Qu'écoutez-vous en ce moment ? (pas de pochette seule SVP)

[Pablitta]

Sweet, Desolation Boulevard, 1974

Disque sorti en 2 versions (j'ai l'européenne).
Que dire, c'est du glam brutal, d'ailleurs plus brutal que glam.
Un groupe qui a eu une sacrée influence.

Oui. C'est un excellent album.
C'est curieux le temps qu'il faut parfois pour obtenir de la reconnaissance.
Près de 50 ans pour Sweet.

[nunu]

The Master Apprentice qui a donné son nom a une chanson d'Opeth qui en sont de tres grands fans


Sinon la



Peter Perrett-How the West was Won.

Premier album solo sorti en 2017 de l'ancien leader des Only Ones. De gros problèmes de substances illicites on fait qu'il n'a pas sorti beaucoup d'album que ca soit avec les Only Ones ou sous son nom

Bel album, oui.
C'est l'évocation du Berlin qui t'a donné envie de te mettre ce Peter Perrett dans les oreilles ?

Non je suis retombé sur le premier album des Only Ones et de fil en aiguille...

[alcat01]

Carmen enregistre son deuxième album "Dancing on a Cold Wind" entre Février et Mars 1974.
Il suit les traces du premier avec un peu moins de génie, mais la formule fonctionne toujours parfaitement; Il était révolutionnaire à l'époque, parce que personne n'avait encore véritablement fusionné un air de flamenco spontanément avec des sons électriques.

Certaines des chansons sont entièrement immergées dans le Heavy Metal.

"Viva Mi Sevilla" commence comme un "Fandango" Heavy avec quelques tapotements étonnants par la 'bailaora' Angela Allen et des claquements de mains, et continue avec certains passages de pur Hard Rock ou du Heavy Metal caractérisés par l'interaction d'une guitare Heavy ponctuant la rythmique et des lignes de basses accentuées; l'intro est probablement la plus représentative de la musique Flamenco.
Sur "I've Been Crying", Angela prouve qu'elle a une belle voix, mais un peu forcée à certains moments, et le pont est intéressant (une sorte de valse bientôt accompagnée de castagnettes avec accélèration du tempo).
"Drifting Along" a aussi un rythme Heavy et de belles harmonies vocales.
"Purple Flowers" commence comme un Blues lent puis viennent des harmonies vocales de style Queen dans le climat musical.
La longue suite appelée "Rememberances" est un amalgame de chansonnettes tournant autour d'une sorte d'histoire d'amour frustré, et c'est la meilleure face du disque; "She's Changed" fait une étonnante démonstration de castagnettes, flûtes de pan et arrangements de cordes, tandis que "Dancing on a Cold Wind" propose quelques progressions d'accords bizarres avec les harmonies vocales. "Conclusion" reprend le thème principal "She's Changed" avec quelques variations du thème principal. Le même thème est aussi repris dans "Gypsy Girl", mais en mode instrumental; donc il donne un sentiment de continuité à travers la face entière.
Le musicien le plus important est sans contest David C. Allen car la guitare, comme toujours, est le principal instrument dans la musique Folk Espagnol tandis que Glascock appuie considérablement le rythme avec Fenton, Amaral et Karan. David Katz est un facteur essentiel dans cette musique avec le violon produisant des "étincelles symphoniques" dans la musique de Carmen accompagné par le mellotron atmosphérique d'Angela.

Encore un disque à écouter absolument!

[alcat01]

"The Gypsies" n'a pas tout à fait la même production que Visconti aurait créé car le groupe avait de gros problèmes financiés!
Visconti n"étant plus là, Brian devient le nouveau manager!

Carmen décide d'enregistrer son nouveau disque en Nouvelle-Angleterre. Complètement épuisés par les longues tournées avec Jethro Tull, ils n'avaient de choix que d'enregistrer un autre album et cherchent un endroit convenable pour composer.

L'album commence avec un morceau prometteur "Daybreak", un Flamenco Rock assez pessimiste qui s'ouvre sur une introduction acoustique agréable, qui ressemble à "Bulerias".
Il passe rapidement à un Flamenco Soft Rock, "Shady Lady", bien moyen qui suit le même modèle avec une douce intro acoustique, et un "High Time" (écrit par Glascock) guère mieux: il est évident que le groupe semble avoir déjà tout dit ce qu'il avait à dire sur les albums précédents.
Le reste de la première face passe presque inaperçu: assez banal, même si la bonne humeur semble être là sur "Joy".
L'autre face démarre sur ce qui parait être la meilleure chanson de l'album, mais aussi la plus longue, le morceau-titre "The Gypsies", qui est aussi le plus dramatique, avec beaucoup de parties instrumentales, des changements de rythme et beaucoup d'énergie.
"Siren Of The Sea", une sorte de valse désespérée, s'efforce de maintenir le niveau, mais échoue à cause du songwriting prévisible et du chant trop décevant.
Pire encore, l'album coule complètement avec l'atroce "Come Back", tandis que le pauvre dernier morceau instrumental, "Margarita", montre réellement à quel point la fin du groupe était proche.

Le groupe sort ce disque à la hâte et, malheureusement, ça sonne un peu comme ça:
Un songwriting en manque d'inspiration (probablement écrit pendant les sessions d'enregistrement), un calendrier serré, une formation proche de sa fin, il va sans dire que cet album n'est pas aussi bon que les précédents.

