Tapage

[33rpm]

Le bruit des autres est une nuisance et les seuils de tolérance diffèrent d’une personne à une autre. Ne pas se rendre compte qu’on peut faire chier avec sa musique c’est un manque de savoir-vivre avec les autres.

Cette voisine qui vient plusieurs fois est manifestement ennuyée par RATM qui n’est pas loin de la musique de sauvages. Elle est peut-être une chieuse mais elle a peut-être une vie difficile, des problèmes de santé, un enfant malade ? Ne pas lui ouvrir pour savoir quel est le problème, c’est impoli et c’est le meilleur moyen d’envenimer les choses.

En plus de risquer d’avoir des ennuis avec ton proprio et/ou le syndic.

Je partage ma vie entre ville et campagne et en appartement je dois supporter parfois le bruit du dessus. Je suis déjà monté, on m’a ouvert, on a discuté, ça s’est calmé temporairement, j’y suis retourné, le problème c’est que des gens bourrés, c’est difficile à convaincre. Heureusement que c’est pas souvent mais ça reste pénible à subir, même avant 22 heures. Il n’y a pas de droit diurne à emmerder.

[zuma]

La réponse est dans le titre que tu as choisi pour ton sujet.


... à moins que tu aies voulu parler du tapage que la voisine a fait sur ta porte.

Perso, j'aurais ouvert pour entamer un dialogue, mais bon.

Tiens ça me rappelle une anecdote quand j'habitais en appartement à Dijon, un dimanche on sonne à la porte et une voisine que je ne connaissais pas, excédée, me demande de na pas jouer du piano pendant des heures, qu'hier déjà ça a duré toute la journée, qu'elle aimerait bien une pause le dimanche, etc.
Problème : je n'avais pas de piano. Elle ne me croit pas, m'explique que ça venait juste au-dessus de chez elle. Bref, je lui fais visiter l'appartement, pas de piano. Les gammes, valses et polkas (que je n'ai jamais entendues) s'insinuaient donc par son plafond en provenance de je ne sais où. Elle est partie en s'excusant, on s'est recroisé une fois ou deux ensuite, tout sourire. Je n'ai pas demandé de nouvelles du pianiste.

[zuma]

Pour rebondir sur ce qu'écrivait 33rpm, je confirme qu'il n'y a pas que des chieuses semi-dingues qui frappent à la porte. Il peut s'agir d'une infirmière de nuit qui réclame quelques heures de sommeil en journée (valable aussi pour la femme du boulanger), la maman du gamin qui révise son bac, celle qui a dû récupérer son vieux père sénile qui la supplie toutes les dix secondes "c'est quoi ce vacarme, baisse la musique s'il te plaît", etc.
Donc par curiosité et par civilité, j'aurais ouvert.

[Bebeto]

Selon ton récit, c'est toi qui me parais en tort... La musique quand elle n'est pas voulue, devient un instrument d'envahissement et de torture pour l'autre, quelle qu'elle soit d'ailleurs, Audioslave ou Chopin.
Lorsqu'on vit en groupe, dans un immeuble, ce sont des concessions qu'il faut savoir faire. Il faut en parler et fixer peut-être des heures précises où tu peux lâcher les fauves.

[Silence]

A mon avis, vu l'accueil que tu lui a réservé les fois précédentes, la prochaine fois elle ne s'emmerdera même plus à venir taper à ta porte, elle t'enverra les flics.
J'y ai eu le droit une fois et il faut savoir que la procédure leur demande de rester écouter sur le pallier pendant quelques minutes avant de venir te voir ....

... bon, dans mon cas la voisine était vraiment cinglée, comme me l'on confirmé les flics lorsque, vraiment excédé, j'ai fini par moi même aller les voir (la fois où elle nous a emmené les flics on jouait au tarot avec les copains ... pas une activité excessivement bruyante il me semble)

[33rpm]

Silence et Tapage ...

[Piranha]

Prends ton gilet jaune,
Mets des gants de boxe ,
Fait une cagnotte,
Tu pourras t’acheter des disques encore plus bruyants (je te conseille Infant Annihilator ou Vulvodynia par exemple)


Sinon plus sérieusement afin de ne pas contrevenir à l’article R1336-5 du Code de la santé publique et aux sanctions l’accompagnant ;
où tout simplement afin d’entretenir de bonnes relations de voisinage, surtout si tu habites dans un immeuble collectif ;
et si tu concèdes que l’intervention de ta voisine n’est pas injustifiée (cf. Jurisprudence Silence) ;

Je t’invite à engager le dialogue avec la personne afin de trouver un terrain d’entente.
La technique de la « boîte aux lettres » (je n’ouvre pas ma boîte aux lettres donc je n’ai pas de factures ; je n’ouvre pas ma porte donc je n’ai pas de problème) ça ne fonctionne qu’un temps.
Et la prochaine fois ce sera sûrement avec la maréchaussée qu’il faudra s’expliquer

Donc comme tout le monde le dit, privilégie le dialogue

[Danzik]

[Roulie]

J'ai eu le cas récemment aussi (bon, pas d'appels de flics heureusement).
Une voisine avec qui j'étais déjà en bons termes (on se faisait des apéros de temps en temps).
Depuis cet été, pour une raison X ou Y, son seuil de tolérance a baissé, elle entendait mes basses trop fortes.
Du coup on communiquait, ça reste encore la meilleure solution.

