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La lecture du moment ...
- Pachy
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Sur l’île d’Ithaque, un navire accoste. Quelques hommes abordent le rivage ; à leur tête, Arbacès s’avance. Il découvre une amphore avec des parchemins. Ceux-ci indiquent l’emplacement de la tombe d’Achille. La légende raconte qu’en récupérant les armes du guerrier, chacun reconnaîtra un chef en son porteur. C’est pourquoi l’aventurier veut les retrouver pour que la Grèce se soulève enfin contre Rome. Alors que Pompée et César s'opposent en Thessalie, c’est peut-être le bon moment. De son côté, Alix, accompagné de son ami Enak, quitte l’Egypte, où ils résidaient jusqu’alors. En chemin, des hommes de César les retrouvent pour qu’ils aident ce dernier. César a eu vent d’un complot de Pompée. Arrivés en Grèce, les héros devront déjouer celui-ci et empêcher que le pays ne se soulève.
- gabuzomeuzomeu
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Albert Algoud (Scénario) Florence Cestac (Dessin, Couleurs) (2023)

Albert Algoud (ex-plume de la grande époque Canal + de François François, du Soldat Patimbert et cie, Père Albert dans la camionette bâchée cuir cloutée, Maréchal Ganache, John-Jack Lang (frère de l'autre), Jean-Dominique Besnehard (orthophoniste des stars), Jean-Roger Navarro, Jean-Philippe Manœuvre puis tintinophile actif) raconte à Florence Cestac ses années folles où jeune prof fraîchement diplômé, au début des années 1980, il atterrit dans le trou du cul du monde : un bled de Haute-Savoie. Anticonformiste, faisant fi des vieilles lunes éducatives, Algoud est le pendant foutraque de l'enseignant Daniel Pennac (Chagrin d'école). Comme quoi, un bon enseignant, ça peut vraiment changer des vies, à commencer par la sienne !

Trois bouquins qui deviendront des films :
Touchez pas au grisbi ! (1953), adapté au cinéma sous le même titre en 1954 ;
Le cave se rebiffe (1954), adapté au cinéma sous le même titre en 1961 ;
Grisbi or not grisbi (1955), adapté au cinéma sous le titre Les Tontons flingueurs en 1963
Le premier terminé.
Le second est en cours, résumé mais le Dabe du film est en filigrane et apparait après 100 pages :
Max-le-Menteur et son amiche Pierrot-le-Gros, afin de se retirer des "affaires", se décident d'acquérir un rade en piteux état. Un job dans la légalité, en envisageant de se faire de l'artiche en loucedé.
Cela ne plait pas à tout le monde. Un coup de grelot les enjoignent d'arrêter leur entreprise
Vouloir imposer un point de vue et les contraindre. Cela agace le Gros et Max. On prendrait là pour le moins un coup de semonce, une invite à s'occuper de ses fesses ! Cela va se régler avec Beretta, calibre au choix. C'est un bon intermédiaire. Et un ami.
parallèlement à ce sac d'embrouilles, Pierrot- le Gros - entraine Max dans une affaire de faux talbins et le fait rencontré le Dabe. Faux-monnayeur.
L'atmosphère des années 50 et de Paname. Et l'argot, qui risque de dérouter certains.

Albert Algoud (ex-plume de la grande époque Canal + de François François, du Soldat Patimbert et cie, Père Albert dans la camionette bâchée cuir cloutée, Maréchal Ganache, John-Jack Lang (frère de l'autre), Jean-Dominique Besnehard (orthophoniste des stars), Jean-Roger Navarro, Jean-Philippe Manœuvre puis tintinophile actif) raconte à Florence Cestac ses années folles où jeune prof fraîchement diplômé, au début des années 1980, il atterrit dans le trou du cul du monde : un bled de Haute-Savoie. Anticonformiste, faisant fi des vieilles lunes éducatives, Algoud est le pendant foutraque de l'enseignant Daniel Pennac (Chagrin d'école). Comme quoi, un bon enseignant, ça peut vraiment changer des vies, à commencer par la sienne !

