CHICAGO (Bio)

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CHICAGO (Bio)

Messagepar alcat01 » 04 Fév 2013, 23:42

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Chicago est un groupe de Pop Rock / Jazz Fusion Américain formé en 1967 à Chicago, dans l'Illinois, sous le nom de Chicago Transit Authority, du nom de la compagnie gérant les transports en commun dans la ville de Chicago.

Dès le début, le groupe comprend une solide section de cuivres avec Walter Parazaider, (né à Chicago le 14 Mars 1945), au saxophone, James Pankow, (né à St. Louis, dans le Missouri, le 20 Aout 1947), au trombone et Lee Loughnane (né à Chicago le 21 Octobre 1946), à la trompette. Le guitariste Terry Kath (né à Chicago le 31 Janvier 1946), le claviériste Robert Lamm (né à Brooklyn, New York, le 13 Octobre 1944), le batteur Danny Seraphine (né à Chicago le 28 Aout l948), et le bassiste Peter Cetera (né à Chicago le 13 Septembre 1944), complètent le personnel.

Chicago est l'un des plus vieux et des plus prospères groupes Rock des Etats-Unis.
Parmi les nombreux succès du groupe, trois titres furent Numéro 1 aux États-Unis, "If You Leave Me Now" en 1976, "Hard To Say I’m Sorry" en 1982 et "Look Away" en 1988, mais d'autres sont devenus des standards comme "25 or 6 to 4", Numéro 4 en 1970, "Saturday In The Park", Numéro 3 en 1972 ou "Hard Habit to Break", Numéro 3 en 1984.

Selon le magazine Billboard, Chicago est, tout simplement, le leader américain des singles dans les Charts pendant les années 1970. Ils ont vendu plus de 120 millions d'albums à travers le monde, inscrivant 22 disques d'or, 18 de platine, et 8 de multi-platine. Au cours de leur carrière, ils ont enregistré cinq albums numéro 1, et ont eu vingt et un Hits dans le Top Ten.
Le trentième album du groupe, "Chicago XXX", est sorti en 2006.

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La plupart des pop stars qui ont émergé dans les années 1960 ont plus ou moins été inspiré en voyant Elvis Presley à la télé, mais Walter Parazaider a eu une expérience un peu différente. A neuf ans, il avait vu Benny Goodman sur The Ed Sullivan Show, et il voulut être un clarinettiste pour commencer.

Parazaider est venu tout naturellement à la musique. Son père étant un musicien lui-même, il découvre rapidement les ficelles de sa passion.
Parazaider étudie et pratique la clarinette pendant les années qui suivent, et, adolescent, il devient le protégé de Jérôme Stowell, qui était, à cette époque, le clarinettiste appartement à l'Orchestre symphonique de Chicago.
Mais même pour un prodige de la musique classique, la fin des années 50 ont été un moment où d'autres formes de musique ont exercé une influence de plus en plus croissante.
Il ne cesse pourtant pas sa carrière classique, parce que son but, à l'époque, est de prendre la place de son prof dans le Chicago Symphony.
Parazaider s'inscrit donc à l'Université DePaul à Chicago, où son professeur, Hobie Grimes, enseigne, tout en jouant encore de nombreux concerts dans des pièces enfumées et les salles de danse, et aussi quelques bals d'orchestre.
C'est à DePaul qu'il rencontre un autre jeune musicien de Chicago, Jimmy Guercio, qui des années plus tard, deviendra le producteur de Chicago.
Ils commencent à jouer dans différents groupes de rock dans la région et ils deviennent tout à fait amis.
Pendant ce temps, Parazaider continue à DePaul, mais avec une difficulté croissante. C'est pourquoi, il décide de se consacrer uniquement à la musique.
Il se prépare pendant environ un an et demi et il joue un récital avec les principaux membres de l'Orchestre symphonique de Chicago et devant un public.
Il obtient, haut la main, un diplôme de clarinette jouant dans l'orchestre.
Mais tout en faisant tout ce travail universitaire, Parazaider constate que dans le milieu des années 60, les groupes de Rock 'n' Roll ont tendance à ne garder que le carcan guitare-basse-batterie.
Même le saxophone, pourtant une partie intégrante du rock n' roll des années 50, est entendu moins souvent.
Seulement dans la R & B, qui maintient quelque chose de la tradition du big band, avec des gens comme James Brown et d'autres qui continuent à utiliser les sections de cuivre régulièrement.
Mais, à l'Eté de l966, les Beatles font demi-tour et mettent des cuivres des leurs chansons. Leur album "Revolver", par exemple, met en vedette deux trompettes et deux saxophones ténor dans la chanson "Got To Get You Into My Life".

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Le groupe de Parazaider, à l'époque, présente un gars très talentueux du nom de Terry Kath à la basse.
Kath était un ami de Parazaider et Guercio, quand ils étaient adolescents. S'installant à la batterie, Danny Seraphine avait grandi dans le quartier Little Italy de Chicago. Le Trompettiste Lee Loughnane, un autre étudiant DePaul, s'installe alors dans le groupe.

Loughnane est le fils d'un ancien trompettiste qui fut chef d'orchestre dans l'Air Force pendant la Seconde Guerre Mondiale. L'adjudant-chef Loughnane avait travaillé avec certains des meilleurs musiciens de big bands de l'époque. Mais il avait également été en contact avec leurs modes de vie. Il était un peu plus laxiste dans sa discipline qu'il aurait pu l'être en d'autres circonstances. Certains des gars faisaient le mur pendant le week-end pour jouer des concerts en ville et ensuite revenir ivres ou plus, et il les couvrait. En conséquence, il a acquis une véritable aversion pour les drogues et l'alcool, et quand il quitte l'armée, il quitte aussi la musique. La seule chose qu'il a ramené est sa trompette, et c'est la première que Lee ait utilisé.

Loughnane commence donc à essayer de jouer de la trompette à l'âge de 11 ans. Pendant l'Eté 1959, il rencontre le directeur musical, Ralph Meltzer, et son père lui trouve un professeur particulier du nom de John Nuzzo. Son jeu s'améliore alors rapidement.
Lorsque Loughnane rentre au lycée, il s'inscrit à l'école secondaire de St. Mel plutôt que Saint-Patrick, qui est pourtant beaucoup plus proche de son domicile, parce que saint Mel a une harmonie, un orchestre de jazz, et une fanfare. En outre, le directeur musical, Tom Fabish, avait enseigné au père de Loughnane quand il était au lycée, et il deviendra une influence majeure sur son jeu.
Au moment où il obtient son diplôme d'études secondaires en 1964, Loughnane sait qu'il veut être un musicien professionnel.
Tom Fabish était également directeur musical à l'Université DePaul, donc, pour Loughnane, c'est l'école parfaite.

Comme d'autres membres futurs de Chicago, Loughnane commence à se produire dans des groupes locaux.
C'est pendant cette période qu'il rencontre Terry Kath. Et, grâce à Kath, Loughnane rencontre Séraphine et Parazaider. Terry devient son meilleur ami. Maintenant, Parazaider, Kath, Séraphine et Loughnane décident d'élaborer un nouveau concept musical pour un groupe de rock 'n roll avec des cuivres.
Pour faire fonctionner parfaitement le concept, ils ont besoin de plusieurs membres supplémentaires.

