Forum de rock6070

Un Pharoah sanders de très bonne facture, dans la droite lignée des albums Impulse qu'on lui connaît. Donc pas de surprise ni de déception non plus. Quatre enregistrements sur cinq proviennent d'extraits de concert issus du club "The Ash Grove" de Los Angeles.Un indispensable pour les amateurs du grand saxophoniste.J'avais été très déçu lors de ma première écoute, j'ai donc réécouté suite à ton commentaire.
Au final, je comprends pas trop ma première réaction, peut-être était-ce dû à la place du piano, plus en avant que sur d'autres albums (j'ai encore du mal avec l'intro de The Gathering, ou bien Ore-Se-Rere), mais il y a encore de très belles choses (face A excellente).
J'y reviendrai, pour me faire un avis plus précis.

J'avais été très déçu lors de ma première écoute, j'ai donc réécouté suite à ton commentaire.
Au final, je comprends pas trop ma première réaction, peut-être était-ce dû à la place du piano, plus en avant que sur d'autres albums (j'ai encore du mal avec l'intro de The Gathering, ou bien Ore-Se-Rere), mais il y a encore de très belles choses (face A excellente).
J'y reviendrai, pour me faire un avis plus précis.

Oui ça sonne comme du Pharoah bon teint, cet autre album est par contre très différent, invité par le latin Jazz Quintet il nous offre quelques très beaux solos dans un contexte inhabituel, par contre je n'arrive pas à dater cet album,rien sur la pochette... peut-être 68? Si quelqu'un a le renseignement...

Kenny Burrell-Midnight Blue

Surement l'un des meilleurs Burrell que j'ai écouté mais un guitarsite que je connais assez peu finalement.

Neneh Cherry & The Thing - The Cherry Thing (2012)

Neneh rend hommage à son père (adoptif, Don vivait avec sa mère). Accompagné d'un super groupe The Thing qui reprenait déjà pas mal Don Cherry.
Des reprises : Suicide, The Stooges, O. Coleman, Don, MF doom et Martina Topley-Bird (magnifique reprise de Too Tough To Die qu'elle faisait déjà en mode trip-hop, mais ici son heavy jazz est du tonnerre) et deux compos du groupe.
C'est du lourd et du très bon !

Sonny Rollins - The Bridge, 1962
Belle histoire que celle qui a présidé à la sortie de cet album. Après un franc succès, plaçant Sonny parmi les meilleurs héritiers du be-bop, il s'éclipse trois ans de la scène musicale. Mais, loin des médias, il continue de pratiquer, sur un pont non loin de chez lui, un pont qui enjambe l'East River et qui "connecte" Brooklyn à Manhattan. La raison pragmatique : une de ses voisines était sur le point d'accoucher...
La raison existentielle de cet exil volontaire : Oh ! pour un solitaire comme lui, elle est évidente, faire le point, essayer de devenir meilleur et envisager son avenir artistique avec distance.

En résultent ce disque, l'un de ses tout meilleurs enregistrements, des improvisations sur des structures rythmiques bien déterminées et travaillées avec le groupe, et des perles comme la relecture de God Bless The Child, de Billie Holiday qu'il adore.

1962
Belle histoire que celle qui a présidé à la sortie de cet album. Après un franc succès, plaçant Sonny parmi les meilleurs héritiers du be-bop, il s'éclipse trois ans de la scène musicale. Mais, loin des médias, il continue de pratiquer, sur un pont non loin de chez lui, un pont qui enjambe l'East River et qui "connecte" Brooklyn à Manhattan. La raison pragmatique : une de ses voisines était sur le point d'accoucher...
La raison existentielle de cet exil volontaire : Oh ! pour un solitaire comme lui, elle est évidente, faire le point, essayer de devenir meilleur et envisager son avenir artistique avec distance.

En résultent ce disque, l'un de ses tout meilleurs enregistrements, des improvisations sur des structures rythmiques bien déterminées et travaillées avec le groupe, et des perles comme la relecture de God Bless The Child, de Billie Holiday qu'il adore.

