno
Free tekno
Hardtechno
Minimal techno
Trance music
Acid trance
Balearic trance
Dream trance
Goa trance
Hard trance
Psychedelic trance
Progressive trance
Tech trance
Uplifting trance
Vocal trance
UK garage
2-step garage
Dubstep
Brostep
Breakstep
Future garage
Grime
Grindie
Speed garage
Bassline
UK funky
Video game music
Chiptune
Bitpop
Game Boy music
Nintendocore
Skweee

Non ?
Avatar de l’utilisateur
Piranha
♪♪♪♪♪
 
Messages: 4393
Inscription: 04 Fév 2013, 02:34

Suivante

Retourner vers Rock progressif / Krautrock

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 1 invité

cron