Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

[alcat01]

Pour en finir avec la discographie de Dzyan, j'écoute le dernier album en date, "Mandala SWF-Session 1972".



C'est en 2010 que "Mandala SWF-Session 1972", enregistré en live au SWF-Studio U1 de Baden-Baden le 27 Octobre 1972, est publié sur le label Longhair.
Le line up du groupe est alors de Lothar Scharf, Reinhard Karwatky, Eddy Marron, Gerd "Bock" Ehrmann et Jochen Leuschner.
Ce quintet était la première formation de Dzyan à donner des concerts.

En Octobre 1972, trois quarts d'heure de musique dans le studio de U1 à Baden-Baden avaient été enregistrées et diffusées plus tard.
Long Hair Music possède maintenant les bandes du passage de Dzyan à la SWF (Südwestfunk), aujourd'hui SWR, qui ont été excavées et augmentées par deux courts morceaux en bonus pour la sortie en CD.

Dzyan joue une forme légèrement jazzy de Rock Prog avec des éclairs du "Hot Rats" de Zappa et même certaines diversions de saxophone de Van Der Graaf Generator. Ces enregistrements en studio de radio sont encore plus orienté Rock que les enregistrements du premier album.
Le son de "Mandala - Session SWF 1972" est, comme attendu pour un enregistrement de la radio, de toute première classe. Un très puissant, et aussi très varié prog Jazz Rock est présenté par la virtuosité des musiciens.

Le jeu de guitare de Marron est clairement au centre de la musique, poussé par la basse lourde de Karwatkys et la batterie sauvage de Scharf. Le chant de Leuschner et le saxo de Ehrman n'agissent généralement que comme un complément, mais parfaitement intégré dans l'ensemble musical.
Leuschner chante le Blues de façon expressive occasionnellement, mais vraiment très bien et le saxo de Ehrmann est un véritable enrichissement sonore pour le groupe.

Dzyan est extrêmement puissant et enthousiaste, et c'est un réel plaisir de pouvoir, enfin, l'écouter en live.

Cette session rappelle beaucoup de choses de leur premier album.
L'album comporte cinq titres: quatre nouvelles compositions et une version plus longue (11 minutes) et différente de "Dragon Song”, probablement le meilleur titre de l'album.
"Steels Electric / Daddy Groove" est une suite de 15 minutes, très inventive avec une grande partie de guitare jouée par Eddy Marron.
"SAZ" provoque une grande sensation ethnique produit par un joli Zaz (instrument à cordes turc) également joué par Eddy Marron et orientée vers un modèle de rythmique Rock. Enfin, "Resurrection" faisait partie d'une suite musicale d'une heure que Dzyan n'a malheureusement jamais enregistrée.
Deux morceaux plus courts ont été ajoutés à l'album en bonus: Aucune info sur quand et où "Mandala - Transmigration" a été enregistré et la chanson de cloture de l'album, "Celestial City" a été enregistrée à l'Orangerie, en concert en plein air, à Darmstadt, en Juin 1972.

Ces enregistrements sont parmi les meilleurs enregistrements jamais faits au studio de session de SWF. Remasterisé à partir de la bande master originale, le disque est accompagné d'un livret (la version vinyle possède un insert) avec une peinture de Helmut Wenske sur la couverture (jamais utilisé auparavant sur aucune autre pochette), de l'histoire du groupe et de photos.

En conclusion, "Mandala" est un document de concert très intéressant fortement recommandé pour les fans de Dzyan et les amateurs de Jazz Rock puissant et de Kraut Prog jazzy!

[Algernon]

Un début d'album qui ouvre direct avec le morceau titre, puis qui enchaine sur Jet. Ca part fort, derrière Bluebird calme le jeu. Mais ça repart de plus belle et jusqu'a Mamunia inclus c'est un sans faute. Apres je trouve la fin un peu plus dispensable. Picasso's last Word par exemple, avec ses reprises de Jet et MRs Vadnerbilt entremélé, l'idée était pas mal mais je suis pas convaincu du résultat.