C'est en fait un album vraiment triste dans son ensemble et cela a à voir avec le groupe lui-même car les musiciens étaient en très mauvais état. Tout s'effondrait autour d'eux: après avoir connu le succès, ils n'arrivaient plus réellement à bien composer...
Carmen était capable de créer (et même de recréer) un album, ils avaient toujours quelque chose à ajouter au mixage à chaque fois:
Le premier était plutôt Hard Rock, le second plus Prog, et le troisième?
Eh bien, il essayait juste d'être calme et joli, plus Pop.

Mais cela n'ajoute rien à l'héritage du groupe et cet album fut le dernier soupir de Carmen et en même temps, son chant du cygne!
Cet album est donc plutôt réservé aux inconditionnels!

"The Gypsies" est dédié à Ian Anderson et à Terry Ellis. Terry Ellis avait promis de signer le groupe pour Chrysalis, mais le groupe a fait faillite et s'est dissout avant que sa promesse ne soit tenue car Carmen avait besoin de faire une tournée avec Bowie ou quelqu'un d'assez grand et assez théâtrale pour être apprécié du public, mais cela n'arriva pas:
Le groupe était censé ouvrir pour the Rolling Stones, mais le revenu de la tournée Américaine n'aurai pas couvert les dépenses.

Carmen fait donc faillite et le groupe éclate...

Il est dommage que Carmen est été obligé de rendre les armes car ce groupe fut très original à son époque...

[vox populi]

L'album du vrai retour de Paul, le voila. Apres le projet Anthologie qui lui a pris 4 ans, il reviens avec Flaming Pie. un coup de pied au coup à tout ceux qui l'ont cru fini. Il est de retour au sommet et l'a jamais vraiment quitté depuis.

Donc Flaming Pie, fini le groupe de tournée. Il n'a d'ailleurs plus tourné depuis 1993 et ne tournera plus jusqu'en 2002. Il fait appel a Jeff lynne, Steve Miller, son fils James McCartney pour l'épauler sur l'album ou il se charge de pas mal des instruments. George Martin vient produire quelques morceaux et Goeff Emerick est aux manettes.

Un albums inspiré, qui tient la route jusqu' a la fin. En plus des précéddents musiciens cité, Ringo vient filer un coup de main et cosigne même pour la première fois un morceau avec Paul. Certains morceausx de cet album existait deja au début de la decennie mais s'integre parfaitement dans l'album avec les nouveaux morceaux

The song we were singing, Calico Skies, Flaming Pie, Beautiful Night, The World Tonight, Really Love You sont les principaux morceaux de l'album. Le reste est aussi tres bon.

Un album tres reussi qui alterne morceaux rock et morceaux plus calmes caractéristiques de son style. La note on va dire un bon 9/10

Je suis d'accord le premier bon disque depuis...Mccartney 2 qui est lui même une (petite) oasis au milieu du désert depuis RAM

[alcat01]

Pour son premier LP, Grin était composé du guitariste Nils Lofgren, du batteur Bob Berberich et du bassiste Bob Gordon.
"Grin", paru en 1971, présente un groupe de Rock énergique avec le même engagement au Rock and Roll de base que Springsteen deux ans plus tard. Le producteur David Briggs (également un associé de Neil Young) donnera à Grin un vernis qui peut être un peu trop lisse au goût de certains, mais vous ne pouvez pas cacher l'exubérance que le jeune Lofgren déverse dans des Rocks comme "See What Love Can Do" et "Direction".

C'est un album fort avec des harmonies magnifiques et une certaine émotion de style Crazy Horse du début et un excellent sens musical.
Le contenu est très accrocheur, et Lofgren, alors âgé de 19 ans, plaisament soutenu par sa section rythmique, Bob Berberich / Bob Gordon (Tout deux ajoutent également des choeurs et du lead vocal occasionnel) brille vraiment à la guitare. Deux membres du Crazy Horse, Ralph Molina et Danny Whitten, participent avec Neil Young, faisant des choeurs sur trois chansons dont "Outlaw" et "Pioneer Mary".

A l'écoute de l'album, on pourrait presque croire que l'on écoute des échantillons d'un certain nombre de groupes différents. Il y a un large éventail de musique qui présente la diversité de Nils Lofgren en tant que compositeur, chanteur et musicien. Il reçoit un appui très capable avec son groupe de back-up solide, mais il ne fait aucun doute que c'est le show de Nils Lofgren.

Nils a eu beaucoup à faire avec l'overdubbing de toutes les guitares et les claviers. "Grin" diffère des albums suivant, car la plupart du temps, les chansons sont réfléchies et sensibles, et "I Had Too Much" et "18 Faced Lover" suggère un côté plus Rock. L'écriture est merveilleusement forte pour un si jeune auteur-compositeur, et la production est parfaite.
Crazy Horse et Neil Young ne sont pas oubliés, mais dans chaque morceau, Nils joue et chante en toute confiance pour mettre en valeur ses talents incroyables. La variété de chansons révèle un énorme album; dommage car il aurait dû avoir une place de choix dans l'histoire de la musique Rock.

