Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

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Echoes
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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par Echoes » mer. 20 juil. 2022 08:13

Je suis assez d'accord, j'aime assez ces deux albums mais je les trouve plus dispensables, même si ... :cote:
"A force de frapper l'enclume, de regarder passer les lunes, tu sais parler de nos aïeux comme s'ils n'avaient jamais été vieux ..."
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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par alcat01 » mer. 20 juil. 2022 09:50

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Amish est un groupe de Rock Canadien composé de cinq musiciens originaires de Galt, dans l'Ontario formé en 1970 avec les restes d'un groupe spécialisé dans les reprises de R & B appelé 'FJ And The Impressions'.
Le line-up original comprenait le chanteur Doug Stagg, le bassiste Mike Gingrich, l'organiste Ron Baumtrog, le guitariste Richard Botts et le batteur Jack Byrne.

A ses débuts, le groupe, emmené par un excellent organiste et un bon guitariste, reprend volontiers des morceaux de McKenna-Mendelson Mainline, de The Modern Rock Quartet, des Doors, et même du James Gang.

Leur manager, Bill Gefross, décide de les amener à l'attention du label Américain Sussex Records où les producteurs de Motown, Dennis Coffey et Mike Theodore prennent le groupe en main en les faisant entrer aux GM Studios à East Detroit pour enregistrer avec Milan Bogdan comme ingénieur du son.

Le guitariste Jack Botts étant un réfractaire à la guerre du Vietnam et ne pouvant, par conséquent, pas retourner aux États-Unis afin d'enregistrer, le guitariste de session Joe Gutz joue tout simplement sur l'album à sa place.

Leur album "Amish" (qui s'avèrera plus tard être le seul) est distribué sur le label Buddha Records en 1972.
C'est un joli condensé de Hard Rock que l'on pourrait qualifié de Progressif, fortement influencé par Uriah Heep ou Deep Purple.
La section rythmique est solide, sans beaucoup d'imagination, mais efficace. On sent aussi une grande complicité entre l'organiste Ron Baumtrog et le guitariste Joe Gutz. Le chanteur Doug Stagg ne possède pas une grande voix, mais son chant reste agréable.

Le morceau d'ouverture, "Sad Girl" est une balade rock avec une jolie mélodie très influencée par Uriah Heep, le lead guitariste s'en donne à choeur joie.
Il est suivi de "Black Lace Woman", une autre balade avec une orgue prédominante, un peu à la manière de Keith Emmerson, à l'époque des Nice, et toujours une lead guitare à couper le souffle
"Wise Man" est très influencé par Deep Purple avec des choeurs faisant penser à Uriah Heep. La lead guitare utilise beaucoup la wah wah, le solo d'orgue incisif, et les chorus de guitare sont inspirés.
La chanson suivante "Help Me" possède un rythme funky un peu à la manière de Grand Funk Railroad ou de Humble Pie, et la guitare wah wah est tout à fait prédominante.
"I Don't Need Nobody" est aussi assez influencé par Grand Funk (n'oublions pas qu'ils enregistrent à Detroit), avec toujours des grosses parties de wah wah.
Mais l'album contient surtout une excellente reprise du "Dear Mr. Fantasy" de Traffic.
La belle voix de Doug Stagg, et l'intercommunication entre la guitare et l'orgue, avec encore une wah wah acidulé en font une version particulièrement attachante.
Vient ensuite un morceau pas toujours facile à véritablement apprécier. En effet, "The Sea" est une jolie suite avec intro style mellotron, piano en suspension, chant aérien, guitare limpide et toujours de jolis riffs de guitare incisifs, mais cette chanson par moments semble un peu mièvre. Suivant l'humeur du moment, on peut l'aimer ou la détester.
La chanson "Down The Road", qui clôture le disque, avait été conçue, à l'origine, comme un morceau à sortir en single avec en deuxième face un morceau finalement resté inédit intitulé "Upon My Leavin'", mais le label n'a jamais daigné le sortir. Riff de guitare avec beaucoup de wah wah, rythme très carré, orgue et guitare en chorus qui construisent une excellente mélodie aurait pourtant fait de ce morceau un très bon single.

En conclusion, ce n'est certainement pas un disque indispensable, mais un premier disque honnête, pour un groupe qui ne demandait qu'à s'affûter et progresser.