Seul hic, et sur le coup impossible de trouver un terrain d'entente, c'est que quoi que je puisse faire ça la dérangeait encore.
J'ai baissé, sans arrêt, à chaque fois qu'elle me le demandait, par finir par ne presque plus entendre ma musique chez moi.
Alors en soirée, je veux bien, désormais j'écoute tout doucement ou au casque.
Mais en pleine journée, ça reste une situation compliquée. Techniquement, rien n'oblige à ne faire absolument zéro bruit (dans ce cas, tu ne passes plus l'aspirateur chez toi), sauf abus évidemment. Mais écouter à un point que même chez moi j'entends presque plus rien*, j'appelle pas ça de l'abus.
Et si je peux tout à fait comprendre des situations spécifiques (travailleurs de nuit, bébés en bas âge, ...), là ce n'est pas le cas je ne vais pas arrêter d'écouter de la musique en journée.

Mais, en bref, la prochaine fois qu'elle sonne ou frappe à la porte, ouvre lui.
Si "ça faisait déjà plusieurs fois que ça sonnait" et que tu n'avais "vraiment pas envie d’ouvrir", excuse moi mais tu joues au con.


* C'est vraiment pas une exagération.
J'ai un T2, donc cuisine et salon dans la même pièce.
Quand je faisais couler de l'eau au robinet, ça couvrait intégralement le bruit de la musique.

[Aldaran]

Bizarrement, ce problème m'est très rarement arrivé. Pourtant, j'écoute de la musique à peu près en permanence (de moyennement fort à très fort même si c'est rare).
La fois où cela a été « violent », (le type hurlait avant même que ma porte ne soit complètement ouverte),
j'ai simplement dit « OK, je vais baisser, mais vous changez vos horaires d'entraînements sur votre orgue, de deux à quatre heures du matin, c'est simplement intolérable ».
Il est vrai que le type s'entraînait au casque. Du coup, il ne s'entendait pas marquer la mesure du pied.
Bilan : j'ai conservé mes habitudes d'écoutes et il a conservé les siennes. Faut juste suffisamment « discuter »,
se mettre à la place de l'autre et t'enter d'imaginer ce qu'il vit (comme l'ont suggéré mes précédents camarades) pour trouver un terrain d'entente.

Il faut donc ouvrir sa porte !
Perso, si j'avais agis comme toi, là, je me sentirais obligé d'aller frapper chez cette dame
pour m'excuser de mon comportement. Je me demande même si je ne lui apporterais pas un bouquet.

[Aldaran]

Silence et Tapage ...

Mortel ! J'avais pas noté !

[Silence]

Ben quand même !

[Algernon]

[RRRouliane]

C'est tout le problème du vivre-ensemble et des gages que l'on y apporte. "La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" et autres proverbes peut-être très cons sur le papier, mais qui trouvent un sens concret dans la réalité.

Je ne te donnerai surtout pas de leçons, mais pour avoir vécu ce type de situation (j'étais en tort, enregistrant à 6:00 du matin un solo de douze-cordes dans mon appart), j'ai pensé que plutôt que de faire valoir mon droit inaliénable à la création, il valait mieux me confondre en excuses car le voisin qui a frappé à la porte, bien que très vraisemblablement hermétique à tout concept de mélomanie, avait des horaires tout aussi décalés que les miens, à ceci près que dans son cas c'était pour son travail. Donc je l'ai bouclée, me suis excusé et la cordialité a repris ses droits.

Les camarades font valoir plus haut des arguments très valables, effectivement tu ne sais pas quelle est sa vie, quelles sont ses réalités et la raison de sa réaction. Peut-être juste un petit bouquet d'excuses sobres mais sincère, une invitation à prendre le café, permettront de déminer le conflit et de permettre, à elle de sentir écoutée, comprise (ce qui l'incitera peut-être à te foutre la paix la prochaine fois que tu écouteras quelque chose de couillu à un volume soutenu), et à toi d'avoir la paix et pourquoi pas de te sentir un peu plus citoyen...

[daniel d]

La loi précise "Les nuisances sonores liées aux bruits de comportement peuvent être sanctionnées dès lors qu'elles troublent de manière anormale le voisinage, de jour comme de nuit".
Pour le mieux vivre ensemble respectons nous.
(J'écoute de la musique trop fort, la porte de la maison est ouverte....et la voisine est jolie.....)