Ce soir (ou plus tard d'ailleurs), à la télé

[Pablitta]

Sur France 5 ce soir à 22H35 documentaire inédit (2023) : « Punk is not vraiment dead ?! »

alors les punks du forum ?! vu en replay , je connaissais de noms tout ses groupes sans alles a leurs concerts ni acheter leurs disques , sympa de revoir ses musicos qui ont fait bouger la scene francaise , le saxo des bérus en corse au calme , le gratteu des berus en bretagne ! ça parle des fanzines , sacré époque quand meme ! super docu
dommage qu on voit pas asser la souris deglinguée

Bien que fort peu punk, je voulais le regarder mais clic je tombais sur un concert de Patti Smith, qui n'est pas exactement ma tasse de darjeeling ... C'était dimanche, le bug a peut-être été rectifié depuis ?

[andy]

c est comme aux jeux faut retenter !

[Danzik]

Pas vu le docu, de mon côté pas très punk non plus, mais je pense que les aficionados du genre ont appréciés ?

Pour info, concernant La Souris Déglinguée, dans le prochain Rock & Folk, un article sur eux est prévu.

[gabuzomeuzomeu]

Sur France 5 ce soir à 22H35 documentaire inédit (2023) : « Punk is not vraiment dead ?! »

alors les punks du forum ?! vu en replay , je connaissais de noms tout ses groupes sans alles a leurs concerts ni acheter leurs disques , sympa de revoir ses musicos qui ont fait bouger la scene francaise , le saxo des bérus en corse au calme , le gratteu des berus en bretagne ! ça parle des fanzines , sacré époque quand meme ! super docu
dommage qu on voit pas asser la souris deglinguée

Bien que fort peu punk, je voulais le regarder mais clic je tombais sur un concert de Patti Smith, qui n'est pas exactement ma tasse de darjeeling ... C'était dimanche, le bug a peut-être été rectifié depuis ?

Effectivement ça a cafouillé et puis disparu ? On m'en a fait part ailleurs pour une demande et coup de pot j'ai sauvegarder le truc le 12 janvier, pour voir s'il y avait des séquences inédites de l'Usine à Montreuil ou autres comme extraits de tournages de Tchao Pantin. J'ai uploadé sur mon vieux Mediafire qui tient le coup depuis 2009. C'est pas terrible comme définition mais pour un doc en 1080 de 52mn ça fait 800 mo environ ... si y'en a qui vouvoule j'envoie le lien en MP !

[Pablitta]

C'est gentil de proposer, Gabu. Etant une courgette niveau techno, je ferai sans

[Remi Aldo]

Celui-là faut que je me le regarde
https://www.programme-tv.net/programme/ ... puissants/
Le pitch me fait saliver "une bande de crétins dirigée par un loup garou anéantie par un justicier", "un pénitencier avec des humains et des mutants surpuissants". Je pense que ça ne va pas être triste.

[Algernon]

Ah oui ! Il est récent, mais je l'avais pas vu passer. "D'après un comic book".
Tu as bien fait de le signaler. ^^

[Jitoma]

https://www.arte.tv/fr/videos/114233-00 ... -resister/

[Pablitta]

Merci ARTE ..ça nous change du spectacle des Enfoirés et autres crétineries rances.Il y a des centaines de tribute bands des Beatles ,mais celui ci est certainement l'un des meilleur ,voire le meilleur.
La maîtrise technique et vocale est impressionnante.
(Evidement on peut ne pas apprécier les tribute bands et aussi les Beatles )

Je reviens sur ton post, Pilgrim, rapport au fait que mardi, je suis allée voir The Simon & Garfunkel Story au Théâtre du Gymnase avec ma copine d'enfance.
Pareil, maîtrise technique et vocale impressionnante. Le garçon qui a endossé le costume d'Art Garfunkel a fait un Bridge over Troubled Water de toute beauté.
Mais voilà, au-delà du plaisir qu'on a pris à entendre des oldies but goldies, à beugler toutes les chansons avec eux, il manquait la tendresse (voire l'amour) que l'on peut éprouver quand on voit "des vrais en vrai", en plus de les entendre.
C'est un sentiment qui sous-tend le plaisir qu'on ressent forcément en écoutant une musique que l'on aime et qui l'augmente parfois dans des proportions nirvanesques.
A défaut de tendresse et d'amour, ça a été une expérience très agréable mais sans réelle émotion.