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par alcat01 » mer. 20 juil. 2022 10:42

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Premier album d'East of Eden, "Mercator Projected" est paru en 1968.
Cette curieuse production met en lumière un style influencé d'un doux tranchant oriental plutôt que les qualités d'improvisation plus crues de leur prestation sur scène. Il est également considéré comme leur meilleur opus. Cet album a été initialement publié sur Deram Records.
Le groupe était alors composé de Dave Arbus, de Ron Caines, de Geoff Richardson, de Steve York et de Dave Lafont. Leur son est un mélange de Jazz-fusion avec de nombreuses influences orientales.
Le multi-instrumentiste, mais surtout violoniste Dave Arbus (très influencé par Jean-Luc Ponty au demeurant) est un bon compositeur. Il avait appris à jouer du violon, mais il ne l'avait jamais fait avant d'avoir vu Jean-Luc Ponty jouer sur scène à Paris et il s'est alors rendu compte des possibilités de l'instrument une fois amplifié.

L'album varie d'un morceau de Hard Rock comme "Northern Hemisphere" à des morceaux avec une atmosphère vaguement sombre comme "Bathers", "Waterways", et "Moth".

Bien que peut-être un peu trop répétitif, "Northern Hemisphere" s’appuie sur une rythmique solide que comprend la guitare avec des sonorités très lourdes. Là-dessus vient se greffer quelques courtes interventions du violon et de la flûte à l'avant plan. Le chant donne un cachet Pop indéniable à ce morceau au style vaguement Progressif.
Toujours très répétitif, "Isadora" pénètre dans le Psychédélisme Américain, entre le Quicksilver Messenger Service, dominé par Dino Valenti et Love. Les flûtes jouent un rôle important. La rythmique sonne même à l’occasion un peu Reggae. Le chant reste profondément décevant.
Dans le même registre Psychédélique, "Waterways" apparaît plus consistant. Violon, sonorités indiennes, bruits étranges, rythme lent, atmosphères aériennes et chant voilé semblent produits sous acide.
"Centaur Woman" accumule les bonnes sensations. Il évolue dans la lignée du Graham Bond Organization, fusionnant Jazz, Blues et Rhythm & Blues, et du Jethro Tull des débuts, avec Mick Abrahams. Harmonica, basse, flûte, chant, saxophones, … se succèdent ou se chevauchent avec art. Le bassiste, très fringuant depuis le début, rappelle beaucoup Jack Bruce, tant par sa présence que par son jeu flamboyant. Il s’aventure ici dans un long et somptueux solo de basse. Ses interventions à l’harmonica, parfois en réponse au saxophone ou à la flûte, sont aussi remarquables. Le saxophoniste est lui aussi déchaîné. Le chanteur évolue maintenant dans une direction plus intéressante, plus Blues, digne de Peter Green.
Le sublime "Bathers" se situe quelque part entre Progressif et Psychédélisme, entre Pink Floyd et King Crimson. Le violon donne le ton avec légèreté et le chant est traînant.
"Communion", plus sautillant, montre la flûte et le violon évoluant en parallèle. Dommage que la composition ne soit pas un peu plus cossue.
"Moth" poursuit avec bonheur dans la voie de "Bathers".
Le tempo s’accélère avec "In the Stable of the Sphinx". La guitare et le violon se partagent la vedette dans des genres bien différents. Le guitariste se met pour la première fois vraiment en valeur, flirtant avec le Psychédélisme Américain à la mode chez le Quicksilver Messenger Service et, plus spécifiquement, chez son guitariste Gary Duncan. Le violoniste semble plutôt rencontrer Curved Air et son violoniste Darryl Way. Le mélange se consomme sans indigestion. Le saxophoniste met également sa petite touche. La section rythmique reste pointue.

L'album entier est une combinaison fascinante de Psyché, des influences Moyen-Orientales, des origines du Prog Rock, et du Jazz Rock. D'étranges effets électroniques sont inclus de temps en temps, une utilisation tout aussi étrange du phasing (élimination progressive), mais pas comme le "I Am The Walrus" des Beatles, et certaines jams qui sonnent comme ils le feraient sur un album de Soft Machine.

En dépit de qualités certaines, l’écoute de "Mercator Projected" ne convainc pas vraiment entièrement. L’ensemble ne paraît pas réellement totalement abouti. Les moments forts alternent avec de plus faibles, même si la bonne qualité générale s’affirme au fil des compositions.

La force du groupe réside dans sa capacité à utiliser de nombreux instruments, ce qui amène une belle diversité dans les sonorités et dans les atmosphères. Quant aux instrumentistes, ils ne manquent pas de talents, mais paraissent rencontrer parfois quelques difficultés à aller au bout de leur propos.
Heureusement, il y a un excellent duo basse et batterie pour tenir le tempo...