On va lui donner la note de 9.5/10 quand meme parce que c'est Band on the Run.

Je vais découvrir en cascade, pour ouvrir le bal : Led Zep, le Purple, Slade, les Stones, Bowie, Santana, le Floyd, Alice Cooper et même les Beatles, ça va aller très très vite. Je découvre Band On The Run en phase I de ce dépucelage rock, me disant : "on peut enregistrer tout ça sur un album" (pensif)

[whereisbrian]

Wings (chicken?), presque jamais. Pour les resteS, crypto 70's sans grand intérêt musical. Entendu 8970000 fois dans différentes variantes ou configurations. Je reste fidèle aux Grands Anciens en négligeant la piétaille.

[Algernon]

Venus and Mars, premier album avec les nouveaux venus Jimmy McCulloch à la guitare et Geoff Britton a la batterie, rapidement remplacé par Joe English, marrant ça un type qui s'appeller Britton (prononcé a la francaise) remplacé par un américain qui s'appelle English. Bref. la on reste dans un tres bon niveau avec quelques morceaux marquants comme the Rock Show/Venus and Mars qui ouvre l'album, AMgneto and the Tutanium man, Letting Go, Call me back again (un de mes morceaux préférés de Paul) et Listen to what the man said.Laine et McCulloch chante un morceau qu'ils ont écrot, Paul partageant plus les responsabilités (on verra que pour le suivant il aurait pas du). Des choses plus dispensables aussi.

Bref ca fait 7/10

Les Wings sont au sommet de la popularité, Paulo reconsacré superstar, popularité qui va se prolonger avec les deux hits moins rock, très pop pour tous usages, suivants de l'album Wings At The Speed Of Sound (bien garni de remplissages, Macca en a moins sous le pied à l'époque et laisse chacun enregistrer une cochonnerie). Listen To What The Man Said est passé sur les radios (périféériques) sans défaillir en cette année.
Venus And Mars : bonnes compos efficaces, parfois très, et pas de remplissage, mais peu aventureux.
London Town sera moitié-moitié pour ce qui est de titres convaincants, avec LE charme.

[Unserious Sam]

J'aime bien "Back To The Egg" (Nunu pas du tout) et j'ai du mal avec "McCartney II" (Nunu pas du tout)

[nunu]

C'est fini, il a plus de jus Paulo. Qu'est ce que je me suis fait chié. Deja les deux tubes de l'albums c'est deux de ses pires titres les plus niais, les plus insignifiants a savoir Let Em in (putain c'est juste pas possible) et Silly Love Songs qui a quand même quelques moments sympa (ce morceau n'a d'ailleurs plus été joué en Live depuis la fin des Wings, peut etre que finalement c'est pas sans raison). Il laisse la part belle a ses potes pour le chant et les compos et tous n'ont pas le même talent. ya pas grand chose a sauver, Paul fait le mininum, il pousse le vice jusqu'a faire chanter son batteur (Ringo lui avait donc pas servi de leçon ).

Je retiens Warm and Beautiful, Beware my Love et quelques autre petits moment dans l'album, même la pochette est nulle, je met 3, et je suis sympa parce qu'il fera pire apres et que j'ai besoin de me garder les mauvaises notes pour les grosses bouses et que rien ne presse (to play )

[nunu]

Avant de passer a London Town qui sort en 78, un petit mot sur le petit Single sorti en 77, Mull Of Kintyre qui reste un des singles les plus vendus de tous les temps (4 ° je crois et premier si on compte pas les singles de charité). Donc apres le groupe se retrouve quasiment encore une fois en trio comme le montre la pochette avec Laine et Paul et Linda. 14 titres jamais il avait mis autant de titre sur un de ses albums post Beatles. Pas de gros gros tubes a part With a Little Luck mais un album sympa, qui marche, qui a du charme, des tres bons morceaux, perso sur ce disque j'ai un gros coup de coeur pour Morse Moose and the Grey Goose qui a le cul entre plusieurs chaises, rock et dansant en même temps, un peu expé, bien sur I've HAd Enough, sorti en single mais qui a pas mega marché, Deliver Your CHildren, Girldfriend (écrite pout Michael jackson a la base qui l'enregistrera en 79 sur son album Off The Wall, et qui ouvre la porte a l'un des titres les plus horribles des années 80)


