Harvest a écrit : ↑ven. 8 mai 2020 17:29
Des chapelles certes il y en avait mais pas si clivées qu’aujourd’hui.
La plupart des disques dont on parle je les ai découverts à l’époque. Excepté le Can que j’ai découvert en 74 en achetant Tago Mago et Future Dany le même jour.
En fait j’ai commencé par Purple, ZEP, Heep, Sabbath mais aussi Trex Slade etc. C’est à partir de 73 Que j’ai plongé dans Yes, Genesis, KC...et les allemands...
J'ai commencé à 11 ans en 74 avec Harmonium et Supertramp à Toronto, donc j'ai loupé 71 complètement.
En rock, je connaissais les Beatles Stones et Jethro Tull avant mes deux disques (cités ci-dessus), et c'est tout.
Pour les chapelles, en 74: pour moi, il y avait deux camps:
a) le rock (en général pour les mecs)et les 33T et
b) la pop (pour nos soeurs) et les 45t, même si, avec le Glam comme point commun.
... Encore que il y avait le glam pour mec: Bowie, Slade, T Rex, Roxy, etc..
... Pour le glam/glitter/bubblegum pour les meufs: Bay City Rollers, Mud, Smokie et les premières plaques de Sweet ...
Eux qui avec Sweet FA, ils sont passé du coté des mecs avec un hard rock couillu et même fini dans le presque-progressif avec leur dernier album.
Maintenant, c'est clair que la séparation Black et White existait encore un peu, puisque nous n'étions pas trop exposé à Funkadelic, Temptations ou Marvin Gaye. Et la plupart d'entre nous avions balayé EW&F d' après 75 comme de la disco méprisable, alors qu'ils faisaient un funk assez honorable avant cette date fatidique.
Sinon, effectivement, cela s'est fracturé du coté des mecs avec l'arrivée du très sectaire punk, qui rejetait tout pour avoir son 1/4h au soleil, et l'industrie en a profité pour pousser des 45t enregistrés pour moins de 1000£ en 5h, plutôt que des 33t qui coutaient des mois de studios bloqués.
. Il y avait des "chapelles", à l'époque. J'étais lycéen et les membres des chapelles ne se causaient pas voire se méprisaient quand ils ne se collaient pas des pains 
Le hard rock n'était même pas présent au bahut, enfin ceux qui aimaient ça n'osaient pas le dire. Il fallait que je cause à mes potes en C.E.T. pour en avoir des nouvelles. Le prog était roi et je pense qu'il a pâti de la parole digne de la Pravda de certains de ses défenseurs. Les musiciens, eux étaient le plus souvent ouverts et tolérants.