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Le premier musicien que Parazaider approche, à l'automne de 1966, est un étudiant en deuxième année de DePaul nouvellement transféré du Quincy collège qui jouait du trombone dénommé James Pankow.
Pankow avait certainement passé assez de temps avec son instrument pour savoir en tirer le meilleur.
Il avait commencé le trombone car ses parents l'avaient pratiquement obligé à le faire. Si on lui avait donné le choix, il aurait préfèré jouer de la batterie ou de la guitare ou même du saxophone. Mais ses parents et le directeur musical de l'école, qui était un tromboniste, parviennent à le convaincre d'essayer quelque chose de moins compétitif.
Il apprend donc le trombone, et pendant les trois premières années, c'est un véritable enfer.
La raison principale en est la difficulté pour quelqu'un de dix ans à manœuvrer un tel instrument. Mais avec l'encouragement d'un père, avec une énorme collection de disques, qui le faisait sortir en boîtes de nuit locales, Pankow commence à bien jouer, de telle sorte qu' il persévére pendant trois longues et sanglantes années.
Les aspirations musicales de Pankow sont encouragées à Notre Dame High School par le Père George Wiskirchen qui prend le jeune joueur de trombone sous son aile.
Après le lycée, Pankow remporte une bourse d'études musicales complètes au Quincy collège, mais comme Parazaider et Loughnane, il commence à être tenté par le plaisir qu'il prend à jouer et l'argent qu'il peut gagner dans les groupes de bar.
Après sa première année, il rentre chez lui pour les vacances d'été et y forme un groupe afin de jouer dans des 'parties' de société, des collèges, des mariages et autres.
Il prend également un agent, ce qui lui permet de jouer des concerts avec tous les grands orchestres venant à Chicago.
Comme l'Automne approche, Pankow s'est tellement impliqué dans son travail qu'il ne veut pas y renoncer. Il téléphone donc à son professeur à Quincy, pour lui dire qu'il ne reviendrait pas pour le semestre d'automne. Mais il a l'intention de poursuivre son éducation, et donc, il s'inscrit à l'université DePaul.

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Le recrutement de Pankow parachève la section cuivre dans le nouveau groupe, mais il reste la basse et les claviers. Ils croient avoir trouvé les deux quand ils entendent le pianiste "Bobby Charles" de Bobby Charles and the Wanderers, dont le vrai nom est Robert Lamm.
Lamm, tout comme Pankow, semble être un musicien en herbe. Ses parents étaient des collectionneurs de disques de jazz, et il grandit au milieu de la musique.
La première formation musicale de Lamm vient au moment où sa mère le met dans une chorale de Brooklyn Heights.
C'est là qu'il commence à jouer du piano en autodidacte, cherchant les chansons à oreille.
Lorsque Lamm a 15 ans, sa mère se remarie et déménage avec sa famille à Chicago, où il rencontre d'autres musiciens en herbe au lycée et ils montent un groupe ensemble. Il étudie aussi le Jazz avec un éminent professeur, Millie Collins, et Ray Charles devient son idole.
Il commence à écrire des chansons dans un groupe ou deux avant Chicago, mais ce n'est pas encore la passion dévorante qu'elle est devenue aujourd'hui.
Lamm reçoit un appel téléphonique. Il ne sait pas qui l'appelle, mais la voix à l'autre bout du fil, lui expose des idées de formation d'un groupe qui pourrait jouer rock 'n roll avec des cuivres 'incorporés' et lui demande si cela l'intéresse. Comme c'est le cas, 'on' lui demande s'il sait comment jouer de la basse sur les pédales d'un orgue. Il ment en disant qu'il le peut. Il a alors besoin d'apprendre comment le faire très rapidement, et il le fait, sur le tas.
Lamm rencontre le reste des gars lors d'une réunion mise en place pour déterminer comment s'y prendre pour atteindre leurs objectifs musicaux. C'était le 15 Février 1967.

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Ils répétent dans le sous-sol des parents de Parazaider aussi souvent qu'ils le peuvent.
Le groupe a alors besoin d'un nom. Ce sera the Big Thing.
Le groupe commence comme une entité de sept musiciens et passe professionnel en tant que 'Cover Band'.

Ce groupe met alors en vedette une ligne exceptionnelle de musiciens polyvalents, avec une section de cuivres complète, saxophone, trombone, et trompette, et, bien sûr, des instruments rock plus traditionnels: guitare, claviers, batterie et basse. Un formation originale avec un mélange détonant.

The Thing Big joue son premier engagement au GiGi A-Go-Go, à Lyons, en Illinois, en Mars 1967. En Juin, Juillet et Août, le groupe apparaît à Peoria, à Sioux Falls, dans le South Dakota, à Rockford, et à Indianapolis. Mais leur concert le plus important fut pendant une longue semaine au Shula's Club à Niles, dans le Michigan, du 29 août au 3 Septembre.

À Niles, ils arrangent une rencontre avec le vieil ami de Parazaider, Jimmy Guercio, qui était devenu producteur pour CBS Records. Il vient les écouter et il est très impressionné. Guercio déclare qu'il reste en contact avec eux. Encouragés, ils commencent à développer encore plus de leur propre matériel original. Pankow commence à écrire des chansons, Robert commence à écrire de nouvelles chansons, et Terry Kath commence à contribuer à l'écriture.

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Un engagement au cours de la deuxième semaine de Décembre est une nouvelle prestation importante.
Le groupe ouvre au Barnaby's à Chicago pour un groupe appelé the Exceptions, qui était le plus grand groupe de club dans le Midwest, et The Thing Big est tout simplement stupéfait par ce groupe.
Si les membres de the Big Thing reste tard pour voir the Exceptions, l'un des membres de ce groupe vient plus tôt pour voir the Big Thing.

Peter Cetera, le bassiste de the Exceptions est tellement subjugué parcequ'ils font des chansons que personne ne faisait, et de différentes manières.
Ils font les chansons des Beatles" Magical Mystery Tour "et" Got To Get You Into My Life "et différentes versions des chansons de rock avec des cuivres.
Après le concert, il s'approche et leur dit qu'il aime ce qu'ils font. À la fin du séjour de deux semaines, Peter Cetera ne fait plus partie de the Exceptions et il intégre the Big Thing.

Le premier instrument de Cetera fut l'accordéon, il avait alors dix ans. C'était l'accordéon ou la guitare et son choix s'était porté sur cet instrument. Etant à moitié polonais, il jouait beaucoup de polkas.
Sa carrière musicale plus sérieuse commence un peu plus tard.
Etudiant en deuxième année à l'école secondaire, il achète une petite guitare et commence à chanter à l'école.
Il rencontre une personne plus âgée qui jouait de la guitare, et ils commencent à chanter ensemble. Ils montent un groupe et Cetera achète une basse.
The Exceptions reprennent des chansons du Top 40, et Cetera restera avec eux pendant environ six ans.

Cetera s'adapte parfaitement aux besoins musicaux de the Big Thing qui avait besoin d'un bassiste à l'époque, car le groupe avait vraiment besoin d'une basse réelle, et une voix de ténor, pour parfaire les harmonies vocales.

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C'est à la prochaine apparition de the Big Thing au Barnaby's, du 6 au 10,Mars 1968, que Guercio revient pour une seconde visite. Impressionné par l'amélioration du groupe, il agit rapidement.
Il déménage rapidement à Los Angeles, en Californie
Le groupe, désormais rebaptisé Chicago Transit Authority par Guercio en l'honneur de la ligne de bus qu'il utilisait pour se rendre à l'école, se trouvait dans une ferveur créatrice.
Kath, Pankow, et surtout Lamm ont écrit de grandes quantités de matériel original, avec Lamm achèvant deux des chansons les plus mémorables du groupe, "Questions 67 and 68" et "Does Anybody Really Know What Time Is It?" juste avant le départ de Chicago pour Los Angelès en Juin 1968.

Chicago Transit Authority commence à jouer autour de Los Angeles et signe avec Columbia Records.
Mais, surtout, en plus de l'argent, ils gagnent de nouveaux fans dont l'un a été Tris Imboden, un jeune surfeur de 16 ans, batteur en herbe, qui deviendra le batteur du groupe 22 ans plus tard.

Selon les termes de son contrat de production avec CBS, Guercio a la possibilité de mettre en valeur la prospective de signatures pour le label à trois reprises. Il organise la première supervision de Chicago Transit Authority au Whisky-A-Go-Go en Août, mais la division de la Côte Ouest de CBS la repousse. Un mois plus tard, CBS veut voir le groupe, une grève les en empêche.