C'est un peu le Red Rose Speedway de la deuxième moitié de la decennie a savoir un disque sans trop de gros tubes, un peu méconnu mais avec un charme fous et des bons morceaux. A la différence de Red Rose Speedway il est pas un galop d'essai pour un grand disque puisque c'est Back to the Egg qui arrive apres (spéciale dédicace a U Sam )

7/10

[vox populi]

Plus rien ne me plait vraiment entre RAM et ..chaos
Je sauve quand même (sans être complètement convaincu) le MCII, flaming pie, driving rain et quelques moment de venus and mars.
Ce que j'aimais au début de sa acrrière solo c'est qu'il tentait autre chose. A partir de Red rose il rentre complètement dans le moule
Il garde les idées originales pour des projets annexes qui auraient mérités plus de visibilités comme les fireman par ex

[Echoes]

Paul Kantner, Grace Slick & David Freiberg - Baron von Tollbooth & the Chrome Nun - 1973

Petit plaisir en ce chaud début d'après-midi estival avec un album qui fleure bon le soleil. Je me suis toujours demandé pourquoi il n'était pas sorti sous le nom de Jefferson Airplane, avec Slick, Kantner, Freiberg et encore une pléthore d'invités dont Kaukonen ou Casady ...
Malheureusement un peu le chant du cygne du rock psyché 60's, l'album est très convaincant et puis avec une Grace Slick des grands jours!
À noter parmi les invités une vraie équipe de rêve, on retrouve encore Jerry Garcia, David Crosby, Graig Chaquico pour ne citer que les plus connus.

Très recommandé!

[alcat01]

Cet après_midi, j'écoute "Barrett" de l'ami Syd.



Deuxième et dernier véritable opus studio de l'ancien leader charismatique de Pink Floyd, personnalité fragile et égocentrique au cerveau probablement bien cramé par l'acide, "Barrett", publié le 14 Novembre 1970 chez Harvest Records au Royaume-Uni, met en évidence son talent de compositeur et de mélodiste hors pair.
Un album excellent, des jolies mélodies, des paroles superbes... on retrouve le côté parfois torturé de l'artiste, mais aussi son côté délirant et excentrique...
Syd Barrett est la preuve vivante qu'on peut être un génie tout en étant excentrique...

Il avait déjà été aidé par deux de ses amis, David Gilmour, son ancien copain de Cambridge et Roger Waters, fortement impliqués dans la mise en forme et la réalisation de son premier album "The Madcap Laughs", mais sur ce disque, le travail de mise en place et de production sont assurés par Gilmour, qui ne l'a jamais lâché, même plus tard, et qui a dû retravailler les quelques maquettes originales de Syd, quand celui-ci arrivait à chanter et à plaquer quelques accords...et de Rick Wright.
Le son est enjolivé par l'orgue omniprésente de Wright, et la batterie de Jerry Shirley, batteur de Humble Pie, avec Gilmour à la basse et aux guitares. Et deux musiciens de studio en la personne de Vic Saywell au tuba et Willie Wilson aux percussions...

En fait, un album d'une facture Rock assez classique essentiel au même titre que le précédent album! La voix même de Syd ne fait pas que dérailler.
"Barrett", sous sa pochette dessinée par Syd lui-même, fait très 'couverture de livre de biologie pour classe de sixième, sonne plus Pop, moins aride et peut-être moins perturbé que "The Madcap Laughs", et Syd nous livre une douzaine de pépites, miniatures fragiles éclairées de l'intérieur par le désordre schizophrénique de leur auteur.

Enregistré dans les studios d'Abbey Road entre le 26 Février et le 17 Juillet 1969, cet album est d'une grande beauté.
Sophistiquée et parfois un peu 'enfantine', sa musique est imprévisible avec, par exemple, des accords inattendus, des improvisations maladroites, ou même des breaks inventifs, à l'image de la complexité et de l'étrangeté du personnage.
Mélancolique, inquiétante, sombre, froide, elle peut mettre mal à l'aise. Mal comme peut l'être cet être en souffrance. Malade d'une folie qu'il communique à ses interprétations.