Ce premier album donne le ton pour les trois qui suivront: ballades et Rocks, guitares et pianos sur une très bonne assise basse et batterie, Nils et Bob se partageant les vocaux. Le jeu en lead de Nils est très original: par exemple, "A Love Can Do" où chaque note est un autre harmonique pincé, ce qui a pour effet de produirer un son unique et palpitant.

Paru sur le label CBS / Spindizzy aux Etats-Unis, le Groupe et son leader Nils Lofgren s'est rapidement fait remarqué par ses pairs. Ils sonnent frais et vivants.
Après plus de 40 ans d'existence, cet album sonne toujours aussi bien qu'à sa première sortie.

Hautement recommandé.

[nunu]

Apres la sortie de Flaming Pie, Paul nous offre un noveau projet de musique classique : Standing Stone toujours en 1997. Il ne tourne pas pour Flaming Pie. Le 17 avril 1998, Linda est emporté par un cancer du sein. Paul perd sa femme de 29 ans, celle pour qui il a composé quelques une des ses plus belles chansons d'amour. En setptembre sort un album de Fireman, mieux recu que le précédent qu'il avait enregsitré en fevrier 1998.



Apres s'etre retiré un an suite à la mort de Linda, Paul revient avec un nouvel album de 15 titres de rock'n'roll, enregistré a l'ancienne et qui comprend 12 reprises et 3 morceaux originaux. Il enregistre a Abbey Raod, avec un groupe de all(stard : Gilmour et Mick Green aux guitares, Ian Paice ou Dave Mattacks a la baterie (Paice jouant sur 80 % de l'album), Geraint Watkins ou Pete Wingfield au piano, Paul étant au chants, a la basse et a la guitare quand nécessaire. Cest un album sans post production

Paul retourne joué au Cavern Club pour promouvoir l'album. Un album salutaire pour lui qui lui a permis de repartir du bon pied. Il apporte pas grand chose a sa légende, n'est pas inutile pour autant. Je lui met 6 plus parce que c'est un album de reprises que parce qu'il est mauvais.

Une petite anecdote perso, il reprend Lonesome Town sur cet album. j'ai longtemps cru que ce titre était un morceau francais a la base parce que pendant longtemps est passé a la radio une adaptation de cette chanson en francais chanté par Johnny (d'ailleurs francoise Hardy l'a chanté aussi sous un autre titre). C'est la première fois que j'ai entendu la version anglaise que j'ai compris

[vox populi]

Nouveau projet solo d'akhenaton en duo avec Nicolas Craven un producteur qui fait de plus en plus parler de lui.
Excellente pioche car les prods sont les meilleures depuis très longtemps (peut être depuis l'album rêvolution d'IAM). Au niveau des textes on retrouve les thèmes chers à akhenaton mais avec beaucoup plus de souffle que sur ces derniers projets. On sent que cette collaboration lui a donné un second souffle.
Un super EP 10 titres, que je réécouterai souvent, ca fait plaisir de le retrouver à ce niveau après la déception du dernier album d'IAM.
Un deuxième volume est sortie quelques semaines plus tard

[nunu]

On continue avec Driving Rain, sorti en 2001. Mais entre 1999 et 2001 il s'est passé des choses : Working Classical, un nouvel album de musique classique est sorti, puis ensuite sort Liverpool Sound Collage (je ne le connais pas jamais écouté) un album expérimental auquel ont participé Youth et les Super Furry Animals. En 2001 sort egalement une compilation Wingspan: Hits and History qui comme son nom ne l'indique pas ne couvre pas que les années Wings.

Arrive donc Driving Rain. Je l'ai vu dans pas mal de classements des album de MCCartney dans les dernières positions. C'est fou, pour moi c'est un de ses meilleurs. Sorti donc en 2001, auparavant Paul a rencontré Heather Mills qui deviendra sa femme en 2002 et a qui il dédiera plusieurs chansons de l'album. Album aussi marqué par le 11 septembre, Paul écrira une chanson Freedom qui sera ajouté à la dernière minute sur l'album. Il était dans un avion a NY quand on eu lieu les attentants.

Cet album enregsitré avvec son groupe de tournée est tres rock et contient quelques morceaux atypiques comme Riding for Jaipur, aux influences indiennes notables ou Rinse the Raindrops, morceau de 10 minutes (un de ses plus longs). je vous met la genese de cette chanson qui est pour moi un de ses morceaux de bravoure

‘Rinse The Raindrops’ – I’ve only ever written a couple of songs where the lyrics came first. ‘All My Loving’ with The Beatles was the first one of those. We were on a tour bus and I didn’t have a guitar or, obviously, a piano with me. So I wrote the words on the bus and finished the song when I found a piano at the gig. This was a similar thing – I was sailing and some words came to me that I wasn’t sure whether they were a poem or a song. I liked them and sort of wrote a rough melody for them in my head. But then we were in the studio one day and I fancied doing something different with the guys. We’d come to the end of my more prepared tunes, so I thought I’d do something crazy with this. I took the two verses, it’s only got two verses, and very hastily wrote a bridge and an instrumental bridge for it. I showed them the bits on an acoustic and then got onto bass and we just jammed the song for half an hour or so. David reckoned I sang the verse about 48 times. Because I was doing just the same lyric, I jus t sang it every way I could think of so that hopefully he could get something out of that. We went home and left him to stay up until four in the morning to work on it. We came in the next day and David said ‘I couldn’t get it down any shorter than this’, he’d collaged together all the bits he liked, and it’s like a ten-minute song. It reminds me of festivals in summer, hippies and bands jamming. There’s a good energy to it.