À court d'argent, Guercio demande de produire le deuxième album de Blood, Sweat & Tears, un groupe de jazz-rock sur CBS. Avec l'intention d'utiliser ses gains à partir du projet pour poursuivre le financement de Chicago Transit Authority et de trouver un moyen de les faire signer chez CBS, il demande l'autorisation au groupe de produire quelqu'un d'autre.

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Ce sera un bon moyen pour lui d'apprendre comment enregistrer des cuivres.
La section de cuivres de Blood, Sweat And Tears est, en fait, très diffèrente de celle de Chicago et le son aussi.
La comparaison entre les deux groupes est vite faite: Blood, Sweat and Tears est un groupe de Jazz-Rock, alors que Chicago est un groupe de Rock And Roll avec des cuivres.

Au lieu de risquer un autre rendezvous avec CBS, Guercio fait une demo du Chicago Transit Authority, et quand il commence à obtenir des encouragements dans l'industrie musicale, Clive Davis, président de CBS, infirme la décision des dirigeants de la Côte Ouest et il signe le groupe.
Sept mois après son arrivée en Californie, les sept membres du groupe ont enfin la chance de montrer au monde ce qu'ils peuvent faire.

En Janvier 1969, lorsque le groupe s'envole pour New York pour commencer à travailler sur son premier album, il se heurte à deux problèmes.
Le premier est que, parce que l'album de Blood, Sweat and Tears, produit par Guercio parait d'abord être un flop (bien qu'il est devienne plus tard un succès spectaculaire), le statut de CTA en souffre. Le label réduit la quantité de fois que le groupe aurait en studio CBS. Le groupe n'obtient que cinq jours de base plus cinq jours d'overdubs.
Et puis il y a surtout le deuxième problème. Bien qu'ils soient bien préparés, les membres du groupe n'ont jamais mis les pieds dans un studio auparavant.

Mais, le principal problème rencontré était de faire tenir un disque LP sur ce qui était alors la norme à l'époque, c'està dire 35 minutes.
Le groupe avait assez de matériel pour un double album, et ils voulaient frapper un grand coup.
Le début de 1969 était une période où le rock prenait une importance inimaginable. The Beatles avaient récemment publié leurs double "blanc".
Quand on leur dit l'intention du groupe de faire un double album, les gens de Columbia informent Guercio que le CTA peut faire un double album à condition d'accepter de réduire leurs redevances. Le groupe acquièce.

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Le premier disque sort, baptisé "Chicago Transit Authority", et c'est un double album.

"Chicago Transit Authority" est une mélange des styles de musique populaire de la fin des années 60', avec la saveur propre et unique du CTA sur le dessus. On y découvre le classique, le jazz, le R & B, et des influences pop, faisant références aux Beatles, ainsi que Jimi Hendrix. Sorti en Avril 1969, "Chicago Transit Authority" est joué par les nouvelles et puissantes stations FM, en particulier la radio de collège.

L'album fait irruption dans le Top LP du Billboard Magazine pendant la semaine se terminant le 17 Mai 1969, et finalement il culmine au numéro 17.
À la fin de 1972, il avait passé 148 semaines dans les Charts (et ce n'était pas fini), ce qui en fait, à cette époque, l'album d'un groupe de rock qui y était resté le plus longtemps.

Au début Décembre, Chicago se rend à Londres pour commencer une période de 14 dates d'une tournée Européenne. Le groupe joue dans des clubs de toute l'Europe, et le public réagit beaucoup mieux que partout aux États Unis.

En Décembre 1969, "Chicago Transit Authority" devient disque d'or, et Chicago est un groupe célèbre. Cela change complètement leur vie.
Peu de temps après la sortie de cet album, le nom du groupe est raccourci à Chicago, car la socièté des transports en commun Chicago Transit Authority menace le groupe de poursuites judiciaires.

Entre les deux dates de leur tournée en Août 1969, Chicago trouve le temps d'enregistrer son deuxième album.

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La popularité du groupe augmente avec la sortie de leur deuxième album, un autre double album, qui comprend plusieurs Hits du Top 40. Ce deuxième album, intitulé "Chicago" (également connu sous le nom "Chicago II"), est, en quelque sorte, l'album révélation du groupe.
Le morceau principal est une suite de treize minutes composée par James Pankow appelée "Ballet for a Girl in Buchannon" (La structure de cette suite a été inspiré par l'amour de Pankow pour la musique classique).
La suite donne lieu à deux Hits dans le Top Ten, "Make Me Smile" (numéro 9 aux U.S.A.) et "Colour My World", chantée par Terry Kath.
Parmi les autres titres populaires sur l'album: "25 or 6 to 4" chantée par Peter Cetera et premier Hit dans le Top Five, et la longue chanson contre la guerre "It Better End Soon".

Le deuxième album voit également les débuts d'un nouvel auteur compositeur dans le groupe en la personne de Peter Cetera. S'étant fait fracassé la mâchoire dans une baguarre, il s'est trouvé beaucoup de temps de libre et il s'est mis à composer sa première chanson piur le groupe "Where Do We Go From Here"

Cet album prend également une allure plus directement liée à la situation politique.
Chicago avait inclus les chants des manifestants Yippie à l'extérieur de la Convention démocrate de 1968 sur son premier album.
Les notes sur la pochette du second (écrites par Robert Lamm) dédie le disque, les membres du groupe, leur avenir et leurs énergies "au peuple de la révolution et la révolution sous toutes ses formes."

Quand il sort en Janvier 1970, le deuxième album, au lieu de disposer une photo du groupe sur la couverture et un titre tiré de l'une des chansons, a un logo distinctif du groupe sur la couverture et il est considèré comme "Chicago II".
Les couvertures de tous les albums sont supervisées par John Berg, le chef du département de l'art à Columbia Records, et Nick Fasciano conçoit le logo, qui orne chaque couverture d'album dans le catalogue du groupe.
Ainsi, le logo apparaît sur un drapeau américain sur "Chicago III", taillé dans un panneau de bois brut, comme sur le "Chicago V", un dollar sur "Chicago VI", ou usiné dans un design de cuir élaboré, comme le "Chicago VII", ou il devient une barre de chocolat Hershey, pour la couverture du "Chicago X", qui fut un gagnant d'un Grammy Award, et ainsi de suite.

Le single "Make Me Smile" atteint le Top 10, tandis que "Chicago II" devient aussitôt disque d'or et atteint le numéro 4 dans les Charts de LP, rejoignant le premier album, qui vend encore très bien. Un second single, le "25 Or 6 To 4,"de Rocert Lamm connait un succès plus grand encore pendans l'Eté 1970, avec un pic au numéro 4.
Mais au lieu d'extirper dans le second album pour un troisième single, Columbia et Chicago décident de tenter de restimuler l'intérêt pour le premier album, et cela réussit. Le prochain single du groupe n'est autre que "Does Anybody Really Know What Time Is It?" qui devient leur troisième Hit dans le Top 10 d'affilée pour le début de 1971.
Après "25 Or 6 To 4", et surtout "Make Me Smile", tout est devenu plus facile pour Chicago.

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Pendant le mois de Janvier 1971, une fois de plus, Chicago trouve le temps d'enregistrer un nouvel double album. Cet album est beaucoup plus aventureux, en termes d'exploration instrumentale que les deux premiers albums

Le groupe enregistre et sort des disques vinyles à raison d'au moins un disque par an à partir de leur troisième album, en 1971, durant les années 1970. Durant cette période, les titres d'album du groupe se compose invariablement du nom du groupe suivi d'un chiffre romain indiquant la séquence de l'album dans leur catalogue, un modèle de noms à donner une aura encyclopédique aux travaux du groupe. Les deux exceptions à ce régime sont le quatrième album du groupe, un coffret live intitulé "Chicago At Carnegie Hall" et leur douzième album "Hot Streets". Alors que l'album live lui-même ne porte pas un numéro, chacun de ses quatre disques est numéroté, Volume I à IV.