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par Bebeto » mer. 20 juil. 2022 11:28

nunu a écrit :
mer. 20 juil. 2022 05:51
DaFrog a écrit :
mar. 19 juil. 2022 19:56

Et le casque du guitariste fait tache sur scène, par contre j’ai kiffé la dégaine du batteur en Ringo plus vrai que nature :modo:
J'ai jamais compris pourquoi Paul Gilbert portait toujours un casque sur scene. Si c'est un choix perso ou si il a un probleme d'audition qui l'oblige a porter un casque
Il a une perte d'audition et porte le casque au lieu des oreillettes, pour mieux contrôler le son sur scène, avec un meilleur son (haut parleur plus grand) et aussi un plus grand confort, il peut le retirer quand il le veut pour s'adresser aux ingés ou autres musiciens. J'avais lu ça dans une itw sur un mag metal.

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par nunu » mer. 20 juil. 2022 12:11

Bebeto a écrit :
mer. 20 juil. 2022 11:28
nunu a écrit :
mer. 20 juil. 2022 05:51
DaFrog a écrit :
mar. 19 juil. 2022 19:56

Et le casque du guitariste fait tache sur scène, par contre j’ai kiffé la dégaine du batteur en Ringo plus vrai que nature :modo:
J'ai jamais compris pourquoi Paul Gilbert portait toujours un casque sur scene. Si c'est un choix perso ou si il a un probleme d'audition qui l'oblige a porter un casque
Il a une perte d'audition et porte le casque au lieu des oreillettes, pour mieux contrôler le son sur scène, avec un meilleur son (haut parleur plus grand) et aussi un plus grand confort, il peut le retirer quand il le veut pour s'adresser aux ingés ou autres musiciens. J'avais lu ça dans une itw sur un mag metal.
Tu lis des mags de metal ?? :hehe:
je viens en effet de trouver quelques articles ou il en parle et ou il donne des conseils pour ne pas finir comme lui

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par Remi Aldo » mer. 20 juil. 2022 13:15

Bebeto a écrit :
mer. 20 juil. 2022 11:28
Il a une perte d'audition
Les solos avec la perceuse électrique ça aide pas

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par alcat01 » mer. 20 juil. 2022 13:26

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In 1970, Warm Dust a sorti son premier album "And It Came to Pass" et comme Chicago sous le nom de Chicago Transit Authority ou l'album "Freak Out" de the Mothers of Invention, c'est l'un des rares exemples d'un premier album double.
Ce qui est quand même étrange pour faire ses débuts!

C'est un disque un peu inégal. Leur musique est une sorte de Protoprog très rafraîchissant mis en avant par un orgue Bluesy omni-présent avec un impact Jazz et une section instruments à vent (comme les groupes Colosseum, Web, Samurai, Mogul Thrash ou Heaven).

Ce premier album devrait être le genre d'album modèle pour le Rock Progressif.
Il est sorti sur un petit label appelé Trend et ce double vinyle a été un petit tour de force avec des compositions longues, des paroles réfléchies et beaucoup d'interaction instrumentale, avec le sax, la flûte, l'orgue, les guitares, etc.

Paul Carrack n'avait même pas 20 ans à l'époque où ils ont enregistré et publié cet album et Genesis, la même année (avec Mike Rutherford, futur compère de Carrack dans Mike + the Mechanics) enregistre et publie "Trespass".

Carrack manipule les claviers, principalement un orgue Hammond.
Des morceaux comme "Turbulance", "Achromasia" et "Circus" sont bourrés de saxophone, de flûte et d'orgue, souvent joués d'une façon Jazzy et Bluesy, avec quelques accents psychédéliques
A l'écoute de "Turbulance", difficile de croire que cette chanson vient d'un groupe qui a engendré le gars qui nous donnera plus tard "Don't Shed a Tear".
Vraiment du prog sympa avec du beau travail à l'orgue Hammond.
"Keep on Trucking" est plutôt déplacé sur l'album, car c'est un morceau Boogie. C'était probablement une chanson qui rendait Paul Carrack heureux (il était plus qu'un Pub Rocker).
Le reste est du grand Prog jazzy et psychédélique tout simplement génial.
L'album revient en territoire connu avec le morceau "And It Came to Pass" épique, qui est dans la même veine que les trois premiers titres.
"Blues For Pete" est l'exemple parfait du groupe explorant le Blues d'une manière assez intéressante, tandis que "Washing My Eyes" rappelle un peu ce que le groupe Allemand Birth Control fait sur "This Song is Just For You" sur son album "Plastic People" de 1975, en particulier le travail à l'orgue, même si c'est un merveilleux long morceau.
Ils s'attaquent aussi à la chanson la plus reprise de Richie Havens "Indian Rope Man" (que Julie Driscoll avec Brian Auger & The Trinity et le groupe Allemand Frumpy ont également fait) et ils l'a font dans un style avec un travail d'orgue funky et ils utilisent beaucoup les instruments à vent.

