![Dan.San ;)](./images/smilies/6.gif)
Docteur? : Une comédie contenant Michel Blanc est toujours pour me plaire, et celle-ci ne fut pas exception. Le soir de Noël, un médecin de garde désabusé et gentiment alcoolo et au bord de la radiation se bloque le dos et dois s’auto-shooter, ce qui finit de l’immobiliser. Un de ses appels venant de la compagne suicidaire de son fils décédé déclenche la farce, où un livreur Uber devient assistant-docteur par le bon-vouloir du peu scrupuleux docteur. S’en suit une chiée de péripéties, parfois drôles, parfois débiles, qui manquent d’un réalisme certain, mais bon on a compris que c’était une comédie franchouillarde. Si le scénario pêche par sa nullité, le duo de comédien fait parfois mouche, Blanc étant presque égal à lui-même, et le nouveau venu Jemili lui répond honorablement, au point que le film évite le navet du mois (réservé à l’autre Splendide Lhermitte et son La Retraite débile). Une plaisante surprise, compte tenu que l’on en attendait rien et que ce fut le cas. 6/10
Instinct (P-B) : Un thriller psychologique carcéral où une psychiatre « tombe » dans l’escarcelle d’un délinquant sexuel récidiviste. Rarement votre serviteur va voir un film d’origine batave, mais il faut biens des exceptions à tout. La psy Nicoline approchant de manière rayonnante la quarantaine décide de s’occuper d’un gros naze violent (enfin surtout sexuellement) nommé Idriss, mais doté d’un charisme animal qui pousse tous les « bons boutons » chez la belle. Contre son meilleur jugement, elle se laisse trop approcher, la faute à ses stupides tests pour voir si le connard est réhabilitable ou pas. Au point de le volontairement pousser à la faute, pour le priver de sortie future?
La réalisatrice Hallina Reijn et l’actrice principale Carine Van Houten sont toutes les deux parues dans le sillage de Paul Verhoeven (Black Book 2006), et son ombre plane sur le film, ce qui fut le facteur qui me poussa à visionner ce film avec mes collègues. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le titre de ce film fait référence directe à Basic Instinct du maitre à penser. Le néerlandais utilisé est encore compréhensible, mais les francophones bilingues auraient tout de même apprécié des sous-titres. Bien que le scénario soit peu crédible (des fusibles de contrôles auraient déclenché avant l’issue néfaste), on se laisse prendre au jeu du chat et de la souris (tous deux volontaires), la sexualité omniprésente du film se passant sans la moindre nudité (oh zut
![Dan.San :ghee:](./images/smilies/5.gif)