Hormis ces mroceaux on comte bon nombre sd'excellents titres :Lonely Road, From a lover to a Friend, Driving Rain, Spinning on an Axis, Your Loving Flame, Back in the Sunshine Again (écrite en collaboration avec son fills James)

L'album sort finalement le 12 novembre 2001, 3 semaines plus tard Paul perd son plus vieil ami, George harrison est lui aussi emporté par un cancer a l'age de 58 ans.

Je lui met 8.5 parce qu'il les vaut bien.

[alcat01]

Le LP original de "1+1" était un gatefold. Il y a une photo de Nils sur le recto, avec Bob & Bob sur le verso. L'intérieur présente des photos des membres du groupe sur scène, donnant une impression de mouvement.
Les faces ne sont pas étiquetés 1 et 2. La première s'appelle "Rockin' Side" et l'autre, "Dreamy Side".

L'inconvénient d'un tel disque, c'est que n'importe qui peut aimer un côté et détester l'autre; les ballades plus ou moins sirupeuses et l'attitude Rock ont rarement fait bon ménage, surtout à cette époque-là.
Ce qui rend ce disque différent des trois autres albums: en un mot, l'orchestration car le "côté rêveur" est, en grande partie, Lofgren accompagné d'un orchestre. Nils a une voix assez douce, ce qui rend les ballades meilleures.

Les morceaux forts de la 'face Rock' s'appellent "Slippery Fingers", un de leurs meilleurs titres, et "Moon Tears", publié en single, mais sans succès.
Les morceaux solides sur le côté 'rêveur' sont probablement ceux du milieu; "Hi Hello Home" défie notamment l'âge ou de la catégorie, et il comprend des overdubs remarquablement efficaces de banjo et de piano. "Lost a Number" peut sembler un peu dramatique pour son sujet, mais il faut rappeler que Nils n'était pas encore assez vieux pour voter quand il l'a écrit.

Nils chante toutes les chansons, mais "Slippery Fingers" est rugit avec grande joie par Bob Berberich: parfois, cela apporte une qualité plaintive, parfois ça pourrait être mieux, et parfois, ce n'est pas vraiment important.
Son jeu de guitare se trouve par excellence sur le 'côté Rock': qu'il joue des bons riffs comme sur "End Unkind" ou qu'il face des suggestions ("Slippery Fingers"), on ne peut douter que c'est lui qui joue.
Par contre, il joue très peu de ses claviers.

Cet album est un SUPERBE album. Excellent travail de guitare par Nils. Tout son travail est énorme. Vraiment un grand professionnel.

Pourquoi Grin n'a pas marché à cette époque???
Fortement recommandé.

A noter que "1+1" fut publié par CBS au Royaume-Uni dans le cadre d'un double album sorti en 1976 couplé avec son prédécesseur "Grin".

[alcat01]

Les deux premiers albums avaient présenté le groupe comme un trio complété par des overdubs, Nils engage son frère Tom comme guitariste rythmique et seconde guitare, Grin devient alors un quatuor solide.
Le titre de l'album ne s'affiche pas sur la couverture extérieure. La bouche sur le recto est un volet qui, lorsqu'il est levé, révèle une bouche ouverte avec les mots "ALL OUT" à l'intérieur. Le verso comporte une photo de Nils avec une bulle de pensée élaborée, façon BD, contenant la liste des titres. Le manchon intérieur révèle une photo couleur du groupe debout dans un champ sur un côté, et les paroles de l'autre côté.

Pour la sortie CD, le livret a simplement la bouche fermée devant et la bouche ouverte sur le dos. La photo de Nils avec la bulle apparaît sur le verso, ainsi que les autres crédits, mais il n'y a aucune illustration intérieure.

Nils a 20 ans et il a mûri pour son troisième effort avec Grin. Il allie les couches suffisantes de guitares avec un bon piano sur à peu près toutes les chansons.
"All Out" n'est rien d'autre que de la bonne musique Boogie avec une touche de Blues et de Country jetés dessus.
C'est Rock et Power Pop avec un son plus créatif. Grin dans son ensemble et Nils méritaient mieux, et cet album en particulier, devrait être considéré comme un élément essentiel de la discothèque d'un fan de Lofgren.
Pourtant, si quelque chose distingue cet album des autres, c'est que Nils donne un peu plus d'importance au côté solo...