J'ai regardé un bout du concert des Analogues. Ca m'a fait le même effet.
Bon, ça se trouve, sans le savoir, j'aime pas les tribute bands, hein

[bibabeuloula]

Merci ARTE ..ça nous change du spectacle des Enfoirés et autres crétineries rances.Il y a des centaines de tribute bands des Beatles ,mais celui ci est certainement l'un des meilleur ,voire le meilleur.
La maîtrise technique et vocale est impressionnante.
(Evidement on peut ne pas apprécier les tribute bands et aussi les Beatles )

Je reviens sur ton post, Pilgrim, rapport au fait que mardi, je suis allée voir The Simon & Garfunkel Story au Théâtre du Gymnase avec ma copine d'enfance.
Pareil, maîtrise technique et vocale impressionnante. Le garçon qui a endossé le costume d'Art Garfunkel a fait un Bridge over Troubled Water de toute beauté.
Mais voilà, au-delà du plaisir qu'on a pris à entendre des oldies but goldies, à beugler toutes les chansons avec eux, il manquait la tendresse (voire l'amour) que l'on peut éprouver quand on voit "des vrais en vrai", en plus de les entendre.
C'est un sentiment qui sous-tend le plaisir qu'on ressent forcément en écoutant une musique que l'on aime et qui l'augmente parfois dans des proportions nirvanesques.
A défaut de tendresse et d'amour, ça a été une expérience très agréable mais sans réelle émotion.

J'ai regardé un bout du concert des Analogues. Ca m'a fait le même effet.
Bon, ça se trouve, sans le savoir, j'aime pas les tribute bands, hein

Et oui

[Danzik]

Les Blues Brothers (1980) hier soir...

[Jitoma]

Vu hier soir, et visionné avec finalement et contre toute attente une attention grandissante au fil des sujets : Envoyé Spécial et Complément D'Enquête sur France 2.



Le premier évoquait d'abord le contexte de ce début de période de campagne des législatives, à travers quelques villes où les journalistes allaient à la rencontre d'électeurs et d'électrices désormais convaincus par le vote RN. Des situations complexes, parfois poignantes, et dont il ressort des questions réelles auxquelles les réponses à donner ne souffriront d'aucune entourloupe. Toutefois il est permis de douter de la pertinence desdites réponses aux problématiques soulevées (sentiment d'insécurité, pouvoir d'achat, peur du déclassement, services publics, préoccupations identitaires et culturelles, etc). "On n'a jamais essayé" peut sembler un peu léger comme argument. Mais bon, ces gens votent, et en ces temps d'abstentionnisme endémique et dopé par la fatigue démocratique, on ne saurait s'en plaindre.

Il était ensuite question des abus sexuels dans l'armée, et de la difficulté des femmes victimes de ceux-ci, de prendre la parole compte tenu de la culture du devoir de réserve de la grande muette (à laquelle s'ajoute la dimension d'omerta encore inhérente à ces situations), puis une fois la parole prise, d'être entendues, prises en considération, portées au-dessus d'un déni encore généralisé et dont l'on voit que l'institution concernée et le pouvoir politique qui en a la tutelle, l'entretiennent en connaissance de cause. Tandis que dans tous les cas soulevés, les agresseurs ne sont guère sinon aucunement inquiétés : c'est aux victimes d'écraser, de quitter leur métier (qui dans ce type de profil, n'est pas seulement un métier mais aussi un engagement, une vocation, un sacerdoce, oserait-on dire). Ces gens-là aussi votent, ai-je pensé.

Ensuite, sujet sur la Géorgie et la loi sur l'influence étrangère, à l'origine d'un climat de violence et d'atteintes aux libertés démocratiques fondamentales. Soit la nouvelle manifestation d'un rôle toxique joué par la Russie, dont l'on se console qu'il n'ait pas autant prise en France. Enfin pas encore, enfin, ça peut changer, et pas en bien, et à échéance courte. Il y a en France des sympathies avérées (doublées d'obligations économiques créant mécaniquement comme autant d'obligations politiques) pour le régime responsable de ces agissements. Quelques récents faits d'actualités (peintures sur les murs, mises en scène au pied de la Tour Eiffel) montrent l'irruption chez nous de ces situations dont le moins que l'on puisse dire est qu'elles posent question, et le cas échéant inquiètent. Et de ces sympathies avérées, il ressort des votes, là aussi ces gens votent, ai-je pensé.