Sonny Rollins à la fin des années 50 était généralement considéré comme le meilleur praticien de son instrument, mais tout s'accélère, Coltrane , le free... Sonny n'est plus vraiment dans la course. De plus c'est un travailleur acharné et ses voisins se plaignent à cause du bruit... D'où le pont, l'exil et la légende. D'ailleurs sous ce pont d'autres musiciens viendront se joindre à lui, cette retraite dura deux années, il en fera une autre un peu plus tard qui durera trois ans...
Ses enregistrements au Village Vanguard sont essentiels.

Dollar Brand (aka Abdulah Ibrahim) - Banyana (The Children Of Africa), 1976

Bass – Cecil McBee
Drums – Roy Brooks
Piano, Soprano Saxophone, Vocals – Dollar Brand
Producer – Horst Weber, Matthias Winckelmann

Album enregistré à New York par ce sud-africain né au Cap, converti à l'Islam fin 60's. Son œuvre témoigne de son ouverture aux différentes cultures qu'il a croisées. Adoubé par le Duke en personne qui le fit signer dans une grande maison et jouer avec lui en tant que pianiste.
Du Spiritual Jazz, avec des thèmes superbes. La ligne de basse d'Ishmael vous envoie direct discuter avec les grands sages.

L' album me fait penser à cet autre enregistré en 68, à l'origine il s'appelait Hamba Khale! ce qui a une autre allure que Confluence, nom sous lequel il sera rebaptisé pour de multiples rééditions. On y trouve un Dollar Brand très serein déjà maître de son jeu. La curiosité c'est Gato Barbieri avec lequel il dialogue, un Gato très free, sous influences, à la recherche de son identité. On le sent complètement immergé dans la musique qu'il interprète avec Dollar Brand, toujours à l'écoute... .C'est cependant cette rencontre entre la quête d'un jeune musicien et celle d'un autre au style déjà affirmé qui fera de cet album l'un des plus beaux du ténor. Il est frappant de comparer la version ici jouée de "The aloe and the wildrose" avec celle enregistrée sur "The third World" pour voir le chemin accompli...

le "Zero Tolerance for Silence" de Pat Metheny. C'est comme ça que je l'aime Pat quand il part dans ce genre de chose ou le jazz finalement est relégué au loin, noyé dans une sorte de Free et de Noise Music. Parce que le Pat Metheny Group et ses albums solos c'es parfois un petit peu chiant

Oui ça sonne comme du Pharoah bon teint, cet autre album est par contre très différent, invité par le latin Jazz Quintet il nous offre quelques très beaux solos dans un contexte inhabituel, par contre je n'arrive pas à dater cet album,rien sur la pochette... peut-être 68? Si quelqu'un a le renseignement...



Alors j'ai cherché sur discogs, allmusic, musicbrainz, jazzdisco... Rien... J'ai trouvé par contre sur des sites qui vendent des vinyls :

http://www.cdandlp.com/item/1/0-181101- ... speak.html
http://www.musicstack.com/item/71600684

Apparemment 1968 oui... C'est la seule date que j'ai pu trouver... On va dire que c'est ça hein !

Alors j'ai cherché sur discogs, allmusic, musicbrainz, jazzdisco... Rien... J'ai trouvé par contre sur des sites qui vendent des vinyls :

http://www.cdandlp.com/item/1/0-181101- ... speak.html
http://www.musicstack.com/item/71600684

Apparemment 1968 oui... C'est la seule date que j'ai pu trouver... On va dire que c'est ça hein !

Je te remercie pour tes efforts,Toninjinka et je te rejoins dans ta conclusion... 68 est une belle année!

Keith Jarrett-Sleeper (2012)


une des dernières sorties ECM avec cette archive de Keith Jarrett enregistré en 79 à Tokyo

Keith Jarrett-Sleeper (2012)


une des dernières sorties ECM avec cette archive de Keith Jarrett enregistré en 79 à Tokyo

Keith Jarrett + Jan Garbarek ? Hm, sweet. :)

Après l'excellent Live de Keith Jarrett que je viens de finir d'écouter, un autre grand nom de chez ECM avec Terje Rypdal avec la réédition de son album "Odyssey" pour la première fois en intégralité en CD. Un troisième CD comprend un live enregistré avec les mêmes musiciens plus le "Swedish RAdio Jazz Group"

Derek Bailey-Solo Guitar vol 1. (1971)


3 compositions, le reste c'est des impros. Si vous n'aimez pas les performances solo, passez votre chemin