A noter que dans "Sad Letter", le morceau d'ouverture, le solo 'chic' est joué par le frère de Nils, Tom.
Suit une chanson qui rappelle Neil Young et le Crazy Horse. "Heavy Chevy" est une chanson joyeuse, célébrant le premier véhicule d'un jeune homme.
"Don't Be Long" semble être une simple chanson Country jouée à un rythme accéléré.
Quant à "Love Again", c'est un autre excellent exemple de la jeunesse joyeuse et de la naïveté.
"She Ain't Right" est aussi remarquable par le fait que c'est la seule mélodie de Grin qui n'est pas attribué à Nils tout seul, mais elle fut co-écrite avec le bassiste Bob Gordon. Enfin, comment peut-on ne pas aimer "She Ain't Right" avec la participation de Kathi McDonald dans les choeurs (la chanteuse qui succèda à Janis Joplin dans Big Brother and the Holding Company et que l'on peut entendre sur l'album "How Hard It Is").
Sur cet album, il y a aussi quelques très bonnes choses comme le combat vocal entre Lofgren et Bob Berberich sur "Love or Else", une chanson qui dispose également d'une bonne partie de guitare pleine d'émotion jouée par Nils. C'est une offre assez hilarante en surface, mais la musique semble être prise un peu plus au sérieux.
Le morceau qui suit, "Ain't Love Nice", est aussi plein de bonne humeur avec le juste équilibre d'un plaisir maladroit et d'une douce satisfaction.
"Heart On Fire" est une sorte de Country Rock sur un joli rythme up tempo.
"All Out", la chanson-titre est largement dominée par son piano,
Le dernier morceau "Rusty Gun" est vraiment inégalé dans la musique Rock: c'est une sorte de mini-Western pour guitare acoustique.

Grin était alors un très bon groupe, et "All Out" est un bon disque.

Recommandé pour sa grande diversité!

[alcat01]

Un déménagement vers le label A & M produit "Gone Crazy", qui s'avérera être le chant du cygne de Grin.
L'album original paru en 1973 est un gatefold. Le recto et le verso disposent d'un dessin coloré, par Lanny Tupper, des animaux, des plats et des instruments de musique devenant fous.
Une photo de Nils Lofgren faisant un flip est également sur ​​la couverture.
La couverture intérieure étale dix-neuf photos du groupe, jouant et traînant avec un vieil homme, identifié comme M. Carter.

Cet enregistrement final de Grin a été quelque peu négligé quand il est sorti: Nils Lofgren commençait à devenir une 'petite star', alors qu'il jouait avec Crazy Horse et qu'il apparaissait sur des albums et dans les concerts de Neil Young. Son travail guitaristique était encensé.
"Gone Crazy" est sans aucun doute l'album qui relie Grin à la poursuite de la carrière solo de Nils. Il est tout aussi bon que le premier "Grin" et beaucoup mieux produit que les autres. Bien que leurs œuvres précédentes couvraient plus la topographie musicale, le dernier album de Grin révèle un groupe progressant dans leur propre son, tout en conservant des éclats de leurs influences musicales.

C'est vraiment une honte que ce disque n'ait pas mieux marché! Il avait l'un des meilleurs aspects et aucun des inconvénients des trois albums précèdents.
De toutes façons, "Gone Crazy" semble résumer la carrière du groupe: ils avaient une grande énergie et de l'enthousiasme, la seule chose qui comptait était de savoir si ça sonnait bien.
L'album se rapprochait pourtant le plus près de la puissance de leurs concerts.

Le côté bluesy de Bob Berberich met en évidence trois grandes performances montrant qu'il était l'homologue idéal de Nils. Plaisir évident que Bob nous vend dans "Ain't For Free", et il donne une qualité différente et plaintive de "Nightmare" ou de "What About Me", et la guitare de Nils danse et pique autour de la voix de Bob. Et il y a encore aussi le côté sensible de Nils dans "Believe" et "One More Time".
Et, bien sûr, il y a "Beggars Day" - qui sera bientôt reprise par leurs nouveaux camarades de label, Nazareth sur leur album "Hair of the Dog".
“You’re the Weight” s'ouvre avec un démarrage trépidant et des riffs trapu de guitare rythmique se frottant contre un jeu de lead guitare fluide joué par Nils Lofgren et son frère Tom (qui fournit aussi de belles harmonies vocales).
Le producteur David Briggs donne à ce disque la chaleur d'un album de Neil Young sans avoir l'air de sonner comme Young - même sur plusieurs morceaux teinté de Country comme "Boy & Girl".
“Beggar's Day” a été écrit en éloge au guitariste d'origine de Crazy Horse Danny Whitten et plus tard il sera repris par Nazareth sur leur album de 1975 "Hair of the Dog".
"Ain’t For Free” ferme avec du blues-rock fumant, fin de la partie.

Nils Lofgren est vraiment l'un des héros les plus méconnus du Rock et Grin est aussi l'un de ces grands groupes perdus.

[whereisbrian]

Kula Shaker, K, 1996

Pour le shaker, sans glace, avec une olive.
Je hais (qu'on leur pèle le jonc comme au bailli du Limousin) pourtant tous ces groupes néo revival (genre Greta Van Slip),
alors qu'avec Kula Shaker, c'est très bien.

[vox populi]

On continue avec Driving Rain, sorti en 2001. Mais entre 1999 et 2001 il s'est passé des choses : Working Classical, un nouvel album de musique classique est sorti, puis ensuite sort Liverpool Sound Collage (je ne le connais pas jamais écouté) un album expérimental auquel ont participé Youth et les Super Furry Animals. En 2001 sort egalement une compilation Wingspan: Hits and History qui comme son nom ne l'indique pas ne couvre pas que les années Wings.