Carrack est un peu embarrassé par cette période de sa carrière. Le groupe a vécu pour encore deux autres albums, mais il était évident que Carrack n'était pas réellement à l'aise dans ce genre de musique (son groupe suivant s'appelera Ace que beaucoup connaissent à travers leur tube "How Long").
En cherchant bien, le Jazz Rock Progressif ne semble pas vraiment sa tasse de thé, c'est pourquoi tous ses groupes suivants ont été orientés Pop.
Mais ce n'est pas comme Genesis avec lesquels Carrack aura un lien par Mike & the Mechanics, mais plus comme Web / Samurai, ou peut-être The Greatest Show on Earth, ou un peu If.

Cela attire peut-être un petit peu trop la foule Pop pour Paul Carrack, mais ce n'est pas de la Pop.
Fréquemment, ce groupe a été décrit comme une rencontre entre Chicago et Caravan, mais ils n'étaient pas vraiment un groupe de Rock comme Chicago, Blood, Sweat & Tears, et ses homologues Britanniques comme The Greatest Show on Earth ou If, mais musicalement, ils pouvaient aussi rappeler ces groupes.

Warm Dust n'ayant signé que sur un petit label, Trend, en l'occurence, cela signifie que ce label n'a probablement pas eu les moyens de promouvoir le groupe correctement (même les groupes Britanniques avec cuivres peu connus comme If ou The Greatest Show on Earth avaient l'avantage d'être sur des labels majeurs comme Island et Harvest).

L'album est hautement recommandé pour ceux qui aiment les groupes Britanniques de jazz prog emmenés par des cuivres!

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Message par alcat01 » mer. 20 juil. 2022 14:33

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En 2010 est paru un autre album live de Johnny Winter And, "Live at the Fillmore East 10/3/70" tiré de la même tournée que "Johnny Winter And Live".
Pendant bien longtemps, on avait pu penser que ce dernier était un document live séminal de Johnny Winter sur la première partie de sa carrière. Comme simple LP, il durait autour de 40 minutes.
Il cartonnait, mais pas aussi dur que ce set, tiré de performances au Fillmore East et d'un concert en Floride en 1970.

C'est tout simplement le groupe Johnny Winter And qui joue une sélection d'originaux et de reprises de Rock.
La qualité sonore est phénoménal et l'énergie dégagée n'a pas la même que sur le premier LP, il le laisse dans la poussière.
Sony a donc dépoussiéré un 'Collectors' Choice' tiré de quelques trésors du passé pour celui-là.

Le jeu en symbiose des deux guitares sur cette autre version de “Good Morning Little School Girl” sonne comme un duel à couteau tiré.
Les deux autres morceaux qui sont dupliqués (par rapport au premier live), “It’s My Own Fault” et “Mean Town Blues”, sont bien plus longs. Le premier tourne autour de 22 minutes et le second, environ 18 minutes.
L'improvisation et les échanges entre guitares sont volumineux, sauvagement energétiques, et créatifs.
La version de “Highway 61 Revisited" contient un travail de slide guitare de Winter qui n'était pas présent sur l'album "Second Winter".
Celle de “Mean Town Blues” devient la version définitive, en particulier parce que le travail complémentaire de Rick Derringer en countrepoint, comme il le fait sur “It’s My Own Fault”, transcende son tempo lent et devient complètement autre chose.
Le morceau de clôture, une relecture de “Rollin’ and Tumblin'” de Muddy Waters ne dure que quatre minutes et demie, mais il crée le désir que cela soit beaucoup plus long. Son intensité ardente et fondante d'acier fait partie des slide guitares les plus vicieuses jamais enregistrées dans les années 70.
Finalement, le seul morceau qui impressionne réellement le moins est “Rock and Roll Hoochie Koo”, mais pas en raison de sa performance qui est trop standardisée. C'est simplement que la comparaison à l'autre spontanéité et énergie furieuse sur le reste du set, cela semble trop sous contrôle.