Les ballades de Barrett sont inspirées par les contes de fées et les comptines, mais elles trahissent sa paranoïa et sa solitude. Sa voix est nonchalante et ses visions sont des représentations de la peur et de l'angoisse, comme si elles venaient d'ailleurs, d'un autre monde.
Durant une quarantaine de minutes, le merveilleux côtoie l'étrange dans une étonnante ambiance Rock, Folk Psychédélique.
Musicalement, "Barrett" semble béni par le don de spontanéité qui couvre toute la gamme, des Spirituals ("Baby Lemonade") au Ragtime ("Gigolo Aunt"), en passant par le Blues ("Rats") et la musique de cirque et de music hall et l'ingénieur du son n'est pas un inconnu, car il s'agit de Peter Brown.

"Barrett" définit la relation entre l'excentrique et le privé dans la musique d'une manière similaire au surréalisme et à la psychanalyse.
Si "The Madcap Laughs" était la nuit alcoolisée de Barrett, "Barrett" est le lendemain matin. L'avantage est que sur certains morceaux, comme "Dominos", "Gigolo Aunt" et "Wined And Dined", il sonne comme s'il avait bu assez de café pour donner une performance cohérente, quoique fragile.

Sur le doux-amer "Baby Lemonade", le solo de guitare a été réalisé par Barrett et l'introduction est en fait simplement un échauffement de Syd à la guitare, que Gilmour a réussi à enregistrer et il l'a placé au début de l'album, la faisant apparaître comme une introduction de la chanson. Son style lyrique excentrique émet occasionnellement des images vives sur une splendide mélodie
"Love Song", hymne définitif de sa folie mélancolique naïve, semble avoir une mélodie parfaite. C'est juste une histoire triste, un amour sans espoir traité avec une retenue très anglaise et une mélodie qui garde quelque entrain, ponctuée de clavecin. "...By the time she was back, by her opened eyes… I knew that I was in for a big surprise…" Domine l'impression que Syd Barrett ne cherchait pas à délirer, mais à mettre en musique, et si possible en chansons belles et bonnes, ce qui lui passait par la tête.
"Dominoes" a été écrite à propos de la langueur d'une partie de dominos et "It Is Obvious" est une chanson triste à propos d'un amour qui semble perdu.
Quand à "Maisie", c'est un Blues très spécial chanté d'une surprenante voix très grave!
Sur "Gigolo Aunt", le solo de guitare est fait par Barrett et "Waving My Arms In The Air" dépeint un paysage totalement daliesque.
"Wined And Dined" semble être le souvenir d'une soirée d'été.
Pour cloturer le disque, "Effervescing Elephant" sonne comme une gentille plaisanterie et cela est une sorte de sortie en beauté!

Toutes les chansons sont sublimes, mais l'album n'a pas rencontré le succés qu'il aurait dû avoir, mais, à longue échéance, son impact a été vraiment colossal.

On peut, de toute évidence, affirmer que "Barrett" est l'un des albums les plus influents sur les générations suivantes de compositeurs interprètes.

[Douglas]

Concernant Paul McCartney j'ai plus ou moins tout ça en rayon mais, dans mon souvenir, c'est RAM que je préférais, il me faudrait sans doute réécouter pour peaufiner ce choix, ça fait trop longtemps qu'il ne m'est pas passé entre les oreilles...
Pour Syd Barrett c'est évidemment un album énorme, ainsi que les variants avec d'autres pochettes!

[Unserious Sam]

En écoute en ce moment même : "Cavalcade" de Black Midi. Je ne sais pas si le premier titre "John L" est un hommage à Lennon, mais tout ce que je sais c'est que j'entends du Robert F., du Adrian B., du Tony L. et du Bill B. tout au long de cette merveille placée sous la fière bannière de King Crimson...