Trois bouquins qui deviendront des films :
Touchez pas au grisbi ! (1953), adapté au cinéma sous le même titre en 1954 ;
Le cave se rebiffe (1954), adapté au cinéma sous le même titre en 1961 ;
Grisbi or not grisbi (1955), adapté au cinéma sous le titre Les Tontons flingueurs en 1963
Le premier terminé.
Le second est en cours, résumé mais le Dabe du film est en filigrane et apparait après 100 pages :
Max-le-Menteur et son amiche Pierrot-le-Gros, afin de se retirer des "affaires", se décident d'acquérir un rade en piteux état. Un job dans la légalité, en envisageant de se faire de l'artiche en loucedé.
Cela ne plait pas à tout le monde. Un coup de grelot les enjoignent d'arrêter leur entreprise
Vouloir imposer un point de vue et les contraindre. Cela agace le Gros et Max. On prendrait là pour le moins un coup de semonce, une invite à s'occuper de ses fesses ! Cela va se régler avec Beretta, calibre au choix. C'est un bon intermédiaire. Et un ami.
parallèlement à ce sac d'embrouilles, Pierrot- le Gros - entraine Max dans une affaire de faux talbins et le fait rencontré le Dabe. Faux-monnayeur.
L'atmosphère des années 50 et de Paname. Et l'argot, qui risque de dérouter certains.
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
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Vaut mieux qu'il raconte ça que ses années dans l'Action Françaisegabuzomeuzomeu a écrit : ↑ven. 13 déc. 2024 10:14raconte à Florence Cestac ses années folles où jeune prof fraîchement diplômé

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Le dernier Lagaffe....Oui et non, Franquin aurait pas dit comme ci ou pas dit comme ça, c'est perfectible mais l'illusion reste parfaite: quelques mots de vocabulaire sont trop modernes, il y a beaucoup plus de violence que chez Franquin, (violence physique envers M'oiselle Jeanne, la pauvre) et de désespoir aussi, cf.: l'histoire finale en 6 pages où Prunelle n'a qu'une envie: être viré du journal de Spirou, on sent un dégoût alors "qu'en vrai", son personnage ferait tout pour défendre Dupuis. Bon, la critique est aisée mais la prochaine fois je veux bien qu'ils me téléphonent pour peaufiner aux petits oignons le truc, m'enfin !
FILLES & MOTEURS, JOIES & DOULEURS.
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Il en fait mention dans la BD, il a retourné complètement sa veste en 1968 et en sortant du cocon familial largement réac. Le Maréchal Ganache s'inspire des conneries qu'il a entendu dans sa jeunesse.nunu a écrit : ↑ven. 13 déc. 2024 15:25Vaut mieux qu'il raconte ça que ses années dans l'Action Françaisegabuzomeuzomeu a écrit : ↑ven. 13 déc. 2024 10:14raconte à Florence Cestac ses années folles où jeune prof fraîchement diplômé![]()
Sa vie de prof et de saltimbanque est à l'opposé de l'Action Française.
Les parents collabos on en trouve pas mal chez les artistes à l'opposé par exemple Renaud et Anne Sylvestre.
Il serait marrant comme dans les sketchs de Bedos et de Métayer (le fils réac) de connaître le contraire

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Ce nouvel album est excellent...
Vivement le prochain !
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Contre toute attente, j'ai aimé cette nouvelle aventure de Ric Hochet !
Évidemment les dessins sont différents...mais l'histoire y est palpitante !
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Très chouette album !
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Je suis à chaques fois mdr avec eux...trop, trop bon !
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Toujours été fan des Tuniques Bleues 

"A force de frapper l'enclume, de regarder passer les lunes, tu sais parler de nos aïeux comme s'ils n'avaient jamais été vieux ..."
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Un bon Lefranc !
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Re: La lecture du moment ...
Toujours en forme pour de nouvelles aventures...
C'est vraiment excellent !
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Re: La lecture du moment ...
Le Marshal, rejoint par sept Texas Rangers sans foi ni loi, traque une bande de Comanches. Mais certains secrets, qu'il aimerait ne jamais découvrir, refont surface...
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Re: La lecture du moment ...
Ben contre toute attente, j'aime beaucoup !
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Classe le Giraud/Moebius !