Complément D'Enquête abordait quant à lui le phénomène du hooliganisme dans les milieux du football en France (et chez nos voisins et amis Belges), soit une culture assumée et décomplexée de la violence, en marge du domaine strictement sportif (qui, l'observe-t-on, intervient en tant que simple corollaire dans la pratique en question). A noter que cette violence se manifeste essentiellement du fait de groupes, plus précisément de groupes d'hommes, et dont il est intéressant de remarquer que ceux-ci ne font pas mystère de leurs sources d'inspiration politique, très spécifiques, pointues oserait-on dire, à savoir le IIIème Reich et l'idéologie afférente, ce qui - comme l'on pourrait s'y attendre - amène des comportements dont la compatibilité avec l'esprit de la République pourra être laissé à l'appréciation de chacun. Ce centre d'intérêt à l'évidence très fortement ancré, s'exprime donc de façon récurrente et de façon assumée (dans la limite toutefois des subterfuges et habiletés permettant de déjouer soit le Code Pénal, soit les dispositifs de vidéo-surveillance). Entre deux levers de bras droit et deux cris simiesques, ces gens-là votent aussi, ai-je encore pensé.



Je suis allé me coucher un peu soucieux, et n'ai pas passé une très bonne nuit.

En replay, disponible jusqu'au 19 mars 2025, à moins que, bien entendu.
https://www.france.tv/france-2/envoye-s ... tion-about
https://www.france.tv/france-2/compleme ... aison.html

[CCR]

I'm Not There, biopic de 2007 sur Dylan avec une approche originale ( autant d'acteurs que de "périodes"). Ce soir sur la 14

Je me suis fait ch..., zappé au bout de 10mn.

Par ailleurs, dire qu'on a du mal à cerner Dylan, c'est à se demander si ce n'est pas intrinsèque à la démarche du personnage, sans lui dénier sa profondeur. L'impression qu' il était expert pour dire ce qu'il fallait au moment opportun, tout en déconcertant. C'était en phase avec les instables années 60 mais un peu moins avec les années 70, du moins celles hors mouvance punk qui elle, s'était aussi fait une devise de déconcerter mais on va dire avec une certaine notion de violence tant in que out

[whereisbrian]

Vu hier soir, et visionné avec finalement et contre toute attente une attention grandissante au fil des sujets : Envoyé Spécial et Complément D'Enquête sur France 2.



Le premier évoquait d'abord le contexte de ce début de période de campagne des législatives, à travers quelques villes où les journalistes allaient à la rencontre d'électeurs et d'électrices désormais convaincus par le vote RN. Des situations complexes, parfois poignantes, et dont il ressort des questions réelles auxquelles les réponses à donner ne souffriront d'aucune entourloupe. Toutefois il est permis de douter de la pertinence desdites réponses aux problématiques soulevées (sentiment d'insécurité, pouvoir d'achat, peur du déclassement, services publics, préoccupations identitaires et culturelles, etc). "On n'a jamais essayé" peut sembler un peu léger comme argument. Mais bon, ces gens votent, et en ces temps d'abstentionnisme endémique et dopé par la fatigue démocratique, on ne saurait s'en plaindre.

Il était ensuite question des abus sexuels dans l'armée, et de la difficulté des femmes victimes de ceux-ci, de prendre la parole compte tenu de la culture du devoir de réserve de la grande muette (à laquelle s'ajoute la dimension d'omerta encore inhérente à ces situations), puis une fois la parole prise, d'être entendues, prises en considération, portées au-dessus d'un déni encore généralisé et dont l'on voit que l'institution concernée et le pouvoir politique qui en a la tutelle, l'entretiennent en connaissance de cause. Tandis que dans tous les cas soulevés, les agresseurs ne sont guère sinon aucunement inquiétés : c'est aux victimes d'écraser, de quitter leur métier (qui dans ce type de profil, n'est pas seulement un métier mais aussi un engagement, une vocation, un sacerdoce, oserait-on dire). Ces gens-là aussi votent, ai-je pensé.

Ensuite, sujet sur la Géorgie et la loi sur l'influence étrangère, à l'origine d'un climat de violence et d'atteintes aux libertés démocratiques fondamentales. Soit la nouvelle manifestation d'un rôle toxique joué par la Russie, dont l'on se console qu'il n'ait pas autant prise en France. Enfin pas encore, enfin, ça peut changer, et pas en bien, et à échéance courte. Il y a en France des sympathies avérées (doublées d'obligations économiques créant mécaniquement comme autant d'obligations politiques) pour le régime responsable de ces agissements. Quelques récents faits d'actualités (peintures sur les murs, mises en scène au pied de la Tour Eiffel) montrent l'irruption chez nous de ces situations dont le moins que l'on puisse dire est qu'elles posent question, et le cas échéant inquiètent. Et de ces sympathies avérées, il ressort des votes, là aussi ces gens votent, ai-je pensé.