Arrive donc Driving Rain. Je l'ai vu dans pas mal de classements des album de MCCartney dans les dernières positions. C'est fou, pour moi c'est un de ses meilleurs. Sorti donc en 2001, auparavant Paul a rencontré Heather Mills qui deviendra sa femme en 2002 et a qui il dédiera plusieurs chansons de l'album. Album aussi marqué par le 11 septembre, Paul écrira une chanson Freedom qui sera ajouté à la dernière minute sur l'album. Il était dans un avion a NY quand on eu lieu les attentants.

Cet album enregsitré avvec son groupe de tournée est tres rock et contient quelques morceaux atypiques comme Riding for Jaipur, aux influences indiennes notables ou Rinse the Raindrops, morceau de 10 minutes (un de ses plus longs). je vous met la genese de cette chanson qui est pour moi un de ses morceaux de bravoure

‘Rinse The Raindrops’ – I’ve only ever written a couple of songs where the lyrics came first. ‘All My Loving’ with The Beatles was the first one of those. We were on a tour bus and I didn’t have a guitar or, obviously, a piano with me. So I wrote the words on the bus and finished the song when I found a piano at the gig. This was a similar thing – I was sailing and some words came to me that I wasn’t sure whether they were a poem or a song. I liked them and sort of wrote a rough melody for them in my head. But then we were in the studio one day and I fancied doing something different with the guys. We’d come to the end of my more prepared tunes, so I thought I’d do something crazy with this. I took the two verses, it’s only got two verses, and very hastily wrote a bridge and an instrumental bridge for it. I showed them the bits on an acoustic and then got onto bass and we just jammed the song for half an hour or so. David reckoned I sang the verse about 48 times. Because I was doing just the same lyric, I jus t sang it every way I could think of so that hopefully he could get something out of that. We went home and left him to stay up until four in the morning to work on it. We came in the next day and David said ‘I couldn’t get it down any shorter than this’, he’d collaged together all the bits he liked, and it’s like a ten-minute song. It reminds me of festivals in summer, hippies and bands jamming. There’s a good energy to it.

Hormis ces mroceaux on comte bon nombre sd'excellents titres :Lonely Road, From a lover to a Friend, Driving Rain, Spinning on an Axis, Your Loving Flame, Back in the Sunshine Again (écrite en collaboration avec son fills James)

L'album sort finalement le 12 novembre 2001, 3 semaines plus tard Paul perd son plus vieil ami, George harrison est lui aussi emporté par un cancer a l'age de 58 ans.

Je lui met 8.5 parce qu'il les vaut bien.

enfin quelqu'un de lucide sur cet album
Je l'aime bien aussi, mais on est pas nombreux.
Franchement quand on compare ce disque avec 80% de sa discographie solo c'est incompréhensible de ne pas le voir mieux apprécié.
ok c'est pas un chef d'oeuvre comem sera chaos selon moi mais c'est un disque très solide et assez inventif pour l'univers de PMC

[nunu]

On y arrive enfin en 2005, entre 2001 et 2005 pas grand chose a signaler hormis la reprise des tournées, la sortie de deux albums Live,le concert for George, la naissance de sa fille (si vous avez jamais vu la gamine qui a 19 ans maintenant regarder une photo, impossible qu'il la renie, c'est lui en fille).

En 2005 sort aussi un projet appele Twin Freaks, un duo composé de Paul et de Freelance Hellraiser ou Roy Kerr de son vrai nom. Il avait fait la première partie de certains concerts de Paul en 2004 ou il fasait des mash up avec ces titres. Et c'est le concept de cet album, les morceaux de Paul sont mélangés et sont méconnaissables.

Dans ces années la pour moi il est arrivé a un point ou il en a plus rien a foutre de ce qu'on pense de lui, il fait ce qu'il veut et nous emmerde. Il sait que sa légende est faite depuis longtemps.



En 2005 donc sort Chaos and Creation in the Backyard. Disons le avant d'en parler, on touche au sublime. L'album a été enregistré sur une période 18 mois, produit par Nigel Goodrich (producteur entre autres de Radiohead) qui n'a pas hésité a mettre Paul sous pression en lui demandant de lui faire écouter ses chansons et lui disant qu'il ne choisirait que celle qui l'aimait, qui n'a pas hésité aussi a apporté des petites modiifications parfois. L'entente entre les deux hommes est bonne. Goodrich arrive aussi a convaincre Paul de quasi tout faire lui même au point de vue intrumental, a part des cordes, de la batterie sur un ou deux morceaux et de la guitare quelquefois, Paul joue de tous les instruments. La pochette représente Paul jeune, une photo prise par son frère Peter (aka Mike MCGear)

Voila ce qu'a dit Godrich : Lorsque Paul et moi nous sommes réunis, nous avions un objectif commun », a déclaré Godrich. « Nous voulions faire un grand album fidèle à Paul. Je pense que c'est exactement ce que nous avons fait.

Ca a été réussit a 200 %.

Rien a jeter dans cet album. Signalons la présence de Friends to Go morceau dans le style de George Harrison et qui lui est dédié. il se permet aussi un morceau caché dans un style expérimental en toute fin d'album. C'est un album avec pas mal de cordes ce qui peut être en refroidir certains.
Mais quoi mettre comme note que 10/10

[Punker paname]

alcat01

Nils Lofgren est vraiment l'un des héros les plus méconnus du Rock et Grin est aussi l'un de ces grands groupes perdus.