Black Midi - Slow.mp3

(13.05 Mio) Téléchargé 43 fois

[nunu]

Back to the Egg, le dernier album des Wings. J'ai failli m'endormir en l'écoutant. paul sentant le vent tourner et ayant bien vu l'arrivée du punk se décide a faire un album plus rock. Dans le classements des albums de McCartney il est souvent dans le haut du panier, j'ai jamais compris pourquoi. Vague conccept album avec deux nouveaux membres des Wings Lawrence Juber et Steve Holley (les mecs que tout le monde a oublié). Spin on It le morceau fait 2 m 10 j'avais qu'une envie c'est qu'il se termine tellement malgré sa durée il ressemble a 1000 morceaux de rock deja entendu. Reste Old Siam, Sir et So Glad to See You here. le reste est ennuyeux au possible ou raté.

A la même époque sort le single Goodnight, Tonight qui même s'il est pas génial est quand même mieux que cet album.

Je lui met 2.5/10, ca commence a plonger severe la. Heureusement la suite montrera plus d'audace et de qualité.

[Punker paname]

Cette aprés midi

Un de mes coups de cœur de la semaine les Ukrainiens de White Ward qui mélangent Black Metal, mixé a des éléments et influences Goth, Dark Jazz Shoegaze et Post Punk

https://www.debemur-morti.com/en/295-white-ward

Yurii Kazarian : Guitars, Vocals
Andrii Pechatkin : Vocals, Bass, Lyrics
Mykola Previr : Guitars
Ievgen Karamushko : Drums
Dima Dudko : Saxophone

[alcat01]

Je me suis ressorti le seul album de Moloch...

Formé à Memphis, dans le Tennessee, en 1968 par un légendaire guitariste de Blues blanc nommé Lee Baker (qui avait joué avec un groupe local, the Blazers, tout au long de la décennie, et tourné avec the Mar-Keys et souvent surnommé 'the greatest guitarist you’ve never heard of’), Moloch est devenu un pivot de la scène psychédélique fertile de cette ville à la fin des années 60, une sorte de Grateful Dead plus Bluesy avec Midtown se substituant à the Haight.

Le premier line-up avait évolué pour inclure le batteur Phillip Durham qui avait joué avec The Group et The Rapscallions. Outre Baker et Durham, le groupe était aussi composé du chanteur Gene Wilkins, du claviériste Fred Nicholson et du bassiste Steve Spear.

Moloch émergeant de cette scène musicale et emmené par un talentueux guitariste, cette formation évoluait aux côtés du MC5 et des Stooges et ils purent enregistrer un album pour Enterprise, une filiale locale de Stax en 1970.



Produit, écrit et arrangé par le producteur local Don Nix et enregistré dans les légendaires Ardent Studios de Memphis, "Moloch" est un excellent premier album de Blues Rock d'un groupe Américain dont nous ne savons que très peu de chose avec des effets sonores, des sons et des superbes solos d'acide guitare par Lee Baker.
Cet opus est une excellente collection très percutante d'une sorte de mélange de Hard Blues Rock Psychédélique et d'Acid Rock qui sort sur Enterprise Records, une filiale de Stax, en 1970.

Il y a quelques touches psychédéliques (voir l'orgue tourbillonnant et la fuzz basse sur ​​"Dance Chaney Dance"), mais, fondamentalement, c'est du Blues Rock Heavy très électrifié. On y découvre aussi de la White Boy Soul: un croisement de the Jimi Hendrix Experience et de the Box Tops avec un peu d'influence Furry Lewis pour faire bonne mesure.

Les musiciens ont mijoté un riche ragoût de Blues à 12 mesures parsemés de guitare de feu, mettant en vedette le jeu de guitare remarquable de Lee Baker qui alterne avec des riffs fuzzy, Blues Funk, slide lubrique et des solos piquants, d'orgue graisseux et de percussions tendues.

En entendant Baker jouer, Jimmy Page aurait dit, "...c'est le meilleur bluesman blanc que j'ai jamais entendu!..." Lee Baker est le plus grand guitariste inconnu de la plupart des gens.