Cetera continue d'écrire. Il compose surtout "Lowdown", en collaboration avec Danny Seraphine, et c'est le deuxième single tiré de "Chicago III". Le premier étant "Free", écrit par Lamm.

Après la sortie des singles qui aident l'album à grimper au numéro 2 dans les Charts, et à devenir disque d'or, Colombia retourne vers le premier et le deuxième albums qui sont encore dans les charts, pour ressortir un autre single avec " Beginnings "soutenue par" Colour My World ", et ensuite "Questions 67 And 68", et ils deviennent alors tous des énormes succès.
Tout cela pour dire que, avec ses trois premiers albums, Chicago a atteint un succès populaire tout à fait extraordinaire. Les trois doubles albums sont encore dans les Charts tout au long de l'année 1971, et chacun d'eux devient un Hit. Mais alors, à ce moment de leur histoire, comment faire mieux?

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En Octobre, Columbia publie un somptueux coffret de quatre disques intitulé "Chicago At Carnegie Hall", enregistré en public pendant une semaine au Carnegie Hall, du 5 au 10 Avril 1971.
Tout le matériel de sonorisation supplémentaire inhibe quelque peu la performance du groupe. Les instruments se dérèglent et il est très difficile pour la régie du son d'en tirer quelque chose.
L'acoustique de Carnegie Hall n'avait jamais été prévu pour de la musique amplifiée et le son des cuivre sonnait, pour ainsi dire comme des mirlitons, mais, cependant, l'album marque une étape importante pour le groupe, qui était le premier groupe de Rock à passer au Carnegie Hall pour une semaine.
Lamm a eu la chance de pouvoir jouer en Avant-Premiere "A Song For Richard And His Friends", qui devait paraître sur "Chicago V", une chanson sur le président Nixon, longtemps avant le Watergate.

Le manager producteur Guercio a dû se battre contre Columbia pour obtenir du label la sortie de l'album, en raison de son coût de fabrication élevé. Il a accepté d'assumer les dépenses supplémentaires si l'album ne se vend pas à un million d'unités.
"Chicago At Carnegie Hall" est rapidement disque d'or, et a depuis été certifié pour la vente de deux millions d'exemplaires.
Le coffret va même devenir un coffret best-seller vendu par un groupe de rock, et cette distinction tiendra pendant 15 ans.

Bien que Chicago ait déjà effectué des visites précédentes en Europe et en Extrême-Orient, il entreprend sa première grande tournée mondiale en Février 1972. Le groupe joue même dans 16 pays en 20 jours.

Les premiers fruits de ce nouveau studio sont publiés en Juin 1973, sous la forme du single "Feelin 'Stronger Every Day" et l'album "Chicago VI".

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Le point culminant de cette tournée se passe au Japon, où Chicago enregistre un autre album live intitulé tout simplement "Live In Japan" qui est tellement supérieure à l'album Carnegie Hall, qu'il n'y a vraiment aucune comparaison possible à faire. Les Japonais avaient mis en place deux à huit machines de voie ensemble pour faire 16 pistes, et la qualité du son est excellente.
Le LP n'était sorti qu'au Japon à l'époque, mais il est maintenant disponible depuis peu sur le label de Chicago Records.

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L'album studio suivant de Chicago marque un changement par rapport ses trois premiers ouvrages studio.
D'une part, "Chicago V", sorti en Juillet 1972, n'est qu'un album simple. A cela, l'explication est simple et c'est en raison des droits d'auteur. En 1969, il n'y avait pas de limite sur le nombre de chansons qui pouvaient se trouver sur le disque et les droits d'auteur étaient réglés au prorata. Puis les maisons de disque ont décidé qu'elles ne payeraient que dix droits d'auteur par enregistrement, peu importe le nombre de chansons. Cette nouvelle règle bénéficia surtout à certains artistes qui enregistrèrent de longues compositions, parfois une seule de chaque côté d'un disque. Mais Chicago, qui, auparavant, avait donné à ses fans une valeur supplémentaire en raison des albums doubles, en a souffert.
Et d'autre part, et cela découle de la première raison, les longues excursions instrumentales des disques précèdants sont terminées, laissant neuf chansons relativement bien disposées, mais presque trop polissées.
La radio FM étant aussi devenue un tantinet plus commerciale, le groupe se devait de s'y adapter.

"Chicago V" est surtout connu pour "Saturday In The Park" de Lamm, une chanson sur Central Park un 4 Juillet, jour de la Fête Nationale.
L'album se vend très bien, au sommet des charts pendant neuf semaines, le premier de cinq albums de Chicago à atteindre numéro 1.
"Saturday In The Park" devient leur premier single d'or, atteignant le numéro 3.

Le groupe et son producteur font une pause en travaillant sur le film "Electra Glide in Blue", à propos d'un policier en moto en Arizona qui est produit et réalisé par Guercio. Le film a été tourné en Arizona et met en scène Robert Blake ainsi que les membres de Chicago Terry Kath, Lee Loughnane, Walt Parazaider, et Peter Cetera. Guercio a également écrit la plupart de la musique sur la bande sonore, qui est joué par Kath, Parazaider, Loughnane, Pankow, et certains des meilleurs musiciens du top studio de Los Angeles.

En Octobre 1972, un second single, extrait de "Chicago V", "Dialogue (Part I & II)" de Lamm avec la voix de Kath et Cetera, sort. Il devient instantanément un Hit.

Guercio, quant à lui, achète un ranch dans le Colorado et construit un studio d'enregistrement qu'il surnomme "Caribou". Il cherche, avant tout à éviter les frais et les restrictions des studios de New York et ce qu'il considére comme un matériel obsolète.
Le ranch est destiné à faciliter le travail ininterrompu, mais après deux ou trois semaines enfermés, les gars commencent à devenir fous. Ils ne pouvaient pas être dans la nature et dans le calme. Mais le ranch aide à orienter le groupe, et le bruit et la qualité globale du travail s'améliore.

Les premiers fruits de ce nouveau studio sont publiés en Juin 1973, sous la forme du single "Feelin 'Stronger Every Day" et l'album "Chicago VI".

"Just You 'N' Me" de Pankow, qui sera le second single tiré de l'album sera disque d'or et numéro 1 dans le Cash Box Chart (numéro 4 dans le Billboard), est le résultat d'une querelle d'amoureux entre Pankow et celle qui deviendra sa femme, mais, surtout, l'une des ballades les plus mémorables de Chicago.

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Chicago "VI" est le premier de plusieurs albums à inclure le percussionniste de Jazz Brésilien Laudir de Oliveira, ancien membre du groupe de Sergio Mendez en 1966.

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Lorsque Chicago se réunit au ranch Caribou pour enregistrer son septième album à l'Automne 1973, l'intention initiale était de faire un album de jazz, avec la suite "Italian From New York", "Aire", et "Devil's Sweet" composée conjointement par Lamm, Séraphine, Parazaider, et Pankow.

Le dernier double album du groupe, pour les raisons précitées, intitulé "Chicago VII" sort en 1974.
De son propre chef, Pankow introduit une autre superbe ballade, mais cette fois son sujet va au-delà de la romance. "(I've Been) Searchin' So Long" était une chanson sur son introspection personnelle. Elle commence comme une ballade douce et aboutit en conclusion en hard-rock avec le jeu de guitare électrique de Terry Kath en solo contre la section de cuivres de Chicago et avec un arrangement de cordes par Jimmie Haskell.

Le trompettiste Lee Loughnane est le nouveau compositeur du groupe. Il écrit "Call On Me", et Peter Cetera l'aide à finir sa chanson. Il change quelques mots et la façon dont il chante dans le but pour lui d'être en mesure de jouer de la basse et de chanter la mélodie en même temps. La chanson devient un hit.