Malgré tout, cette version balaye la version studio de Johnny Winter And ou celle du propre single de Derringer.
Conclusion: ce set fait exploser la série de bootleg officiellement lancée par Winter, et devient son enregistrement définitif en live, haut la main

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par whereisbrian » mer. 20 juil. 2022 15:13

Misha Alperin, Her First Dance, 2006

Misha Alperin était un compositeur et pianiste ukrainien puis qui ensuite a vécu en Norvége.

C'est du jazz/classique/ethno jazz, et folk (notamment inspiré par des airs bulgares et modalves).
A l'origine, il était un pianiste classique avant d'écouter John Coltrane et Charlie Parker.
Une musique contemplative et douce, poétique, magique.

Son superbe, label ECM.

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par nunu » mer. 20 juil. 2022 15:31

Je me suis réécoute le Edgar Winter présenté sur l'autre page. Perso j'ai toujours préféré Edgar à Johnny. Même si je trouve le Live parfois un peu lourd (17 minutes de Tobacco Road c'est peut etre pas la peine)

Sinon la pour amateur de guitares

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En voila un qui s'est pas calmé avec les années. Il avait dit dans les années 2000 qu'il se retirait de la musique mais finalement il est revenu avec des membres d'un groupe tribute au SAHB dont lui même fut le guitariste. Apres un premier morceau un peu bizarre on part dans du gros hard rock bien puissant et efficace


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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par alcat01 » mer. 20 juil. 2022 16:09

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"Space Hymns" de Kimberley Barrington Frost alias Ramases a été publié sur le label Vertigo en 1971 et c'est un album qui sonne plutôt étrangement pour ce label puisqu'il ne possède aucun des traits musicaux normaux habituellement caractéristiques de Vertigo.
Musicalement parlant, il sonne follement comme ayant une forte sensation de communauté hippy, très différente des groupes de Jazz ou de Heavy / Hard rock qui ont marqué ce label.

L'album a créé une certaine quantité de battage médiatique dans certains cercles de Rock, en particulier avec ceux qui étaient fans du style de Rock Progressif plus Psychédélique.
Les principaux domaines de popularité étaient l'Angleterre et l'Allemagne où il y avait toujours une certaine affinité pour les groupes de Rock qui ont essayé de fusionner leur musique avec certains cultes, en particulier les religions du Moyen-Orient (un exemple classique sera le groupe Quintessence).

Notes de l'album qui pourraient être considérées comme une synthèse de la croyance de Ramases:
...L'album est dédié aux peuples de la terre qui sont inhabituels parce qu'ils ont commencé à s'arrêter, à regarder en arrière, et à se demander d'où ils sont venus et pourquoi, et où ils vont?
La terre est une chose vivante comme nous tous et elle a une âme comme nous.
Vous regardez le ciel à travers un télescope. Inverser le télescope et vous avez un microscope à travers lequel (si assez puissant), vous verrez presque la même vue. (Les électrons en orbite autour de leurs étoiles.) "Dans la maison de mes pères, il y a beaucoup de manoirs". (La Bible)
Nous existons très probablement sur une molécule dans le matériel de, peut-être, une chose vivante de taille supérieure.
La forme des vaisseaux fusée d'une église remonte probablement à la visite de Moïse pour parler à Dieu sur la montagne et ce qu'il a vu là-bas...

Toutes les chansons ont été composées par Ramases à l'exception de "And The Whole World" et "You're The Only One", composé par sa femme Sel, et "Jesus Come Back", composé par Ramses et Sel.
Cet album est surtout particulièrement intéressant pour ceux qui sont également des fans du groupe 10CC, car cet album a été enregistré avec quatre membres de ce groupe, avant que celui-ci ne soit formé.