Je range mes boitiers DVD et Blouraie de mes films de la Hammer, y'en a un paquet j'ai même des vieilles VHS, alors je lis une autobio de Christopher Lee ... c'était sorti en 1977 et réédité en français en 2013 chez CamionNoir. Pour me remettre dans l'ambiance ... ça va saigner !
Christopher Lee - Le Seigneur du désordre (2013)
L'humour est le seul vaccin contre la connerie… Le con lui n’a jamais trouvé la pharmacie ! (Aphorismes et Blues - Pierre Perret 2020)
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Re: La lecture du moment ...

L'insoutenable légèreté de l'être : voici un livre qui m'occupe depuis plusieurs mois. Non pas parce qu'il est difficile à lire, mais parce que, hélas, je suis un très mauvais lecteur. J’ai toutes les peines du monde à me poser pour accorder du temps à un livre. Si la musique est devenue ma passion, c'est essentiellement parce qu'on peut l'écouter partout : en marchant, en voiture, même en faisant la sieste ! La musique vous accompagne partout et, en ce sens, ce n'est pas une passion très exigeante, contrairement à la lecture, qui vous demande de suspendre votre vie pour lui accorder toute votre attention.
Je lis donc peu et, par conséquent, j'essaie de choisir des livres qui ont quelque chose à m'apprendre. Les meilleurs ouvrages sont ceux qu'on peut relire mille fois sans jamais en faire le tour, ceux qui nous révèlent à chaque lecture quelque chose de nouveau, en résonance avec notre vie. L'insoutenable légèreté de l'être fait partie de ces livres.
L'histoire est très simple sur le papier : Kundera parle d'une histoire d'amour dans la ville de Prague envahie par les Russes en 1968 pour mettre fin au Printemps de Prague. À partir de ce point de départ, Kundera dissèque de manière chirurgicale et pourtant totalement poétique les mécanismes de l'amour et du communisme.
Il établit des ponts extraordinaires et totalement inattendus, comme par exemple avec le concept du "kitsch". Kundera considère que tous les régimes totalitaires ont en commun d’être des systèmes politiques "kitsch", c'est-à-dire des systèmes qui refusent l’imperfection. Pour l'URSS, la paysannerie soviétique avait des solutions parfaites pour rendre les terres fertiles. L'économie planifiée communiste était également supposée impeccable ; pour un communiste, il ne pouvait en être autrement. Assumer la moindre imperfection aurait risqué de provoquer l'effondrement de toute la pensée communiste.
La science communiste était, pour le régime, la plus grande du monde. On se souvient de Lyssenko, cet immense délire scientifique bâti sur des intoxications doctrinales et idéologiques. Pour Kundera, le communisme est une pensée totalitaire parce qu'il refuse l'imperfection et combat ceux qui la revendiquent, qu'ils soient intellectuels, artistes ou opposants politiques.
Cette quête de la perfection — ce qu'il appelle "le kitsch" — est propre à tous les totalitarismes. Kundera y voit une régression de notre culture judéo-chrétienne. L'une des grandes questions concernant Adam et Ève au paradis originel était de savoir s'ils déféquaient. Cette interrogation peut sembler surréaliste, mais la scolastique, qui était une philosophie assujettie à la théologie jusqu'à la Renaissance, se posait toutes sortes de questions concrètes sur les textes sacrés : est-ce que les anges ont un sexe ? À quel moment exact est transmis le péché originel ? Adam et Ève déféquaient-ils ?
L'Église répondit que non : Adam et Ève ne déféquaient pas avant leur expulsion du paradis. À partir du jour où ils sont devenus imparfaits, ils se sont mis à déféquer. Il en était de même pour Jésus qui, selon les théologiens, mangeait mais ne déféquait pas. L'Église a ainsi ancré dans nos esprits l'idée du kitsch, c'est-à-dire un idéal désincarné et totalement inhumain, une perfection perdue à laquelle nous aspirons sans cesse.
Le nazisme et le communisme sont des ersatz de cette philosophie kitsch : ils tentent d'imposer une vision du monde débarrassée de toutes les imperfections humaines.
Mais pourquoi ces régimes ont-ils eu autant d'adeptes ? Selon Kundera, c'est parce que nous avons tous une vision du monde kitsch. Nous imaginons la femme parfaite pour nous marier, la famille parfaite dans laquelle nous vivrons, le travail parfait que nous exercerons, la chanson parfaite que nous écrirons, le poème parfait que nous composerons. Évidemment, nous sommes toujours déçus, car l'humanité est imparfaite, et le monde l'est tout autant. Alors, nous écrivons d'autres poèmes, ou bien nous trompons notre femme (comme le fait le héros du roman), repartant sans cesse à la recherche de la femme chimérique.
Quand on nous présente un système politique kitsch censé être parfait, beaucoup sont séduits, car la perfection est un modèle imaginaire auquel nous aspirons nous-mêmes. Kundera nous encourage, dans ce chapitre, à nous libérer de tous nos "kitsch", que ce soit dans le domaine de l'amour ou de l'art. Écrivains, écrivez et acceptez que certains livres soient ratés ! Amoureux, aimez et acceptez que votre femme soit parfois casse-couilles !
Sortir du kitsch, c'est se vacciner contre toutes les formes d'extrémisme. Si un jour vous rêvez d'une femme parfaite et qu'en vous réveillant vous préférez celle qui dort à vos côtés, alors, selon Kundera, vous aurez une chance d'être heureux, car vous aurez surmonté votre "kitsch" et vous serez aussi un citoyen plus mature. Tout fonctionne ensemble, le personnel et le collectif
Chants libres
https://www.youtube.com/watch?v=w_cX4nXtz_Y&t=137s
https://www.youtube.com/watch?v=w_cX4nXtz_Y&t=137s
Re: La lecture du moment ...