Cetera, qui n'a jamais prétendu être un musicien de jazz, était découragé à propos du concept original de cet album, et aussi de son manque de participation en tant que compositeur. Il montre à Guercio la ballade "Happy Man", et sa deuxième contribution (de dernière minute) à "Chicago VII" est l'une des chansons les mieux connus de l'album, "Wishing You Were Here" qui est dans le style Beach Boys.
Guercio, qui avait connu ce groupe dans le milieu des années 60, avait été récemment chargé de leur management. Cetera demanda donc aux Beach Boys de chanter sur le pont et le refrain de "Wishing You Were Here". La chanson atteint le numéro 11 dans les Charts Américains.

L'entente entre les membres des deux groupes fait qu'une tournée commune nationale sera pour l'Eté suivant, remplissant les stades d'un océan à l'autre, éclipsant presque les Rolling Stones, qui tournaient simultanément. Cette tournée sera considérée comme une des plus grosses recettes de la musique rock à cette époque.

Les singles "(I've Been) Searchin 'So Long", "Call On Me" et "Wishing You Were Here" deviennent des Hits atteignant le Top Ten, et l'album devient numéro 1.

En 1974, Robert Lamm sort un album solo, "Skinny Boy". Terry Kath joue de la basse sur l'album, et il contribue également à la guitare acoustique sur deux morceaux. The Pointer Sisters chantent sur la chanson-titre. Cette chanson figure aussi sur "Chicago VII", mais avec des cuivres en plus.

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Chicago commence à travailler sur son prochain album le 1er Août 1974, à Caribou Ranch, et les premiers résultats commencent à émerger en Février 1975, avec la sortie du single "Harry Truman", hommage de Lamm à un président Américain en qui on pouvait avoir confiance et une référence à la récente conclusion dans le scandale du Watergate.
Pankow écrit le sentimental "Old Days" qui est une chanson-souvenirs à propos de son enfance. "Old Days" est un Top 5 lors de sa sortie comme le deuxième single tiré de "Chicago VIII", paru en Mars 1975.

L'année 1975 marque un sommet dans la carrière commerciale de Chicago, une année durant laquelle le groupe marque son quatrième album Numéro 1 d'affilée, une année aussi où tous les albums précédents sont de retour dans les Charts. Les ventes de disques de Chicago dans le monde entier pour cette seule année atteignent environ 20 millions d'exemplaires.

Chicago a donné un concert à Mexico en 1975 à l'Auditorio Nacional qui a été hautement apprécié par le public, contrairement à la presse Mexicaine qui, plus tard, trouve que ce n'était pas l'une des meilleures performances du groupe.
Les billets pour le concert s'étaient vendus si vite que des milliers de personnes n'avaient pas pu en prendre. Terry Kath avait demandé à ceux de l'intérieur d'applaudir pour ceux qui se tenaient à l'extérieur.
Carmen Romano de Lopez Portillo, L'épouse du président du Mexique, alors José Lopez Portillo, est sensée avoir été en première ligne de l'auditoire.

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Le groupe revient avec un tout nouvel album en Juin 1976, quand il publie "Chicago X" ("Chicago IX" étant une compilation).
Le grand Hit de l'album est une chanson qui fut tout juste finie pour le montage final, "If You Leave Me Now" de Peter Cetera.
Pour l'album, il manquait une dernière chanson, ce fut celle-là.
"If You Leave Me Now" devient donc Numéro 1, le tout premier de l'histoire du groupe. Il est également en tête des palmarès à travers le monde.
Elle reste pendant deux semaines au sommet des charts.
"Chicago X" rapporte au groupe son premier disque de platine (le prix venant juste d'être inauguré cette année-là), en vendant un million d'exemplaires de disques en trois mois.
Le style de ballade de "If You Leave Me Now" semble de plus en plus devenir le style préféré du public de Chicago, mais ce n'est pas ce que le groupe voulait faire à ses débuts et cela ne l'enchente guère.

En 1977, après huit années d'incessantes tournées et d'enregistrements, le groupe est en plein essor. En Janvier, Chicago entreprend une autre tournée mondiale, et le groupe est en Europe quand ils remportent un Grammy pour la meilleure performance vocale pop par un duo, ou groupe pour "If You Leave Me Now".
Ils obtiennent également des Grammys piur le "meilleur arrangement de Chant d'accompagnement" et la "meilleure couverture d'album".

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En Septembre, "Chicago XI" sort. Sa chanson la plus notable est "Take Me Back To Chicago", écrite par le batteur Danny Seraphine et David "Hawk" Wolinski. Le thème en est plus sombre que cela peut paraitre car la chanson parle de Freddy Page, le batteur de the Illinois Speed Press qui est mort tragiquement.

Les tensions croissantes entre Chicago et Guercio finalement explosent, car Guercio ne voulait pas leur apprendre toutes les techniques de production.
La scission entre le groupe et le manager a mis longtemps à venir.
À court terme, peu de chose semble changé. "Baby, What A Big Surprise" navigue dans le Top 5, et "Chicago XI" est certifié disque de platine un mois après sa sortie.
Mais plus tard, après quelques mois seulement, le groupe risque d'être anéanti par une perte terrible.
Le 23 Janvier, l978, le guitariste et chanteur de Chicago, Terry Kath est mort d'une blessure par balle accidentelle. Terry Kath était un énorme guitariste talentueux qui était tout simplement totalement engagé dans le groupe. Il était le leader du groupe sur scène, et pour de nombreux fans de longue date, son âme musicale.
Sa mort dévaste Chicago, et le groupe est à deux doigts de la rupture.

Peu de temps après la mort de Kath, "Take Me Back To Chicago", qui semblait désormais autant sur Kath que sur Freddy Page, sort en single.

Si le groupe continue, il aura besoin d'un nouveau guitariste, et c'est pourquoi les auditions commencent véritablement au Printemps 1978.
Une cinquantaine de guitaristes se présentent, parmi lesquels Donnie Dacus qui joue une ou deux bonnes chansons avec ferveur et c'est lui qui est engagé.
Le guitariste chanteur et compositeur Donnie Dacus rejoint donc le groupe en Avril 1978, juste à temps pour l'album "Hot Streets".

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Le groupe part pour les Criteria Studios de Miami avec le producteur Phil Ramone, qui avait fait le mixage de beaucoup de leurs singles et des émissions spéciales de télévision.
"Hot Streets" est, malgrè tout, de temps en temps, appelé Chicago XII.
Peut-être la chanson la plus remarquable de l'album est "Alive Again", qui en est également le premier single. C'est un hommage à Terry Kath. C'est aussi la première chanson écrite à la suite de la mort de Kath.

Pour marquer cette nouvelle ère, Chicago change sa conception de l'album. "Hot Streets", sorti en Septembre 1978, est le premier album de Chicago à laquelle une photo du groupe est le trait dominant de la couverture. Le logo est toujours là.
"Hot Streets est certifié platine avant la fin Octobre, et il produit deux singles dans le Top 20 "Alive Again" et "No Tell Lover".
Le groupe est donc brièvement revigoré par Dacus dont les longs cheveux blonds et le look rock star n'éclipse apparemment pas ses capacités musicales.
La sortie de "Hot Streets" marque également une évolution vers plus de chansons pop et ballades, bien loin du Jazz Rock qu'affectionnait Kath.

Le groupe fait une tournée de concerts pour soutenir l'album avec un petit orchestre conduit par Bill Conti, qui était connu comme le compositeur de la bande originale de "Rocky" de Stallone.
En fin de compte, Donnie Dacus ne fait pas vraiment l'affaire et il quittera le groupe, mais seulement après le 13ème album.

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Le groupe retourne au schéma ancien sur ses publications ultérieures, les Chiffres arabes remplaçant les chiffres romains.
Répondant à la pression pour modifier le son, "Chicago 13", qui a été publié en août 1979, contient la chanson "Street Player", qui a une saveur disco. L''album atteint les 700.000 exemplaires, une bonne vente pour certains, mais très décevante par rapport aux normes de Chicago.
C'est le premier album studio du groupe de ne pas contenir un Top 40.
A cette époque, Chicago signe un nouveau contrat multi-million de dollars avec Columbia.