La chanson d'ouverture, "Life Child", est peut-être la meilleure piste de l'album et elle induit l'auditeur à penser que l'album entier sera basé sur ces lignes. Le son a une teinte psychédélique bien définie avec le groupe au complet impliqué dans la chanson qui possède un bon jeu de guitare accompagné d'une bande acoustique.
"Oh Mister" est un contraste net avec le stimulant musicalement "Life Child".
Cependant, c'est aussi le support musical principal que Ramases semble vouloir utiliser pour pouvoir transmettre son message.
Avec une belle toile de fond de percussion, la piste comporte un chant répétitif utilisant les mêmes mots encore et encore, de la même manière que les religions du Moyen-Orient et de l'Asie utilisent des chants tantriques.
"And The Whole World" est la première des deux chansons écrites par Sel et la piste commence en sonnant presque comme un chant de Joan Baez.
Le soutien orchestral est totalement acoustique et c'est une chose que l'on pourrait s'attendre à entendre dans l'une des nombreuses communautés Hippy tellement populaires dans les années soixante.
"Quaser One", le single qui fut tiré de cet album est également une affaire détendue avec une introduction de synthétiseurs donnant cette légère touche psychédélique à la piste.
La chanson suivante, "You're The Only One", clôture la première face de l'album: C'est le cas classique d'une personne à qui on a lavé le cerveau. La ligne "You're The Only One Joe, The Only One" est répétée à l'infini façon arpège avec une progression de la piste en mouvement le long d'une partition Blues.
La répétitivité obsessionnelle devient quasiment ennuyeuse, mais en même temps, elle reste accrocheuse et finit par s'insinuer et vous trotter dans la tête!
Il a été suggéré que le repère de cette piste a été tiré du film "Midnight Cowboy" avec Dustin Hoffman et John Voight (qui jouait le rôle de Joe). Dans une scène particulière, Joe fait un rêve dans lequel sa copine apparaît et répète encore et encore la même ligne "You're The Only One Joe, The Only One", qui est la ligne que Sel répète encore et encore!
La face deux s'ouvre avec "Earth People", où les chants continuent avec des alternances de Ramases demandant 'What Can I Speak To The Earth People and What Can I Say To the Earth People' (que puis-je parler aux gens de la terre et qu'est-ce que je peux dire aux gens de la terre).
Pour le moins "Molecular Delusions" montre une certaine quantité de diversion musicale avec les voix ressemblant à un muezzin faisant son appel à la prière pendant que les choeurs conservent les chants.
Dans cette piste, Ramases pose d'autres questions sur son origine et sur l'endroit où il est sur le point d'aller. C'est sur cette chanson que le fameux Martin Raphael qui a longtemps été confondu avec Ramases joue du sitar qui occupe une place importante sur cette piste.
"Balloon" est un moment rare sur l'album où l'ensemble du groupe (qui deviendrait plus tard 10CC) est impliqué avec la génération d'une certaine quantité de rythme.
Cependant, encore une fois, il y a peu de matériel innovant ici avec la piste qui rappelle la scène hippy des années soixante.
Le morceau court "Dying Swan Year" est chanté par Sel pratiquement acappella.
"Jesus Come Back" est une piste acoustique des années soixante qui pourrait facilement s'accorder sur un de ces albums de 'Born Again Christian' car il y a une inclusion religieuse évidente (le titre dit tout!) qui pourrait irriter certains auditeurs.
"Journey To The Inside" est probablement la piste musicale la plus aventureuse sur l'album avec Ramases chantant "What Are You Gonna Do With Me" sur un drone d'effets sonores qui semblent être une boucle de la bande jouée en arrière.
Au fur et à mesure que la musique se meure, l'album se termine avec Ramases parlant de sa croyance en la théorie selon laquelle l'univers n'est qu'un nombre d'atomes qui forment un corps plus vaste.
Alors même qu'il parle, il est brusquement coupé, un peu comme le monde musical le fait à sa musique...

Comme le titre l'indique, cet album est extrêmement spacieux et influencé par les années soixante.
D'un point de vue purement musical, il n'y a absolument aucun matériel révolutionnaire, mais d'autre part, ce n'est qu'un autre musicien occidental essayant d'intégrer les sons de l'Est dans le monde du Rock et ce n'est pas si mal!.

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par vox populi » mer. 20 juil. 2022 16:15

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S'était juste pour goûter ..mais oui, c'est bien de la merde

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par Algernon » mer. 20 juil. 2022 17:29

nunu a écrit :
mer. 20 juil. 2022 15:31
Je me suis réécoute le Edgar Winter présenté sur l'autre page. Perso j'ai toujours préféré Edgar à Johnny. Même si je trouve le Live parfois un peu lourd (17 minutes de Tobacco Road c'est peut etre pas la peine)

Sinon la pour amateur de guitares

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En voila un qui s'est pas calmé avec les années. Il avait dit dans les années 2000 qu'il se retirait de la musique mais finalement il est revenu avec des membres d'un groupe tribute au SAHB dont lui même fut le guitariste. Apres un premier morceau un peu bizarre on part dans du gros hard rock bien puissant et efficace
Une des grandes énigmes du rock pour moi : comment un guitariste aussi exceptionnel ne s'est jamais retrouvé dans une (autre) formule qui défonce.
Il s'était pas mal gaspillé avec Nazareth (hélas pour les deux), je veux dire que les étincelles avaient du mal à jaillir.
Derrière Elkie Brooks et quelques autres : gné ? Moi j'veux bien, mais... c'était un peu du gâchis.
Son come back avec Zalvation, c'était le truc à éviter. Rejoindre la horde des métalleux, sa dernière carte ?

Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par TonTonMusiK » mer. 20 juil. 2022 18:15

Pour l'été j'ai décidé de ne pas être sélectif, alors à fond à fond avec Imagine Dragons et le double remis aux goûts du jour.
R-23749913-1656698693-6301.jpg
R-23749913-1656698693-6301.jpg (63.21 Kio) Vu 2550 fois
La nouvelle machine à hits.

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par nunu » mer. 20 juil. 2022 20:10



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Algernon
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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par Algernon » mer. 20 juil. 2022 21:21

Il tente la coiffure BoJo ou quoi ?! :taré1: :cote:
Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries.

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alcat01
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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par alcat01 » mer. 20 juil. 2022 21:36

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"Jasmine Nightdreams", paru en Juin 1975, est un album solo de Edgar Winter.
Celui-ci est accompagné principalement par les membres de son Edgar Winter Group qui ont joué sur "Shock Treatment", mais cette fois-ci, les compositions sont les siennes.
Epaulé par Dan Hartman (basse), Rick Derringer (guitare), Chuck Ruff et Rick Marotta (batterie) et Johnny Winter (slide et harmonica), Edgar Winter assure, de son côté, le chant, le saxo, les claviers et le synthétiseur.

Ne vous fiez pas à sa pochette, ce disque est un autre de ces petits bijoux oubliés.

Il emprunte le meilleur éclectisme de toutes ses parutions précédentes, les moule et les sculpte jusqu'à la perfection, et leur donne une nouvelle vie ici. Des influences aussi diverses que Jimi Hendrix, Ella Fitzgerald et Stevie Wonder sont clairement perceptibles alors qu'Edgar en tire le maximum.
Chaque chanson est pratiquement un chef-d'œuvre. Le travail de Rick Derringer et Dan Hartman sur l'album est très remarquable car ils apportent une grande diversité en soutien pour Edgar.

La gamme des genres musicaux couverts dans cet album est incroyable. Il y a de tout.
"Jasmine Nightdreams" présente Edgar dans une connexion Heavy Jazz, R & B et Funk et sort avec au moins deux merveilleuses chansons Pop dans "One Day Tomorrow" et l'époustouflant "Tell Me In A Whisper", se concentrant principalement sur son saxophone.
"How Do You Like Your Love" et "I Always Wanted You" ont des fortes connotations Motown, surtout dans le rythme et les battements de tambours; tous sont chantés merveilleusement et triomphalement.
Une chanson qui se démarque du reste est un "Shuffle Low" bluesy très accrocheur.
Mais, ce qui est vraiment remarquable, c'est la qualité de la production.

Chaque chanson est un ravissement: Il y a une telle diversité de genres musicaux, avec une telle perfection technique (production), instrumentale et vocale, qu'il faut l'écouter pour y croire.
C'est l'un des meilleurs enregistrements d'Edgar et l'album brille du début à la fin avec son génie créatif.
Le seul inconvénient imaginable de cette collection est que l'auditeur est très sollicité pour être aussi diversifié dans son appréciation musicale qu'Edgar et cette assemblée de virtuoses, ce qui est toujours le cas si vous voulez entrer dans le génie musical d'Edgar.

Ecrite en collaboration avec Dan Hartman,"One Day Tomorrow" est une chanson Popisante peut-être un peu mièvre pour un morceau d'ouverture...
Le groove de "Little Brother" est phénoménal et cette chanson semble venir directement de Steve Wonder.
La ballade monstrueuse "Hello Mellow Feelin'" a un côté Beatles avec des relents de Motown.
L'époustouflant "Tell Me In A Whisper", écrite aussi avec Hartman, est une merveilleuse chanson Pop, l'une des meilleures chansons de tout l'album, se concentrant principalement sur son saxophone.
Le bluesy très accrocheur "Shuffle-Low" offre ce que son titre promet et le jeu de slide de Johnny Winter est excellent et montre qu'Edgar sait encore et toujours rocker.
"Keep on Burnin'" est une chanson Rock mid tempo avec une grande intervention de la guitare de Derringer.
"How Do You Like Your Love" est une ballade mid tempo assez banale venant de la part d'Edgar.
"I Always Wanted You" a un bon groove avec des accents très forts de Motown.
"Outta Control" complètement hors de contrôle comme l'indique son titre avec une excellente guitare hendrixienne.
La finale comporte un trio de chansons dans la veine Jazz des talents de Winter; une trilogie de Fusion de Jazz mettant en vedette le travail de synthétiseur de "All Out", "Sky Train" et "Solar Strut" est tout simplement renversant:
"All Out" est une sorte de post-bop instrumental avec un Moog en arrière plan.
"Sky Train" est probablement l'un des morceaux de musique les plus transcendants et complexes que Winter ait pu enregistrer.
"Solar Strut" continue le thème de base avec certains de ses jeux de sax les plus sauvages qu'Edgar a jamais mis sur disque.