Tout à fait d'accord avec toi merci pour tes chroniques sur ses premiers groupes , sinon je l'avais découvert via ses Lp's Night After Night - 1977 et Nils - 1979

Je le range parmi ces un peu trop vite oubliés (à tort)du Rock comme Willie Nile, Jules Shear, Donnie Iris avec les Cruisers et les Jaggerz, Billy Squier, Norman Nardini ,ou encore Bob Segarini dont je pense que tu nous fera certainement des critiques de ses premiers groupes des 70's comme The Dudes, Roxy,The Family Tree, The Wackers qui rentrent tout à fait dans la série et les styles de tes chroniques précédentes

[alcat01]

Après de nombreux spectacles, notamment en ouverture de Steppenwolf ou Led Zeppelin, les Variations ont sorti leur très attendu premier album, "Nador" en Octobre 1970. Mick Fowley, de Grape fruit, y participe.

Le passé Marocain des musiciens ouvre la porte à des influences (moult percussion, Youssef Berrebi au darbouka) alors peu communes pour une formation de Hard Rock.

D'entrée, on est frappé par la maturité du groupe, son professionnalisme, et son absence de complexe, surtout pour l 'époque.
Les Variations ont un son cent pour cent Anglais, avec chant en Anglais, à l'exception d'une chanson.
Leur musique puise ses origines dans les Who, les Kinks, les Stones, Cream, les Yardbirds, les Small Faces, sans omettre, bien sûr, le Rythm'n'Blues de Otis Redding ou de Wilson Pickett. On pense également parfois à Led Zeppelin ou même Mountain.

Le chanteur Joe Leb sait se montrer exubérant, explosant littéralement, possédé par les vibrations du Hard Rock. Marc Tobaly, grâce notamment à une immersion totale dans le Swinging London en 66, sonne comme les meilleurs guitaristes Anglais des années 60, avec un son graisseux, sans effet apparent, hormis une wah-wah pour le break de "Completely Free", sachant se faire tantôt incisif, tantôt mielleux, tantôt intimiste (en acoustique).
Quant à la section rythmique, elle n'est nullement figurative, partant à l'assaut, tout en restant en cohésion, plutôt que retranchée.
Leur musique sait se parer d'atouts plus exotiques, notamment dûs à l'adjonction occasionnelle d'instruments Maghrébins (la darbouka, et la taarija, darbuqqa, et des percussions du crus).

Trois des membres étant originaires du Maroc, ils se servent de leur patrimoine culturel pour enrichir judicieusement leur musique aux consonances et constructions essentiellement Anglo-Saxonne, plus naturellement, et bien avant Led Zeppelin.
Le meilleur exemple en est le splendide titre instrumental, "Nador", un Folk oriental avec du darbouka, quelque part entre "Black Mountain Side" et "Friends".
Parfois l'album penche complètement vers une British Pop des années 60, comme sur l'excellent "We're gonna find the way".

On pourrait certes reprocher une production un peu touffue, manquant de définition sur les titres les plus Heavy, mais cela ne devrait pas occulter le fait que Les Variations soit un grand groupe, paré d'indéniables qualités de compositeur et d'interprètes.
Un classique.

[vox populi]

On y arrive enfin en 2005, entre 2001 et 2005 pas grand chose a signaler hormis la reprise des tournées, la sortie de deux albums Live,le concert for George, la naissance de sa fille (si vous avez jamais vu la gamine qui a 19 ans maintenant regarder une photo, impossible qu'il la renie, c'est lui en fille).

En 2005 sort aussi un projet appele Twin Freaks, un duo composé de Paul et de Freelance Hellraiser ou Roy Kerr de son vrai nom. Il avait fait la première partie de certains concerts de Paul en 2004 ou il fasait des mash up avec ces titres. Et c'est le concept de cet album, les morceaux de Paul sont mélangés et sont méconnaissables.

Dans ces années la pour moi il est arrivé a un point ou il en a plus rien a foutre de ce qu'on pense de lui, il fait ce qu'il veut et nous emmerde. Il sait que sa légende est faite depuis longtemps.



En 2005 donc sort Chaos and Creation in the Backyard. Disons le avant d'en parler, on touche au sublime. L'album a été enregistré sur une période 18 mois, produit par Nigel Goodrich (producteur entre autres de Radiohead) qui n'a pas hésité a mettre Paul sous pression en lui demandant de lui faire écouter ses chansons et lui disant qu'il ne choisirait que celle qui l'aimait, qui n'a pas hésité aussi a apporté des petites modiifications parfois. L'entente entre les deux hommes est bonne. Goodrich arrive aussi a convaincre Paul de quasi tout faire lui même au point de vue intrumental, a part des cordes, de la batterie sur un ou deux morceaux et de la guitare quelquefois, Paul joue de tous les instruments. La pochette représente Paul jeune, une photo prise par son frère Peter (aka Mike MCGear)

Voila ce qu'a dit Godrich : Lorsque Paul et moi nous sommes réunis, nous avions un objectif commun », a déclaré Godrich. « Nous voulions faire un grand album fidèle à Paul. Je pense que c'est exactement ce que nous avons fait.

Ca a été réussit a 200 %.