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En 1980 "Chicago XIV", produit par Tom Dowd, relégue la section de cuivres à l'arrière-plan sur un certain nombre de morceaux de l'album et les deux singles qui en sont tirés ne rentrent pas dans le Top 40.
Après que "Chicago XIV" ait subi des ventes décevantes, Columbia rachète le reste du contrat du groupe et sort "Greatest Hits, Volume II", considéré comme "Chicago 15".
Pour remplacer Donnie Dacus, Chicago embauche le guitariste Chris Pinnick en tant que sideman. Chris étant plus proche de Terry dans l'approche rythmique. Il restera avec le groupe jusqu'en 1985.
Laudir De Oliveira quitte le groupe à ce moment-là.

À l'Automne de 1981, Chicago demande à Bill Champlin, un chanteur et musicien de session de Los Angeles, de les rejoindre. Champlin avait déjà eu une longue carrière. Né le 21 Mai 1947, à Oakland, il grandit dans plusieurs villes de Californie et s'installe à Marin County au nord de San Francisco à l'âge de 12 ans. Sa mère jouait du piano et écrivait des chansons, et il prit des leçons de piano entre les âges de trois et cinq ans. Mais il fallut attendre l'avènement d'Elvis Presley et le début du rock' n' roll pour qu'il prenne la guitare et commence à penser de la musique comme une profession future.
Au lycée, Champlin faisait partie de the Opposite Six, un groupe avec deux cuivres qui jouait du R&B style James Brown.
The Opposite Six deviennent the Sons of Champlin, qui sortent un single sur Verve en 1965.
Champlin fréquentait le Collège de Marin à la poursuite d'un diplôme en musique au moment même où il a obtenu quelques bons conseils. Le principal venant de son professeur de théorie, Larry Snyder, qui lui a suggéré d'abandonner pour la raison qu'il ferait de la meilleure musique avec son groupe qu'ul ne pourrait jamais en faire à l'école.
The Sons of Champlin deviennent l'un des groupes Rock originaux de San Francisco des années 1960, sortant sept albums, bien qu'il ne soit jamais devenu un froupe à succès commercial majeur. Champlin quitte le groupe et déménage à Los Angeles en 1977, où il commence un travail de session.
Comme auteur-compositeur, il coécrit "After The Love Has Gone", qui a été un succès pour Earth, Wind & Fire et un Grammy "R & B Song of the Year". Il gagnera un deuxième Grammy "R & B Song of the Year" pour la coécriture de "Turn Your Love Around", qui devient un Hit pour George Benson, juste après être devenu membre de Chicago.

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Champlin avait travaillé en étroite collaboration avec le producteur et compositeur Canadien David Foster, dont les autres clients étaient, entre autres, Hall and Oates et l'Average White Band. Sur ses conseils, Chicago engage Foster comme producteur.
David Foster prend donc en main "Chicago 16", co-écrit huit des dix chansons de l'album, dont "Hard To Say I'm Sorry", qui devient un numéro 1 dans le monde entier, quand l'album est publié par Full Moon /Warner Bros Records en Juin 1982. L'album entre dans le Top Ten et se vend à un million d'exemplaires.
Foster avait utilisé des musiciens de studio pour certains des titres de "Chicago 16" (dont les principaux membres de Toto), et Chicago est une nouvelle fois en tête des Charts avec le single "Hard To Say I'm Sorry / Get Away".
Il est suivi par une chanson qui rate de peu le Top 20, "Love Me Tomorrow".

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Le projet suivant Chicago-Foster, "Chicago 17", sort en Mai 1984, et devient le disque le plus vendu du groupe. Des succès tels que "Stay The Night", numéro 16 dans les Charts, "Hard Habit To Break", numéro 3, "You're The Inspiration", également numéro 3, et "Along Comes A Woman", numéro 14 propulsent l'album et réaffirme le statut de Chicago comme l'un des groupes les plus connus de l'Amérique. Ils jouent à nouveau en concert à guichet fermé en Amérique du Nord et en Asie.
Le frère de Peter, Kenny Cetera, est introduit dans le groupe pour la tournée de "Chicago 17" aux percussions et au chant.

Mais le succès renouvelé de Chicago laisse présager un nouveau défi quand Peter Cetera décide de quitter le groupe et commence une carrière solo après la tournée de l'été 1985. Il est remplacé par un jeune bassiste de 23 ans, Jason Scheff.
Scheff est le fils du légendaire contrebassiste Jerry Scheff, qui avait accompagné Elvis Presley et joué avec des d'innombrables autres musiciens, et pourtant, personne ne semble avoir fait le lien avec le trou instrumentale que le départ de Cetera avait laissé.
Ayant grandi à San Diego, Scheff n'a pas vu souvent son père, puisque ses parents avaient divorcé quand il était jeune. Mais quand il a voulu jouer d'un instrument, il a rapidement senti la connexion se faire avec la musique.

Pendant son adolescence, Scheff joue le Top 40 dans des groupes locaux, et sa première pause vient quand il a 19 ans et Peter Wolf (le producteur de disques, et non l'ex-Chanteur du J. Geils Band), qui produira plus tard Chicago, l'engage pour son groupe, qui a ouvert pour les Rolling Stones à Vienne en 1982. De retour à Los Angeles, il continue à écrire des chansons et d'effectuer des sessions d'enregistrement.
Avec Scheff en place, Chicago rentre en studio avec David Foster pour enregistrer "Chicago 18".

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"Chicago 18" se révèle être un succès, devenant disque d'or, et l'acceptation par les fans de Scheff est cimenté avec le single "Will You Still Love Me?", sur lequel il chante, rentre dans le Top Ten.

Peu après que l'album a été enregistré, le groupe embauche le guitariste Dawayne Bailey en provenance du Bob Seger's Silver Bullet Band.
Bailey et Scheff avait auparavant joué dans des groupes ensemble, de sorte que Scheff présente Bailey au groupe à temps pour la tournée post "Chicago 18".

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En 1988, travaillant avec les producteurs Chas Sandford et Ron Nevison, en remplacement de Foster, Chicago réalise "Chicago 19", publié en Juin.
L'album obtient trois Hits dans le Top 10, dont "Look Away" devenant le single qui est monté le plus rapidement dans l'histoire du groupe et devient numéro 1.
C'est le premier succès de Chicago qui n'est pas une ballade,et il est chanté par la voix de ténor de Bill Champlin.
Deux des singles tirés de "Chicago 19", "Look Away" et "I Don 't Wanna Live Without Your Love" ont été écrites par Diane Warren.

À l'Eté de 1989, les Beach Boys et Chicago unissent de nouveau leurs forces pour une tournée mémorable.

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Aussi, deux des plus grands hits albums du groupes sont publiés simultanément aux Etats-Unis, "Greatest Hits 1982-89" (compté comme l'album numéro 20), et en Europe, "The Heart of Chicago", qui contient à la fois des hits Britanniques et les années Warner.
Le groupe pénétre dans la décennie en cours avec un autre hit single, "What Kind Of Man Would I Be," de Jason Scheff sorti sur l'album 19, qui atteint le numéro 5 dans les Charts, et contenant une collection de nouveaux Hits.
L'autre single, "You're Not Alone", atteint le numéro 10 au début de 1989.

Cela permet à Chicago d'atteint des sommets en quatre décennies consécutives.

Le groupe continue toujours dans la décennie des années 1990, même si sa popularité commence à décliner. Il y avait aussi un autre changement de personnel: le membre fondateur Danny Seraphine est congédié par le groupe en 1990 après une grave mésentente avec certains des autres membres du groupe
Pour le remplacer, Chicago se tourne vers le surfeur batteur qui était devenu un de leurs fans 22 ans plus tôt, au Shrine Auditorium, Tris Imboden.
Bien sûr, beaucoup de choses ont changé pour Imboden dans les décennies suivantes.