Complément D'Enquête abordait quant à lui le phénomène du hooliganisme dans les milieux du football en France (et chez nos voisins et amis Belges), soit une culture assumée et décomplexée de la violence, en marge du domaine strictement sportif (qui, l'observe-t-on, intervient en tant que simple corollaire dans la pratique en question). A noter que cette violence se manifeste essentiellement du fait de groupes, plus précisément de groupes d'hommes, et dont il est intéressant de remarquer que ceux-ci ne font pas mystère de leurs sources d'inspiration politique, très spécifiques, pointues oserait-on dire, à savoir le IIIème Reich et l'idéologie afférente, ce qui - comme l'on pourrait s'y attendre - amène des comportements dont la compatibilité avec l'esprit de la République pourra être laissé à l'appréciation de chacun. Ce centre d'intérêt à l'évidence très fortement ancré, s'exprime donc de façon récurrente et de façon assumée (dans la limite toutefois des subterfuges et habiletés permettant de déjouer soit le Code Pénal, soit les dispositifs de vidéo-surveillance). Entre deux levers de bras droit et deux cris simiesques, ces gens-là votent aussi, ai-je encore pensé.



Je suis allé me coucher un peu soucieux, et n'ai pas passé une très bonne nuit.

En replay, disponible jusqu'au 19 mars 2025, à moins que, bien entendu.
https://www.france.tv/france-2/envoye-s ... tion-about
https://www.france.tv/france-2/compleme ... aison.html

"on n'a jamais essayé"

On ne parle pas d'une nouvelle pizza surgelée ou d'une TV à écran plat.

[Jitoma]

"on n'a jamais essayé"

On ne parle pas d'une nouvelle pizza surgelée ou d'une TV à écran plat.

C'est mon avis aussi.

Mais c'est ainsi que les personnes qui tiennent ces propos le conçoivent, à l'évidence. Ce n'est pas entièrement de leur faute : on leur a appris à se situer dans le processus démocratique comme dans un catalogue de promotion d'hypermarché, avec des collections de saison, les produits tendance, les affaires à ne pas manquer, etc. L'exercice du civisme est devenu une posture de consommateur, et le concept de démocratie ramené à une garantie client (je paie, donc j'ai droit à), tandis qu'une campagne électorale n'est plus qu'un exercice de communication où tout est mis en oeuvre pour ramener la perception du politique à une notion d'image, laquelle doit bien entendu être séduisante, attractive, jusqu'à - puisque l'on file précisément cette métaphore - tromper volontiers sur la marchandise. Donc, oui, quand ils disent "on n'a jamais essayé", c'est révélateur de cette perte de conscience de ce qu'est la démocratie, à la fois dans sa signification originelle, mais aussi dans les implications les plus spécifiques du concept dès lors que sont envisageables des limitations à celui-ci. Des consommateurs de droit civique en sorte, et qui se concentrent sur la couleur du vernis puisque c'est ce sur quoi l'on attire, maintient et restreint à dessein leur attention, tandis que les grandes personnes décident de ce qui est déterminant et sur quoi il n'y aura pour le client jamais ni accès à la notice, ni possibilité de réclamation. A la rigueur un simple droit de rétractation, ce dont beaucoup ne se privent pas, hélas.

Pour ma part, le candidat ressorti en tête des suffrages lors du dernier scrutin, avec ses sourires, ses mises en scène et - accordons-lui au moins cela - un sens du spectacle tout-à-fait efficace, me fait penser à ces danses à la mode dans les 1960s, le jerk, le dog, le watusi, le shimmy-shake, etc. Là c'est une sorte de limbo, mais la barre sous laquelle passer sans dommage, est une lame de guillotine.

[whereisbrian]

"on n'a jamais essayé"

On ne parle pas d'une nouvelle pizza surgelée ou d'une TV à écran plat.

C'est mon avis aussi.

Mais c'est ainsi que les personnes qui tiennent ces propos le conçoivent, à l'évidence. Ce n'est pas entièrement de leur faute : on leur a appris à se situer dans le processus démocratique comme dans un catalogue de promotion d'hypermarché, avec des collections de saison, les produits tendance, les affaires à ne pas manquer, etc. L'exercice du civisme est devenu une posture de consommateur, et le concept de démocratie ramené à une garantie client (je paie, donc j'ai droit à), tandis qu'une campagne électorale n'est plus qu'un exercice de communication où tout est mis en oeuvre pour ramener la perception du politique à une notion d'image, laquelle doit bien entendu être séduisante, attractive, jusqu'à - puisque l'on file précisément cette métaphore - tromper volontiers sur la marchandise. Donc, oui, quand ils disent "on n'a jamais essayé", c'est révélateur de cette perte de conscience de ce qu'est la démocratie, à la fois dans sa signification originelle, mais aussi dans les implications les plus spécifiques du concept dès lors que sont envisageables des limitations à celui-ci. Des consommateurs de droit civique en sorte, et qui se concentrent sur la couleur du vernis puisque c'est ce sur quoi l'on attire, maintient et restreint à dessein leur attention, tandis que les grandes personnes décident de ce qui est déterminant et sur quoi il n'y aura pour le client jamais ni accès à la notice, ni possibilité de réclamation. A la rigueur un simple droit de rétractation, ce dont beaucoup ne se privent pas, hélas.