Largement inconnu et très difficile à trouver, "Moloch" est la première présence importante de Baker sur vinyle et tout l'album tourne autour de sa grande guitare Blues Rock avec la 'Memphis Touch' et du Hard Rock sur les bords pour les chansons. Il fait fortement songer à Rory Gallagher, Cream ou même parfois à Grand Funk.

Bien que la majorité des chansons soient écrites par Nix (y compris la version originale de "Goin' Down", plus tard devenu un standard du Blues repris par Jeff Beck, Eric Clapton, Freddie King, Deep Purple, JJ Cale, Pearl Jam et tant d'autres), le son est incontestablement le leur, et il trahit l'influence des Rolling Stones, de Led Zeppelin et de Blue Cheer, ainsi que des musiciens de Blues comme Mississippi Fred McDowell, Sleepy John Estes et Bukka White (qui avaient tous joué avec Baker aux légendaires 'Memphis Country Blues Festivals' à la fin des années 60).

L'album fut un triomphe local, mais il n'a pas réussi à bien se vendre, ce qui incita le groupe à séparer en 1971.
C'est un devenu un classique, un bijou, un diamant de Blues Rock à l'état brut.

Bien que Moloch avait certainement les capacités de faire les choses en grand (apparemment Freddie King a repris quelques-unes des chansons du groupe et serait sorti en ville et aurait même jammé avec Baker), et bien que l'album est maintenant connu pour être celui où la chanson "Goin 'Down" est apparue, il y eut deux grands obstacles qui l'ont empêché d'obtenir une réelle popularité:
d'abord et avant tout, l'album a été publié sur une filiale de Stax qui en a fait une distribution catastrophique.
Mais aussi, le magazine Rolling Stone l'a descendu, taillé en pièces.

Il ne faut pas oublier que Rolling Stone s'est notoirement trompé sur beaucoup de groupes et d'albums au cours de toutes ces années, en donnant, par exemple, des avis sur les premiers albums de Led Zeppelin qui étaient si négatifs que les commentaires eux-mêmes sont devenus légendaires! Zeppelin avait, heureusement pour eux, un cerveau, Peter Grant, qui savait comment gérer tout cela.

L'année suivante, Baker assembla une autre version de Moloch (avec le bassiste Michael Jones, futur Talking Heads) et le groupe publia un single sur un label local minuscule appelé Booger.
Ce single "Cocaine Katy”/”Terrorization of Miss Nancy” (avec Baker au chant) est extrêmement rare. Il contient une guitare encore plus vicieuse que sur le LP, mais il était condamné à l'obscurité depuis le début.
N.B.: Sur la dernière version CD sortie, on retrouve les deux titres rares du single en bonus.

[Harvest]

C'est fini, il a plus de jus Paulo. Qu'est ce que je me suis fait chié. Deja les deux tubes de l'albums c'est deux de ses pires titres les plus niais, les plus insignifiants a savoir Let Em in (putain c'est juste pas possible) et Silly Love Songs qui a quand même quelques moments sympa (ce morceau n'a d'ailleurs plus été joué en Live depuis la fin des Wings, peut etre que finalement c'est pas sans raison). Il laisse la part belle a ses potes pour le chant et les compos et tous n'ont pas le même talent. ya pas grand chose a sauver, Paul fait le mininum, il pousse le vice jusqu'a faire chanter son batteur (Ringo lui avait donc pas servi de leçon ).