Grandissant dans les villes de plage d'Orange County, au sud de Los Angeles, il a rapidement trouvé sa vocation, quand, à l'âge de cinq ans, son père l'a emmené à la Parade du 4 Juillet à Huntington Beach, en Californie. Il est complètement ébahi en voyant défiler la section de tambour. Ses parents l'encourage, au moins jusqu'à ce qu'il commence à ressembler à un professionnel.
Ses premiers concerts payant se sont passés au lycée, quand il jouait dans des groupes de Surf. Fraîchement sorti de l'école secondaire, il est invité à se joindre à un groupe nouvellement formé appelé Honk.
Bien que le groupe ne réalise que trois albums, il attire l'attention des critiques et d'un public culte, et puis ils se sont séparés.
Imboden déménage alors à Los Angeles et commence à obtenir du travail de session. Il obtient finalement un emploi stable en tant que musicien d'accompagnement, d'abord pour l'ex-Fairport Convention et fondateur de Matthews Southern Comfort, Ian Matthews. Puis, il auditionne pour Kenny Loggins. Choisi parmi plus de 187 autres demandeurs, Imboden devient le batteur de Loggins pour bien des années, en jouant sur ses disques et en tournées.
Vers le milieu des années 1980, Loggins, comme beaucoup d'autres, commencait à utiliser plus de boite à rythme et de machines à tambour et ses tournées et enregistrements survenaient moins fréquemment. Imboden continue donc à travailler sur des tournées, en jouant avec Chaka Khan et Al Jarreau.
Mais en 1990, il est surtout appelé par Chicago.

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"Chicago Twenty 1" est publié en Janvier 1991.
Là encore, le groupe s'est attaqué à deux chansons de Diane Warren, "Explain It To My Heart" et "Chasin 'The Wind", et ils sortent en singles. Mais cette fois ils ne deviennent pas des grands succès.

Surtout "Explain It To My Heart", qui est du pur style Chicago. mais qui n'est pas représentative de l'album dans son ensemble
Chicago Twenty 1 marque le début d'une résurgence des cuivres dans Chicago comme une force motrice et un retour à des compositeurs du groupe comme source principale.

Le 23 juillet 1992, Chicago a été honoré de sa propre étoile sur le Hollywood's Walk of Fame.

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En 1993, Chicago commence à travailler sur un nouvel album, leur 22ème, avec le producteur Peter Wolf, qui insiste pour que le groupe prépare tout eux-mêmes et travaille d'une manière similaire à la façon dont ils travaillaient dans leurs premières années.
Le résultat en est l'album "Stone of Sisyphus".
Parazaider est sans équivoque sur l'importance de cet album pour Chicago. Sans ce disque, Chicago n'aurait pas continué.
Les membres du groupe sont convaincus qu'il s'agit d'un de leurs meilleurs albums, mais leur enthousiasme n'est pas partagé par leur maison de disque.
Reprise (Warner Bros) n'est pas satisfait du résultat fini, et ne veut pas le sortir.

Dans les années suivantes, des bootlegs des enregistrements de l'album sont retrouvés un peu partout à travers le monde, même sur Internet.
En fait, l'album ne verra enfin le jour qu'en Juin 2008, presque 15 ans après son achèvement.

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Chicago passe à un nouveau projet, embrassant une idée avancée par le directeur exécutif John Kalodner, et enregistrant "Night & Day (Big Band)", qui sort en Mai 1995 sur Giant Records. L'album contient des standards associés à Glenn Miller ("In The Mood") et Duke Ellington ("Don't Get Around Much Anymore", "Sophisticated Lady" et "Take the A Train "), entre autres.
Le guitariste de session, Bruce Gaitsch est engagé pour cet album.
Se joignant à Chicago sur "Night & Day (Big Band)", les artistes invités sont de nature diverse comme les Gipsy Kings, le trio Jade, Joe Perry, et Paul Shaffer, chef d'orchestre de David Letterman, qui a également écrit le livret.
Bruce Fairbairn, connu pour son travail avec des groupes de Hard-Rock, comme Van Halen, AC / DC, Aerosmith, Bon Jovi, parmi tant d'autres, est chargé de la production aux Armoury Studios à Vancouver.

En 1995, Chicago est, une fois de plus confronté à la tâche de trouver un nouveau guitariste pour remplacer le défunt Dawayne Bailey.
Le groupe prévoit deux jours d'auditions, et Keith Howland est finalement engagé.
Né le 14 août 1964, à Silver Spring, dans le Maryland, Howland et toute sa famille sont fans de Chicago depuis le premier succès national du groupe. Il commence à jouer de la guitare à l'âge de sept ans, et Terry Kath est l'une de ses premières influences. Howland arrive à Los Angeles après avoir obtenu un diplôme universitaire en 1988.
Il fait quelques concerts avec Patty Smyth et Rick Springfield, et il est finalement pris par Chicago, car il a un jeu rythmique proche de Terry Kath.

Chicago décide de tenter une nouvelle approche pour les concerts et un nouveau disque. Le 7 Juillet 1996, le groupe se produit au Hollywood Bowl, soutenu par le Hollywood Bowl Orchestra.
Le show utilise des parties pour orchestre récemment arrangées par Pankow James et Dwight Mikelson, dont le morceau "Ballet For A Girl In Buchannon" de "Chicago II".joué entièrement.
L'idée avait été inspirée à Parazaider par the Moody Blues avec qui Chicago avait tourné.

En 1997, Chicago publie le disque de la célébration du trentième anniversaire, "The Heart of Chicago 1967-1997". L'album est rapidement certifié disque d'or, avec au programme un Hit numéro 1 "Here In My Heart".
En 1998, le groupe continue sur sa lancée avec "The Heart of Chicago 1967 - 1998 Volume II"

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Cet Automne, Chicago sort l'album "Chicago 25, The Christmas Album", leur tout premier album sur leur propre label Chicago Records, qui est certifié disque d'or en 1999.

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L'album a été réédité avec des morceaux supplémentaires en 2003, sous le titre "'What's It Gonna Be, Santa?"

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En 1999, Chicago publie "Chicago 26", le premier album live du groupe depuis l'épopée du "Chicago At Carnegie Hall Volumes I-IV", et du "Live In Japan".
Le raisonnement derrière l'album "Chicago 26" démontre tout simplement que le line up de cette époque mérite d'être enregistré en public.

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En 2002, Chicago signe un 'pacte' impressionnant avec Rhino Entertainment, qui a unifié leur premier catalogue avec les travaux plus tardifs de Warner Bros.
Depuis lors, Rhino a remasterisé et reconditionné toutes les premières oeuvres du groupe sur CD, offrant aux fans le meilleur son et l'emballage. Rhino a également publié une collection de 39 excellentes chansons intitulée "Only the Beginning: The Very Best of Chicago", qui a été certifié disque de platine, un coffret de 5 CD regroupant aussi un DVD d'archives spéciales, et un DVD où le groupe apparait jouant en live lies de l'émission populaire de TV, 'A & E Live By Request'.

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En 2004 et 2005, Chicago créé un partenariat de têtes d'affiche avec leurs amis Earth, Wind & Fire. Les fans sont captivés par les 3 heures de musique qui doivent être vues.
Un DVD de la tournée, "Chicago and Earth, Wind & Fire: Live at the Greek Theatre" a été certifié platine moins de deux mois après leur sortie.
Dernière édition par alcat01 le 23 Mar 2014, 00:23, édité 7 fois.
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar alcat01 » 04 Fév 2013, 23:42

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En 2006, le 21 Mars, Chicago publie son trentième album "Chicago XXX", leur premier tout nouvel album studio depuis "Twenty 1".
Produit par Jay DeMarcus, bassiste du groupe superstar de country Rascal Flatts, et un ami du bassiste de Chicago Jason Scheffe. "Chicago XXX" trouve un large public d'amateurs de musique désabusés par une grande partie de la musique d'aujourd'hui.
"Chicago XXX" est accueilli comme un album studio tour de la force, avec des mélodies inventives, des grands chant et les harmonies, la marque sonore des cuivres, et une superbe musicalité tout autour.