Pour ma part, le candidat ressorti en tête des suffrages lors du dernier scrutin, avec ses sourires, ses mises en scène et - accordons-lui au moins cela - un sens du spectacle tout-à-fait efficace, me fait penser à ces danses à la mode dans les 1960s, le jerk, le dog, le watusi, le shimmy-shake, etc. Là c'est une sorte de limbo, mais la barre sous laquelle passer sans dommage, est une lame de guillotine.

On est d'accord.

[gabuzomeuzomeu]

Bip TV du 36 Indre
2ème édition du Compost Rock, concerts à la Boite à Musique Issoudun avec AGADIO, BADASS, WILD TOWER & TR3BZ & CO.

"Ça recycle à Bout de Brousse"
TR3BZ & CO reprend le Personal Jesus du Pêche Mode, Another brick in the Wall du Floyd et un final avec, les quatre groupes ensemble, un blues très électrique façon Zizi Top !

[vox populi]

I'm Not There, biopic de 2007 sur Dylan avec une approche originale ( autant d'acteurs que de "périodes"). Ce soir sur la 14

Je me suis fait ch..., zappé au bout de 10mn.

Par ailleurs, dire qu'on a du mal à cerner Dylan, c'est à se demander si ce n'est pas intrinsèque à la démarche du personnage, sans lui dénier sa profondeur. L'impression qu' il était expert pour dire ce qu'il fallait au moment opportun, tout en déconcertant. C'était en phase avec les instables années 60 mais un peu moins avec les années 70, du moins celles hors mouvance punk qui elle, s'était aussi fait une devise de déconcerter mais on va dire avec une certaine notion de violence tant in que out

Un film pour fan, que j'ai kiffé.
Par contre j'ai pas trop compris ce que tu voulais dire sur Dylan ? J'ai l'impression que tu dis qu'il a juste réussi à saisir son époque. Si c'est ca, tu as entièrement raison.
C'est Dylan lui même qui l'a dit "l'époque avait besoin de ces chansons et je savais les écrire, donc je l'ai fait"
Et lui même a ajouté qu'à partir des années 70 s'était terminé, il n'était plus au centre du réacteur.
Je dirais même que ca s'arrête avec son accident de moto en 66. C'est la rupture, la fin d'une époque.

[Monsieur-Hulot]

Comme Jean-Luc Godard et son accident de moto en juin 1971, ses films après l'accident ne seront plus du tout les mêmes qu'avant.

[vox populi]

Comme Jean-Luc Godard et son accident de moto en juin 1971, ses films après l'accident ne seront plus du tout les mêmes qu'avant.

Oui ..A la différence près que Godard a jamais dégonflé du melon. Je ne suis pas assez cinéphile pour apprécier ses films mais j'aime bien écouter ses interviews de temps en temps, disons quand j'ai envie de découvrir une autre manière de voir le monde, par le prisme du cinéma. Il était à la fois formidablement intelligent (et passionnant à écouter) mais pas suffisamment pour avoir du recul sur son propre personnage. En tout cas c'est ce que je ressens dans ces interviews, je ne suis pas un spécialiste de Godard.
Dylan quand tu l'écoutes en interview c'est totalement différent : Il pense qu'à un moment donné de sa carrière il était connecté à quelque chose et que c'est passé. Quand il écoute la chanson It's alright man il dit dans une émission qu'il ne sait pas comment il a pu écrire ce genre de paroles. Il ajoute qu'à l'époque ça lui tombait dessus comme ça et qu'aujourd'hui c'est terminé. Il ne peut plus écrire des chansons aussi puissantes car il n'est plus en connexion avec celui qui l'avait choisi à l'époque (c'est sa façon d'expliquer ce qui s'est passé). Cette façon de dire qu'il a été choisi lui permet d'avoir aussi beaucoup de recul sur le personnage de Bob Dylan qu'il n'a jamais mélangé avec lui même. Il a dit un jour : je ne suis pas assez fou pour me prendre pour Bob Dylan