Rien a jeter dans cet album. Signalons la présence de Friends to Go morceau dans le style de George Harrison et qui lui est dédié. il se permet aussi un morceau caché dans un style expérimental en toute fin d'album. C'est un album avec pas mal de cordes ce qui peut être en refroidir certains.
Mais quoi mettre comme note que 10/10

Je suis pas sur que l'entente était si bonne que cela
Paul a tjs refusé de retravailler avec Godrich et le disque suivant sera composé pour partie des morceaux refusés par le producteur
Depuis il a tjs refusé de renouveler l'expérience avec un producteur de caractère, préférant travailler avec des gens qui lui laissaient à 100% les coudées franches

[Unserious Sam]

Je lui met 8.5 parce qu'il les vaut bien.

enfin quelqu'un de lucide sur cet album
Je l'aime bien aussi, mais on est pas nombreux.
Franchement quand on compare ce disque avec 80% de sa discographie solo c'est incompréhensible de ne pas le voir mieux apprécié.
ok c'est pas un chef d'oeuvre comem sera chaos selon moi mais c'est un disque très solide et assez inventif pour l'univers de PMC

On tombe d'accord... J'aime beaucoup cet album, qui entame ma "trilogie divine", se poursuivant avec le mirifique "Chaos..." et s'achevant avec "Memory" (je ne sais pas encore si Nunu l'aime bien, celui-là..., moi je suis aux anges...). De toute façon, il n'y a rien à jeter depuis "Flaming Pie"... M'enfin quoi, après la trilogie mirifique, la "trilogie flamboyante" : "New", "Egypt Station" et "III".

Mais je laisse la parole à notre hagiographe du moment...

[alcat01]

The Sacred Mushroom était composé du guitariste chanteur Larry Goshorn, du lead chanteur Danny Goshorn, du bassiste Joe Steward, du guitariste Fred Fogwell et du batteur Doug Hamilton.
La musique de ce disque ne sonne pas du tout comme du Country Rock.
Cet album, initialement publié en 1969, est un intense et énergique album de Blues Rock.

Alors que que leur nom de Sacred Mushroom évoque plutôt des images de Rock psychédélique des années 60 ou de l'acide, les racines musicales du groupe sont nettement plus Bluesy.
C'est, en fait, du grand Heavy Blues typique de la fin des années soixante.

L'album contient un mélange de morceaux originaux ainsi que deux reprises bien sélectionnées.
Le travail de guitare de Larry Goshorn y est brillant tout au long du disque.
Son jeu de guitare rappelle, un peu, le jeu tout en douceur d'Eric Clapton quand il jouait avec Cream.
Son frère Danny gère agréablement le chant sur cet album.

Des chansons comme "I Don't Like You" et "Lifeline" contiennent des grandes parties de guitare.
Un riff Bluesy avec une jolie mélodie commence l'album, style Cream, bien sûr, avec une voix ressemblant presque à s'y méprendre à celle de Jack Bruce et des chœurs accrocheurs, c'est "I Don't Like You".
"You Won't Be Sorry" suit dans la même lignée que le premier morceau, pratiquement lui aussi influencé par Cream, et c'est bon Blues mélodique.
Le Rock "Catatonic Lover", qui comporte quelques changements d'accords lyriques rappellant le "3 / 5 's Of A Mile In 10 Seconds" du Jefferson Airplane, est fait de riffs de guitare et de solos qui accélère un peu la cadence avant le Blues (Chicago Blues) et l'harmonica de “All Good Things Must Have An End" avec des paroles tristes comme souvent le sont les thémes de Blues.
On retrouve une reprise plus qu'inspirée du "I'm Not Like Everybody Else" des Kinks jouée comme une ballade avec une guitare délicatement amplifiée. Danny Goshorn révèle une jolie voix très mélodique. Le morceau conserve une sensibilité Pop tout à fait intemporelle qui incorpore l'entrelacement des lignes de guitare acoustique et électrique. Le son, la mélodie et le solo de guitare en font quelque chose d'attirant.
"I Take Care" est un Blues pur émouvant joué avec juste une guitare et un harmonica.
"Mean Old World", popularisé par le maître harmoniciste de Blues Little Walter, est par contre un Blues beaucoup plus électrique, plus Rock. La mélodie et le refrain sont très accrocheurs. Cette interprétation rappelle un peu the John Mayall's Bluesbreakers.
La guitare dominante de "Lifeline" finit cet album de The Sacred Mushroom et, bien sûr, ce morceau de Blues est de nouveau bourré de solos de guitare. Avec ses 6 minutes et demie, c'est aussi la plus longue chanson de l'opus, et il semble que le groupe ait donné tout le meilleur de lui même à la fin afin d'inciter les gens à réécouter l'album encore et encore. Le morceau rappelle quelque peu le Blues électrique de Fleetwood Mac ou du Stan Webb's Chicken Shack.

C'est donc, dans son ensemble, un bon album, parce qu'il dégage beaucoup d'énergie. Il est fortement recommandé aux collectionneurs d'album de Heavy Blues Rock des années soixante.
Les quelque 34 minutes de musique sur ce disque étaient très prometteuses. Mais, malheureusement, ce ne devait être qu'un feu de paille, car ce quintet fut très éphèmère.