Forum de rock6070

Non justement! Aujourd'hui, la demande à satisfaire réside du côté des consommateurs marginaux. La crise de l'industrie du disque, c'est avant tout la saturation du marché commercial. D'ailleurs, le téléchargement s'avère néfaste pour les Johnny et compagnie mais très positif pour 70% des artistes les moins vendeurs. En outre, l'industrie peut accroître ses profits en élargissant son catalogue. Les gens qui téléchargent le font avant tout parce que l'offre en insuffisante. Les maisons de disque doivent arranger ça, d'autant plus qu'il y a un vrai marché.

Mais les maisons de disques sont-elles assez clairvoyantes pour comprendre qu'à long terme, elles ne devront leur survie qu'à l'élargissement de leur catalogue ? Elles nous prouvent depuis plus de 10 ans, depuis l'ère du Napster gratuit, qu'ellent sont incapables de se remettre en question et de suivre le consommateur nourri à l'évolution technologique.

Elles refusent de plus en plus de donner leur chance à des musiciens qui n'ont pas d'office le potentiel de ramener beaucoup d'argent dans leurs coffres. Et elles misent tout sur les phénomènes purement commerciaux comme la Star Ac. Souvenez-vous, une certaine Magalie avait sorti un album après avoir gagné (la Star Ac, si je ne me trompe ?) D'office, on lui a fait confiance uniquement parce qu'on savait que son passage à la télé allait attirer le consommateur. Qu'elle n'ait aucun répertoire, qu'il faille lui en pondre un sur mesure n'empêche pas l'industrie du disque de lui donner sa chance à elle, alors qu'elle refuse les démos de musiciens géniaux qui n'ont pas encore de nom.

Je n'ai pas écouté le disque de cette fille, donc je ne le jugerai pas. Par contre, si je ne me trompe, il n'a pas cartonné. On a eu le même phénomène au Québec. Un gagnant de la Star Ac qui a sorti un premier album (succès phénoménal), puis en a sorti un 2e deux ou trois ans plus tard (flop total).

Peut-on alors rêver que le "grand" public se réveille enfin ? Personnellement, j'en doute... Entre la multitude d'albums de ces pseudo musiciens sortis du petit écran, ils sélectionnent simplement.

Si les grandes maisons de disques refusent de revoir leur politique, elles devront en payer le prix. A la place, il y aura de nouveaux labels indé.

Ce serait le meilleur avenir pour l'industrie du disque. Que coulent les 4 principales majors qui ne pensent qu'à la rentabilité, et que des petits labels moins sclérosés les remplacent.

Ce qui est sure c'est que les maisons de disques ne pourront indefiniment financé a grand coup de millions des flops comme en a produit ces emissions debiles, ils leur faut un retour sur investissements, et l'echec de ces politiques va les conduire a revoir leur politique.
L'exemple des White Stripes est frappant, meme pas 10 jours pour enregister un album et le succes est là...

Moi ce qui me frappe, c'est l'exemple des Arctic Monkeys, découvert grace au net. C'est tout benef pour les artistes et les maisons de disques. Ces mecs se sont fait connaitre tous seuls par le net, et maintenant ils beneficient des moyens de la maison de disque.
Reste qu'il faudrait que les maisons de disque prennent davantage de risque.

Et si on passait à la 2e question ?

2) De plus en plus de musiciens se retrouvent sans contrat de disque et autoproduisent leur album. Ils le vendent eux-mêmes par le biais de leur site. Est-ce une voie possible à suivre ?

Vaste sujet chacun a çà petite idée.
La réalité, bien malin qui connaît ce que sera l'industrie du disque dans dix ans !
Le Cd existera t'il encore ?
Une certitude, le développement de l'informatique, mais sous quel aspect ?
La vente par correspondance ne peut que progresser, il est donc logique de s'imaginer que le nombre de « magasin » standard sera en constante diminution.
La musique tout informatique (mp3) pour les plus jeunes qui dans l'ensemble se fiche complètement du matériel ?
Il est inconcevable d'imaginer la disparition total de support, que vendrait les groupes dans les concerts ?
La disparition des trusts – Sony – et autres n'est pas pour demain, il n'y a pas que la pop, psy, folk comme musique, la clientèle d'amateur de Jazz, musique classique existe aussi, généralement avec un pouvoir d'achat supérieure à la clientèle de musique plus populaire.
Pour les « petites » formations, les labels indépendants ou l'auto production restent les seuls solutions qui leur permettent d'enregistrer et de vendre sans se faire arnaquer.

Et si on passait à la 2e question ?

2) De plus en plus de musiciens se retrouvent sans contrat de disque et autoproduisent leur album. Ils le vendent eux-mêmes par le biais de leur site. Est-ce une voie possible à suivre ?

Evidemment, elle reste meme la seule voie possible, car il est peu probable que de petit label indé voyent le jour vu le marché du disque actuelle et à venir. Et c'est bien regrettable.

Maintenant, l'autoproduction a egalement besoin de relais, un simple site d'un groupe en question n'aura pas assez d'ouverture pour se faire connaitre.
Bien sur, on en revient encore, le net peut aider par le biais des blogs, des webzines ou des sites comme Youtube, à se faire connaitre. Mais il sera plus evident pour une ancienne gloire qui vient de se faire virer par sa maison de disques...
Donc quid des jeunes artistes? A mon avis il faudrait de vrais structures underground, quelquechose comme Myspace mais gérés par des amateurs de musiques. Bref une structure assez consequentes pour etre connus.

Et qui se fasse pas tirer dans les pattes (voeux pieux..........).

Et si on passait à la 2e question ?

2) De plus en plus de musiciens se retrouvent sans contrat de disque et autoproduisent leur album. Ils le vendent eux-mêmes par le biais de leur site. Est-ce une voie possible à suivre ?

Grâce à Myspace, l'autoproduction est aujourd'hui quelque chose de réaliste puisqu'il n'y a plus d'intermédiaire entre les musiciens et leurs admirateurs, ce qui donne parfois lieu à un échange physique. Mais à grande échelle, cette solution artisanal n'a plus de sens. Il faudrait trouver de nouvelles structures plus adaptées à l'ère du numérique, des maisons de disques d'un nouveau genre avec Internet au centre du système. Il appartient peut-être aux passionnés d'explorer ces pistes.