Classique du Comics et du cyberpunk, Transmetropolitan raconte l'histoire de Spider Jerusalem, journaliste gonzo qui après s'etre retiré a "La Montgne" revient apres 6 ans a "La Ville" (pas nommé on l'appelle juste la Ville tout comme La Montagne) parce qu'il doit deux livres a son éditeur, qu'il appelle le baiseur de putes. Spider est vulgaire, drogué, violent, mysogyne et n'a qu'a but dans la vie : la Vérité. Il s'est fait un nombre incalculable d'ennemi. On suit son combat pour la vérité dans une amérique futuriste pas si lointaine de celle d'aujourd'hui ( ca a été écrit entre 97 et 2002) et son combat contre Gary Callahan dit le Sourire, nouveau président, homme ammoral et corrompu contre lequel Spider n'aura de cesse de lutter par tous les moyens possibles y compris la violence Il possède une arme originale l'"Agitateur d'Intestins" une arme qui vous dérégle les sphincters.
Re: La lecture du moment ...
Beau compte rendu.
J'avais commencé de lire il y a bien longtemps, vu que ce livre était sensé être une référence, dans la continuité de l'effondrement du bloc communiste, et avec l'attrait que pouvait avoir la Tchécoslovaquie à ce moment là.
Je n'y avais rien capté à vrai dire et j' ai vite décroché. Je crois que je m'attendais à autre chose en fait.
Le "kitsch" et le rejet de l'imperfection de la part de ces 2 régimes totalitaires que furent le communisme et la nazisme. Intéressant et il y a du vrai la dedans. On soupoudre le tout d'avidité et d'une bonne dose, somme toute banale, d'hypocrisie, de lâcheté et de manipulation et le tour est joué.
Sales époques quand même et dire qu'il y en a qui sont nostalgiques.
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Re: La lecture du moment ...
Alors celui-là, il est très bien...
Solide histoire d'une tueuse...
Évidemment, les nouvelles aventures de Ric Hochet sont plus...actuel !!
Je puis comprendre que certains n'aimes pas !
- Pachy
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Re: La lecture du moment ...
Capturé par les Anglais, Jhen va découvrir la fameuse Tapisserie de Bayeux ! Jhen est fait prisonnier par une milice anglaise alors qu’il est en visite dans la ville de Caen. Ceux-ci pillent une abbaye qui recèle d’œuvres d’art magnifiques. Le héros est emmené à Bayeux, ville aux mains de l’ennemi. Il y découvre la magnifique tapisserie qui orne la cathédrale, ainsi que les histoires et les complots qu’elle évoque. Mais les aventures ne restent pas uniquement emprisonnées dans un passé glorieux.