Deux chansons, "Feel" et "Caroline", ont été réalisées en direct pendant l'Automne lors de la tournée de Chicago en 2005. L'enregistrement en studio de "Feel" fait ses débuts sur WPLJ Radio à New York en Novembre 2005. "Feel" en est le premier single à sortir
.L'album contient deux versions de la chanson: l'un avec des cuivres et une balise d'orchestre qui fait écho à "Love Me Tomorrow", et une autre version plus dépouillée. "Love Will Come Back" est le second single. L'album est produit par le bassiste de Rascal Flatts, Jay DeMarcus, qui est un ami du bassiste de Chicago Jason Scheffe. Sept des 12 titres ont été co-écrit par Scheff, et l'album comporte une longue liste de musiciens invités, supplantant les membres du groupe dans de nombreux cas.
"Chicago XXX" n'atteint que le numéro 41 dand les charts US.

Au début de 2006, le batteur original Danny Seraphine forme California Transit Authority, Qui jouent beaucoup des vieilles chansons de Chicago.
Le 17 juin 2008 voit la parution officielle de l'album "Stone of Sisyphus" finalement sorti sous le numéro XXXII...

En 2009, Chicago se réunit avec Earth, Wind & Fire pour une autre tournée conjointe.
Récemment, Chicago a accueilli un nouveau membre Lou Pardini, un claviériste nominé d'un Grammy qui remplace Bill Champlin.
Champlin quitte Chicago en Août 2009 après un remarquable passage de 29 ans avec le groupe, et il s'embarque sur son nouveau projet solo.

Pendant l'année 2010, Chicago a fait une tournée avec the Doobie Brothers.
Le groupe est également apparu sur la saison neuf finale de 'American Idol'.

Le 24 Juillet 2011, le groupe a joué à Red Rocks dans le Colorado, accompagné par l'Orchestre symphonique de Colorado. C'était la première fois que Chicago jouait un concert symphonique complet.

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Avec "Chicago XXXIII : O Christmas Three", le groupe fait de nouveau équipe avec le producteur Ramone pour enregistrer un nouvel album de Noël publié en Octobre 2011.

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Dans le même temps, Rhino publie "Chicago XXXIV : Live in '75", un double album contenant deux heures de spectacles inédits enregistrés entre le 24 et le 26 Juin 1975 au Capital Centre à Largo, dans le Maryland, mettant en vedette les membres originaux de Chicago jouant quelques uns de leurs plus grands succès de l'époque.

En 2012, Chicago et the Doobie Brothers ont fait une autre tournée conjointe.
Cette même année, Hester a quitté le groupe remplacé tout d'abord par le percussionniste Daniel de los Reyes puis par le frère de Daniel, et ancien membre de Santana, Walfredo Reyes, Jr.

À l'automne 2013, le groupe a commencé à publier des singles tirés de leur nouvel album à venir en commençant par "Somethin' Comin', I Know" en Août, "America" ​​en Septembre, "Crazy Happy" en Décembre 2013, et "Naked in the Garden of Allah" prévu pour Janvier 2014.

Chicago et Robin Thicke jouent ensemble lors des Grammy Awards le 26 Janvier 2014, jouant "Does Anybody Really Know What Time It Is?", "Beginnings" et "Saturday in the Park".

Discographie:

The Chicago Transit Authority 1969
Chicago 1970
Chicago III 1971
Chicago at Carnegie Hall 1971
Live in Japan 1972
Chicago V 1972
Chicago VI 1973
Chicago VII 1974
Chicago VIII 1975
Chicago X 1976
Chicago XI 1977
Hot Streets 1978
Chicago 13 1979
Chicago XIV 1980
Chicago 16 1981
Chicago 17 1982
Chicago 18 1984
Chicago 19 1988
Twenty 1 1991
Stone of Sisyphus 1993/ 1994 (sorti en 2008)
Night & Day Big Band 1995
The Christmas Album 1998
Chicago XXVI: Live in Concert 1999
Chicago XXX 2006
O Christmas Three 2011
Live in '75" 2011

sources: wikipédia, The Official Band Website of Chicago
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar Brainstorm » 05 Fév 2013, 20:34

Je me suis justement réécouté le premier, The Chicago Transit Authority, le moins qu'on puisse dire c'est que ça joue ! :respect:
D'autres groupes à me conseiller dans ce style (Jazz/Brass/Rock) ?
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar alcat01 » 07 Fév 2013, 00:05

Les premiers albums de Blood, Sweat & Tears et Pacific Gas Electric!
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar alcat01 » 23 Mar 2014, 01:17

mise à jour effectuée!
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar Algernon » 01 Mai 2014, 19:39

Un amuse-bouche, puis un plat de résistance cuit à point

[video]https://www.youtube.com/watch?v=whMZ0Th9-4M[/video]

[video]https://www.youtube.com/watch?v=zWKtVzzWo4U[/video]
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar tommy2701 » 01 Mai 2014, 19:58

Sacré Terry Kath !
Superbe guitariste et l un des décès les plus cons de toute l histoire du Rock... :rollin:
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar nunu » 01 Mai 2014, 20:51

tommy2701 a écrit:Sacré Terry Kath !
Superbe guitariste et l un des décès les plus cons de toute l histoire du Rock... :rollin:

Selon la légende, Hendrix aurait dit à Walter Parazaider : votre guitariste est meilleur que moi
Bono se pointe vers moi et me dit « Ça va fiston ? » Je ne suis pas ton fiston, connard. Ce mec là a fait un ou deux bons disques, mais de là à m'appeler fiston... (Liam Gallagher, 1995)
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar Philou » 01 Mai 2014, 21:41

Les 2 premiers albums sont pour moi indispensables, le reste de leur discographie a plus ou moins eu un effet soporifique...
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar Monsieur-Hulot » 01 Mai 2014, 21:54

Brainstorm a écrit:Je me suis justement réécouté le premier, The Chicago Transit Authority, le moins qu'on puisse dire c'est que ça joue ! :respect:


"Beginnings" est un petit miracle, il y a une version en duo avec ...Earth, Wind & Fire en live sur Youtube, et moult bonnes et belles versions de plein de gens qu'on aime ici....même Astrud Gilberto :lovemauve: l'a reprise !
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar Philou » 01 Mai 2014, 22:02

EWF et Chicago ont tourné souvent ensemble
ici 25 or 6 to 4

[video]https://www.youtube.com/watch?v=z_yfyL1eU08[/video]

ça envoie !
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar Algernon » 07 Déc 2016, 19:37

"Chicago In The Rockies"

The band performs their tunes against the backdrop of the gorgeous scenery of the Caribou Ranch. Al Green guest star.

https://www.youtube.com/watch?v=B98vT8GLFjs
Dernière édition par Algernon le 07 Déc 2016, 21:38, édité 1 fois.
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar Monsieur-Hulot » 07 Déc 2016, 20:42

Qu'est-ce que j'ai pu prendre mon pied chaque fois que je jouais "I'm a man" comme Terry... ça me manque tiens.
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar gillesmon » 07 Déc 2016, 22:19

Monsieur-Hulot a écrit:Qu'est-ce que j'ai pu prendre mon pied chaque fois que je jouais "I'm a man" comme Terry... ça me manque tiens.


au dobro ? :langue2:
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Re: CHICAGO (Bio)

Messagepar Unserious Sam » 07 Déc 2016, 22:46

L'album "The Nashville Sessions" vaut son pesant de cahouètes... Ils reprennent leurs standards, plus de XXXVIII ans après, et c'est magique niveau voix, interprétation... Incroyable quand on connaît leur discographie dans les années MM... :) (smiley qui aplatit toute polémique, normalement.)
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