Bref, que de l'excellent!

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par vox populi » jeu. 21 juil. 2022 05:12

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Super album d'un quartet composé entre autres de Charles Lloyd et Keith Jarret.
Il y a tout ce que j'aime dans le jazz à l'intérieur de ce disque / Beaucoup de Hard bop mais aussi de belles influences free jazz

et ensuite
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Danzik
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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par Danzik » jeu. 21 juil. 2022 06:50

Toujours aussi magique le reggae de Bob Marley :super: , popularisé musicalement pour «toucher» le plus grand nombre. :chapozzz:
Le Grand Bazar Vinylique : pleins de 45 tours EP & SP avec de vrais morceaux de vinyles dedans !
Citation : "Elle est pas électrique ta guitare... c'est une vieille, elle est encore à vapeur" Dupont et Pondu (1964)

C.V. (archives2) : ICI

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Re: Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

Message par alcat01 » jeu. 21 juil. 2022 07:41

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Pour son premier album sorti en 1969, Egg est composé de Dave Stewart, claviériste (à ne pas confondre avec le Dave Stewart guitariste du groupe plus récent, Eurythmics), Mont Campbell à la basse et au chant, et Clive Brooks à la batterie.

Le morceau le plus Rock Progressif de cet opus est une adaptation de la "Fugue in D minor" de Bach.
Il est exécuté magnifiquement par le claviériste Dave Stewart, dont le jeu est le point principal de l'album en général. C'est un parfait exemple de la formation classique de Stewart.
Les interprétations de morceaux classiques n'étaient pas rares dans les années 1970 en général, mais "Fugue in D Minor" est un excellent exemple d'interprétation moderne qui, généralement, ne prend pas trop de liberté artistique avec l'original. La batterie décrit simplement le rythme sans aucune fioriture. Bien qu'incorporant des éléments modernes pour l'époque, la basse souligne également un rythme assez simple.
"They Laughed When I Sat Down at the Piano" commence par de longues pistes de piano qui font penser au morceau "I Will Survive"de Gloria Gaynor.
Avec "Bulb" et "Boilk", ces morceaux composent la partie 'Noise Rock' atonal de l'album.
C'est pour des morceaux comme "I Will Be Absorbed", "The Song of McGillicudie the Pusillanimous" et "Seven Is a Jolly Good Time" que Egg obtient l'appellation de 'scène de Canterbury':
Les étranges sujets lyriques combinés avec des transitions musicales inattendues se combinent pour créer la nature fantaisiste connue comme la scène de Canterbury. Par exemple, "Seven Is a Jolly Good Time" utilise les paroles pour anticiper les changements rythmiques à venir.
Cependant, en général, ils sont dans des signatures temporelles étranges. Ainsi, "I Will Be Absorbed" commence en 9/4 avec une section de transition en 7/4 groupée en phrases deux bar. "The Song of McGillicudie the Pusillanous" est principalement en 5/8 alors que "Seven Is a Jolly Good Time" commence en 4/4, progresse à 5/4 avec le refrain arrivant en 7/4. Plus loin dans le morceau, il y a aussi un passage en 11/4.
Une bonne partie de l'album compose la "Symphony n° 2" faisant bon usage des thèmes classiques à partir de matériels tels que "Peer Gynt" d'Edvard Grieg (spécifiquement "In the Hall of the Mountain King").
En fait, "the Third Movement" n'a pas été initialement inclus en raison de problèmes de droit d'auteur avec la succession Stravinsky.

Dans l'ensemble, cet album a beaucoup de différentes tendances à travers le Rock Progressif, et la scène de Canterbury peut être utile dans l'explication de l'album...

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