Je retiens Warm and Beautiful, Beware my Love et quelques autre petits moment dans l'album, même la pochette est nulle, je met 3, et je suis sympa parce qu'il fera pire apres et que j'ai besoin de me garder les mauvaises notes pour les grosses bouses et que rien ne presse (to play )

Silly Love.. énorme tube. On l’entendait partout à la radio et aussi dans les jukebox des troquets. Bon, l’album ne présente pas beaucoup d’interêt. Les copines adoraient… et comme je les aimais toutes….je subissais…

[Harvest]

Paul Kantner, Grace Slick & David Freiberg - Baron von Tollbooth & the Chrome Nun - 1973

Petit plaisir en ce chaud début d'après-midi estival avec un album qui fleure bon le soleil. Je me suis toujours demandé pourquoi il n'était pas sorti sous le nom de Jefferson Airplane, avec Slick, Kantner, Freiberg et encore une pléthore d'invités dont Kaukonen ou Casady ...
Malheureusement un peu le chant du cygne du rock psyché 60's, l'album est très convaincant et puis avec une Grace Slick des grands jours!
À noter parmi les invités une vraie équipe de rêve, on retrouve encore Jerry Garcia, David Crosby, Graig Chaquico pour ne citer que les plus connus.

Très recommandé!

Oui, c’est un album fort sympathique qui n’a pas eu le succès qu’il aurait du avoir. Après le Starship va proposer une sorte de rock FM efficace mais bien moins intéressant.

[Harvest]

Quant à Moloch….disque indispensable pour les amateurs de heavy blues psychédélique

[Harvest]

Back to the Egg, le dernier album des Wings. J'ai failli m'endormir en l'écoutant. paul sentant le vent tourner et ayant bien vu l'arrivée du punk se décide a faire un album plus rock. Dans le classements des albums de McCartney il est souvent dans le haut du panier, j'ai jamais compris pourquoi. Vague conccept album avec deux nouveaux membres des Wings Lawrence Juber et Steve Holley (les mecs que tout le monde a oublié). Spin on It le morceau fait 2 m 10 j'avais qu'une envie c'est qu'il se termine tellement malgré sa durée il ressemble a 1000 morceaux de rock deja entendu. Reste Old Siam, Sir et So Glad to See You here. le reste est ennuyeux au possible ou raté.

A la même époque sort le single Goodnight, Tonight qui même s'il est pas génial est quand même mieux que cet album.

Je lui met 2.5/10, ca commence a plonger severe la. Heureusement la suite montrera plus d'audace et de qualité.

Je pense n’avoir jamais écouté ce disque…

[nunu]

Apres l'enregistrement et la sortie de Back to the Egg, Paul part se ressourcer dans sa ferme en Ecosse (dans le Kintyre d'ou la chanson), il en profite pour enregistré seul plusieurs morceaux dont un ou il sample des dialogues d'un dessin animé de Titi et Grosminet. Le morceau, s'appelle Check My Machine. Il se retrouve avec une vingtaine de chansons. Il ne fait rien des morceaux, retournant préparer la tournée des Wings, et enregistrant aussi un morceau de Noel sous son nom. Dans le même temps une tournée au Japon est prévue. il ne s'est plus rendu dans le pays depuis 1966 du temps des Beatles. Mais le 16 janvier a son arrivée a l'aéroport de Tokyo 219 grammes de marijuana sont trouvé dans ses bagages, il est arreté et passe 9 jours en prison. Cet épisode fera aussi qu'il ne fera plus de tournée de quasiment toute la decennie 80. Il rentre en angleterre et ressort ses bandes enregistré seul chez lui, dans sa cuisine, dans sa salle de bain, n'importe ou pourvu qu'il ait le son qu'il recherche sur un enregistreur 16 pistes.

Il re ressort ce McCartney II ou il joue de tous les instruments qui navigue entre new wave, synthpop, musique électronique et expérimentation. Album crée avec des synthétiseurs la plupart du temps, cet album déroute. Devenu aujourd'hui culte pour beaucoup de gens, de par son influence sur toute une frange de la musique électronique, il fut peu apprécié a sa sortie, les gens ne comprenant pas bien ce que McCartney peu habitué a l'expériementation (et pourtant il prouva souvent qu'il fut surement le plus avant gardiste des Beatles), il nous offre quelques morceaux marquants dont la ballade Waterfalls, l'expérimental Temporary Secretary, le dansant Coming Up, deux instrumentaux de bonne facture. ya que du bon.

Et ca vaut bien son 10/10 (c'est mon chouchou celui la )


je vous mets Check my Machine en extrait, le morceau ne figure pas sur l'album